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| #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina | |
| Auteur | Message |
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Valentina Hamilton
PROFILDear DiaryNoteBook: Tes pêchés mignons: Your dream: si beaucoup rêve du prince charmant, moi je rêve du métier de mes rêves RPG › points : 114 › crystal spring since : 15/11/2013 › commérages : 289 › pseudo : foolish blondie (tica) › célébrité : nina dobreva › crédits : soapflaws (avatar) foolish blondie (gif) tumblr (sign)
| Sujet: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 17:25 | |
| ››› happy ending ? there are no happy endings. endings are the saddest part, so just give me a happy middle and a very happy start. foolish blondie (gifs) Elle sent contre son corps la légèreté du drap en soie, une légère brise de vent rafraîchit la pièce et cela lui fait un bien fou vu la chaleur ambiante. Si la soirée de la veille a été très mouvementée elle sait exactement ou elle est, quel jour on est et surtout qu'elle a quelque chose de prévu aujourd'hui. La vie à voulu que Valentina soit volage, incapable de s'attacher ou bien de rester avec la même personne, aussi quand vient le week end elle choisit une proie au hasard histoire de ne pas trop ce sentir seule, elle passe la nuit avec et part au petit matin. C'est toujours le même rituel, la même histoire qui se produit et elle aimait bien ça. Elle c'était habitué a vivre comme ça, et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que Giles vienne a nouveau chambouler sa vie. Cet homme avait la faculté de la rendre fragile et sensible, ce qu'elle n'était pas du tout de manière générale et elle n'aimait pas du tout ce sentir dans cette position. Elle ouvre doucement les yeux, regarde à ses côtés Scott, l'inconnu du week end et sourit, celui là était vraiment pas mal. Elle ce lève en tirant son corps un peu trop mollasson à son gout, et cherche ses vêtements tous éparpillés un peu partout dans la pièce, le soleil filtre a peine a travers les rideaux et quand elle aperçoit son téléphone elle ce rend compte qu'il est déjà 11h30, et qu'elle est donc en retard. Elle se mord la lèvre et enfile rapidement ses habits, elle cherche sur le bureau du jeune homme un papier et un stylo ou elle inscrit rapidement Merci pour cette belle soirée Scott, toi et moi savons que cela ne sert à rien que je te donne mon numéro de téléphone. Bises, Tina elle le regarde une dernière fois, sans oublié de noter que comme toujours il a une ressemblance avec l'homme qui se trouve aujourd'hui être son beau frère. Elle descend les escaliers quatre à quatre, ses talons dans la mains et retrouve rapidement sa voiture avant de s'y engouffrer. Elle ce regarde rapidement dans le rétroviseur tentant d'attacher sa longue chevelure brune, attrape dans sa boîte à gant sa trousse de maquillage de secours afin de redonner un peu de gaieté a ce visage fatigué de ses excès de la veille, et termine par une pointe de baume à lèvres. Tant pis pour la robe de soirée, elle la changera une fois arrivée sur place, le pratique de vivre encore et toujours chez ses parents .... Avant de démarrer la voiture elle s'assure que son téléphone vient bien de ce synchroniser et met en écoute ses messages sans compter les appels de Maddie lui indiquant qu'elle était bien rentrée, ni même ceux de ses associés lui rappelant de quel dossiers elle doit s'occuper pour mardi. La voix de sa soeur aînée résonne alors dans l'habitacle « Tina juste pour te rappeler que je serais au repas de famille, et que j'aimerais bien qu'on ce voient ça fait un moment qu'on a pas parlé, bisous. » Elle ferma les yeux en secouant la tête, elle n'avait pas revu Charlie depuis qu'elle avait découvert l'identité de son petit ami. Incapable de lui mentir, c'était une torture de cacher à sa soeur ce terrible secret, quand à savoir qu'elle avait encore des sentiments pour lui. Elle ce rappela qu'il ne devait pas être là, en effet sa mère avait indiqué que le jeune homme ne devait pas être présent pour ce repas dominicale, et c'était peut être la seule raison pour laquelle elle avait accepté d'y participer. Enfin arrivée devant chez elle, elle prend place à son endroit habituel devant l'allée principale, attrape son sac a main et avance jusque dans le jardin directement, avec la chaleur qu'il fait et la présence de toute ses voitures devant la maison elle devins qu'ils se trouvent déjà tous dans le jardin. « Je suis là ! » chantonne t-elle, apercevant d'abord sa mère a qui elle dépose un baiser sur la joue, ensuite son père qu'elle prend dans ses bras comme à leur habitude, et ensuite Lexie. Ce n'est que lorsqu'elle a échangé quelques mots avec sa grande soeur qu'elle se tourne vers Charlie un énorme sourire aux lèvres et la prend dans ses bras. « Alors, tu vois que je suis là ? » Bon il fallait l'avouer, elle était en retard. Elle n'y pouvait rien c'était Dimanche, ils avaient de manière générale l'habitude de faire ce genre de réunions le samedi et de cette façon elle avait le soir de libre. Charlie la taquina rapidement, elle attrapa un bretzel sur la table qu'elle dévora ce rendant compte qu'elle avait subitement faim et soif, avisant le punch et les quelques boisons alcoolisé elle s'excusa un instant afin d'aller poser ses affaires mais aussi de récupérer un jus de fruit. Elle entra dans le couloir un temps éblouie par le changement de lumière, déposa non chalament ses affaires au pieds de l'escaliers et se dirigeant vers la cuisine, elle marmonna contre son téléphone qui n'arrêtait déjà plus de vibrer depuis qu'elle l'avait allumé et s'arrêta devant le frigo. Elle chercha longuement le jus d'abricot et fit une petite danse de victoire après l'avoir trouvé, ce rappelant soudainement qu'elle était encore en robe de soirée. Elle ce tourna alors vers le comptoir afin de ce servir et c'est là que son sang ce glaça. Il se trouvait là, devant elle en train de couper la viande prête a aller sur le barbecue. Elle resta un instant silencieuse comme à chaque fois qu'elle se trouvait face à lui « Giles .... » Pourquoi était-il là ? On lui avait certifié qu'il ne serait pas présent, et là maintenant elle voulait juste partir en courant dans sa chambre. Elle déposa la bouteille et son téléphone avant de finalement passer une main dans ses cheveux et de joindre ses deux mains et tripoter ses doigts un instant, ne sachant plus ou se mettre. « Je ne savais pas que tu étais là. » Elle fuya son regard, tandis qu'elle ne demandait qu'a s'y perdre. |
| | | Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 17:35 | |
| ★★★ that awkward moment when you see your girlfriends little sister
« Tu es sûre que tu ne peux pas venir avec moi ? » Charlie Hamilton leva les yeux vers Giles qui lui caressait nonchalamment les cheveux. Tous deux enveloppés dans les draps du lit conjugal venaient de se réveiller il y a quelques minutes de cela. Aucun d’eux n’avaient encore trouvé le courage de se lever. C’est pourquoi Charlie en avait profité pour se blottir dans les bras du jeune homme et poser sa tête contre son torse nu. Elle avait surtout une idée en tête, le convaincre de venir avec elle à ce repas de famille dominicale le midi même. Giles n’avait aucun problème avec la famille de la belle – si l’on omettait le fait qu’il avait autrefois entretenu une relation avec la benjamine de la famille- il avait simplement un boulot monstre. En effet depuis que son père lui avait passé le flambeau de la gestion du Melting Pot, il passait beaucoup de temps au bar, afin que tout soit parfait. Il voulait rendre son père fier et surtout ne pas faire couler la boîte familiale à la moindre difficulté, c’est pourquoi il se connaît à cent pour cent, au plus grand dam de Charlie qui passait de ce fait moins de temps avec le garçon. « J’ai du travail Charlie ! » souffla Giles tout en lui déposant un doux baiser sur le front. Charlie le savait pertinemment, mais ce n’était pas une raison suffisante pour la convaincre à cesser son argumentaire. « Pouvoir déléguer à ses employés, n’est-il pas l’un des avantages à être patron ? » Elle afficha un large sourire, accompagné d’un parfait regard de biche, le genre de regard auquel Giles avait bien du mal à résister. Tant qu’il ne lutta pas plus longtemps. « L’inventaire peut attendre ce soir en effet. » A son tour, il sourit alors que Charlie s’exaltait de sa victoire. Pour le remercier elle vint tendrement poser ses lèvres sur les siennes. Le jeune couple traina encore un peu au lit, s’adonnant à des activités diverses avant d’enfin daigner se lever. Giles passa un rapide coup de fil pour prévenir de son absence et Charlie appela sa mère, afin qu’elle ajoute un couvert pour le repas. Malgré leur paresse, ils furent prêts à l’heure et arrivèrent devant la demeure des Hamilton avec quelques minutes d’avance. Avant d’entrer, Charlie réajusta le col de la chemise de Giles. Ce dernier, qui mettait un point d’honneur à être toujours bien habillé, arborait un costume bleu marine auquel il avait enlevé la cravate, retirant le côté un peu trop formel de cette dernière. Comme à l’accoutumer, Giles fut chaleureusement reçu par la famille de Charlie, chacun y allant de son compliment. En arrivant dans le jardin, où une bonne partie de la famille était déjà attablée et s’adonnait à des conversations diverses, Giles ne put s’empêcher de chercher Valentina des yeux. Il ne devrait pas se languir comme cela de sa présence, il le savait, mais c’était plus fort que lui. Depuis qu’il l’avait retrouvé après toutes ces années, il n’avait qu’une envie, pouvoir rattraper le temps perdu. Cependant, ceci lui était impossible. Et pour cause, il était dorénavant en couple avec Charlie qui s’avérait même être la sœur de la brune. Tout était bien trop confus pour qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. Il était bloqué. Il savait que quitter Charlie pour Valentina serait une erreur. Il était amoureux de Charlie, il en était persuadé. Mais le fait est, qu’il n’arrivait pas à se sortir la brune de la tête et ce, malgré bon nombre d’efforts. « Valentina n’est pas là ? » demanda-t-il doucement à Charlie, n’espérant pas éveiller de soupçon. « Elle est censée venir, mais on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre avec ma sœur ! » Charlie sourit avant d’aller rejoindre Lexie, son autre sœur. Valentina ne serait peut-être pas là, ce qui était finalement une bonne chose. Giles devait se concentrer sur son couple et cesser de se demander ce que les choses auraient été s’il était aujourd’hui en couple non plus avec Charlie mais avec Valentina. Giles finit par s’asseoir aux côtés de la mère de famille qui ne cessait de le questionner sur tout et n’importe quoi. Il s’entendait merveilleusement bien avec Madame Hamilton et ce depuis leur première rencontre. Giles avait rapidement fait l’unanimité auprès de sa belle famille pour ainsi dire. De ce fait, il se sentait presque coupable de leur cacher ses ressentiments actuels. Au bout de quelques dizaine de minutes, la cinquantenaire se leva : « je vais m’occuper de la viande pour le barbecue ! » Elle ordonna à son époux d’allumer l’engin adéquat alors que Giles se leva immédiatement afin de proposer son aide. « Laissez, je vais m’en occuper. » Il jeta un regard vers Charlie, elle semblait très occupée par une conversation avec sa sœur, c’est pourquoi il se décida à se rendre utile. Un large sourire s’afficha sur le visage de sa belle-mère alors qu’elle l’emmena dans la cuisine. « Décidemment, vous êtes l’homme parfait pour Charlie, j’aimerais que Valentina trouve un garçon comme vous ! » Giles faillit s’étouffer avec la gorgée de punch qu’il avait prit juste avant de se lever de sa chaise. Madame Hamilton ne savait pas si bien dire. « Est-ce que ça va ? J’ai dit quelque chose qui ne faut pas ? » Demanda-t-elle intriguée alors que Giles toussait afin de calmer son étouffement. Celui-ci secoua immédiatement la tête. S’il continuait ainsi, elle allait finir par se douter de quelque chose. « J’ai juste avalé de travers. Je suis sûre que Valentina va rapidement trouver quelqu’un de bien ! » Les deux arrivèrent dans la cuisine et la mère de famille commença à sortir la viande. Devant l’espace de travail, le jeune homme patienta qu’elle lui attribue une tâche. « Peut-être, mais je doute qu’il soit aussi bien que vous ne l’êtes ! » Cette situation commençait à devenir gênante pour Giles. Il sentait une chaleur inexplicable monter en lui, il ne savait plus réellement où se mettre. Il afficha un léger sourire, histoire de la remercier avant de porter son regard vers la viande qu’elle avait déjà sortie. Il attrapa le plat et commença à découper la viande afin de la préparer pour pouvoir la déposer sur le grill. « Vous savez, je n’ai pas que des qualités. » finit-il par lui répondre, histoire qu’elle ne cesse de le complimenter de la sorte. Mais, l’effet provoqué ne fut malheureusement pas celui escompté. Elle pouffa d’un rire aigu avant de lui taper gentiment l’épaule. « Ca c’est ce que vous dîtes, je sais bien que vous êtes l’homme qu’il faut pour ma fille. » Giles déglutit avec un sourire qu’il espérait le plus naturel possible. Il fut presque soulagé de la voir repartir vers le jardin afin de s’occuper des invités. Il fut même ravi de se retrouver un peu seul dans la cuisine, afin de pouvoir respirer et ne pas faire face aux questions et remarques embarrassantes de la famille Hamilton. Cependant, il ne resta malheureusement pas seul longtemps. En effet, alors qu’il continuait sagement de couper la viande, il vit Valentina faire son entrée. Il avait presque oublié qu’elle serait peut-être là. Elle passa devant lui sans le voir et se dirigea directement vers le frigo. Sans savoir pourquoi, Giles ne dit le moindre mot. Il fut comme paralysé. Il ne savait que faire, ni même que dire. C’est pourquoi lorsqu’elle se tourna vers lui et qu’elle resta silencieuse, visiblement étonnée qu’il soit présent alors qu’il avait pourtant affirmé ne pas pouvoir venir il y a encore quelques jours de cela, il ne réussit à dire quoi que ce soit. « Giles… » Finit-elle par réussir à dire, le souffle court. Elle était anxieuse et gênée, tout comme pouvait l’être Giles à ce moment précis. Le jeune homme jeta un regard autour de lui, afin de s’assurer qu’ils étaient bien seuls. Cette scène pourrait éveiller bien des soupçons. « Valentina. » Aller savoir si cela était une manière de se dire bonjour ou simplement de se faire comprendre que cette situation les gênait profondément, mais ce fut les seuls mots qu’ils parvinrent à dire durant un long moment. En effet, un long silence s’empara de la pièce alors que Giles reprenait son activité presque achevée de coupe de la viande. « Je ne savais pas que tu étais là. » Chacun fuyait le regard de l’autre, ce qui donnait à la situation un caractère encore plus incommodant. « Charlie a insisté pour que je vienne. » avoua Giles alors qu’il venait de finir de couper la viande. Il posa les ustensiles adéquats qu’il venait d’utiliser et attrapa de ses deux mains le plat. Il s’apprêtait à quitter la pièce afin d’apporter le plat auprès du grill mais il se rétracta à la dernière seconde et reposa le plat. « J’espère que ça ne te pose pas de problème ? » demanda-t-il finalement en posant cette fois son regard sur la brune.
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| | | Valentina Hamilton
PROFILDear DiaryNoteBook: Tes pêchés mignons: Your dream: si beaucoup rêve du prince charmant, moi je rêve du métier de mes rêves RPG › points : 114 › crystal spring since : 15/11/2013 › commérages : 289 › pseudo : foolish blondie (tica) › célébrité : nina dobreva › crédits : soapflaws (avatar) foolish blondie (gif) tumblr (sign)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 17:46 | |
| ››› happy ending ? there are no happy endings. endings are the saddest part, so just give me a happy middle and a very happy start. foolish blondie (gifs) Ses dernières années Valentina avait été heureuse, si ses parents n'avaient pas acceptés qu'elle soit mannequin ils avaient été plus qu'heureux d'apprendre qu'elle arrêtait tout. Ses études devenaient beaucoup trop importante pour qu'elle ce permette d'être quasiment tout le temps happé dans les défilés et autres. Suite à cela elle a de toute évidence aménagé avec ses parents, le fait n'étant pas qu'elle manquait d'argent mais il fallait bien l'avouer être nourrit logé était quelque chose qu'elle ne pouvait renié quand elle savait qu'elle allait devoir ce donner à 100% dans ses études afin de pouvoir les réussir, et ses parents voyaient très bien la chose puisque de cette façon ils ne verraient pas la petite dernière de la famille quitter le cocon familial aussi tôt qu'ils ne l'avaient pensé. Et si elle était toujours plongé dans ses livres, dans ses théories et dans ses plaidoyer cela leur allait de voir que leur fille réussissait dans les études et ce donnait les moyens de le faire. Ce qu'ils aimaient moins, c'était qu'elle n'avait pas perdu son envie de faire la fête se trouvant du coup de sortie presque tout les soirs dès que le week end débarquait. Seulement pour elle c'était sa seule façon d'oublier le temps d'un week end qu'elle était devenue le genre de personne qu'elle avait l'habitude de moquer quand elle était plus jeune, bien que consciente que ce n'était que comme cela qu'elle réussirait à réaliser tout ses rêves. Du coup c'était chez ses parents qu'elle rentrait tard le matin après ses soirées de débauche extrême, et soit ils restaient silencieux soit sa mère lui lançait le discours de la maman inquiète Ce serait bien que tu te trouve un homme Valentina (...) elle l'entendait au moins un week end sur deux, et sa mère avait le don de la faire sentir moins que rien dans ses moments là, comme si elle était incapable de trouver un type bien. Elle s'en savait capable, d'ailleurs elle en avait rencontré quelques un mais aucun n'avait fait l'affaire, elle avait bien eu une longue relation il y'a peu de deux mois ce qui ressemblait déjà presque à un engagement pour la jeune femme. Personne n'y pouvait rien, elle avait été faîte ainsi, incapable de s'attacher au contraire de ses soeurs. Peut être était-ce sa faute, peut être n'arrivait-elle jamais à trouver quelqu'un qui vaille la peine de se battre, ou peut être l'avait déjà t-elle trouvé et avait rapidement battu en retraite plus par peur qu'autre chose. Qui aurait cru que ce garçon, celui qui pour la première fois de sa vie lui avait fait ressentir des choses qu'elle ne pensait pas exister aller a nouveau débarquer dans sa vie sans préavis, qu'elle allait a nouveau posé son regard sur lui tandis qu'il se tiendrait aux côtés de sa soeur. C'était le pire scénario possible, et pourtant c'était ce qui c'était passé pour elle. « Valentina. » lorsqu'elle c'était retrouvé en face de lui dans la cuisine son coeur c'était mis à battre la chamade, comme a chaque fois qu'elle l'avait croisé ses derniers jours, comme la première fois ou il l'avait regardé tandis qu'ils partageaient un bout de trottoir avant de finir dans les bras l'un de l'autre sans plus pouvoir ce séparer. Il battit la chamade, et quand il prononça son nom, elle le sentit ce briser en milles morceaux, l'exact sentiment qu'elle n'avait pas voulu sentir, le sentiment pour lequel elle avait fuit ce jour là. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de s'expliquer, et elle préférait ne pas y arriver comment pouvait-elle lui expliquer quand à peine une semaine elle était tombé folle amoureuse de lui, et qu'elle avait eu si peur de souffrir qu'elle avait finit par prendre la fuite. « Charlie a insisté pour que je vienne. » Bien sûr qu'elle l'avait fait, c'était sa soeur tout craché. Elle ne savait pas comment elle avait fait pour ne jamais le voir depuis qu'il avait commencé a sortir avec sa grande soeur, le destin c'était royalement foutu de leur gueule il fallait l'avouer. Si elle avait su un instant qu'il serait présent, elle ce serait permis de décliner gentiment le repas familial allant ce saouler dans le bar du coin. Depuis qu'elle avait appris l'identité du petit ami de sa soeur, sa vie était un enfer permanent. Elle devait en silence les regarder s'aimer, souffrir plus encore qu'elle n'avait eu peur de souffrir après cette semaine magique qu'ils avaient passé ensembles. « C'est un repas de famille après tout ... » cela lui tranchait presque la gorge, mais elle devait l'accepter il était avec Charlie, et de ce qu'elle savait Charlie l'aimait vraiment. Elle s'en voulait de s'être imaginé avec lui, de s'être imaginée dans ses bras lors des soirées froides d'hiver, ensembles à Noël et ses parents ce réjouissant pour eux de la même façon qu'ils l'avaient fait pour Charlie et Giles bien des fois avant qu'elle ne sache qu'il s'agissait de lui. Il faisait partit de la famille mais pas de la façon dont elle avait vraiment voulu. Tout à coup, elle ne voulait plus de jus de fruit et s'attela plutôt à trouver une bonne bouteille de whisky que son père gardait là, elle le savait pour l'avoir vu ce servir plus d'une fois lorsqu'elle était enfant. Giles attrapa le plat, et sembla partir, tant mieux elle pourrait finalement s'apitoyer sur son sort et peut être ne jamais retourner dans le jardin. Seulement il s'arrêta en chemin, posant la viande sur le plan de travail et la regardant. Elle était impuissante face à ce regard, elle avait envie de mourir et de s'enterrer ensuite au plus profond de la terre. Elle était ridicule ... « J’espère que ça ne te pose pas de problème ?» Que pouvait-elle répondre à ça ? Elle retint sa respiration et ne lâcha pas son regard l'espace d'une seconde, parce qu'elle ne pouvait pas tenir plus longtemps sans vouloir ce blottir contre ses bras, et vivre à nouveau cette semaine magique qu'ils avaient vécut ensembles. Elle inspira finalement avant de vider son verre d'une traite. Et passer une main dans son coup qui dès a présent lui rappela qu'elle avait pas dormit dans la meilleure des positions la nuit dernière ... « Tu sais très bien que ça ne peux pas m'en poser, ça ne doit pas m'en poser, après tout tu est mon beau frère non ? » c'était un fait plus que véridique qui lui donnait déjà une claque au moment ou elle était en train de le dire. Cette vie était vraiment mal fichue. Et le pire c'est qu'elle ne pouvait que ce blâmer pour cette situation, car il était de toute évidence en rien responsable de tout cela. « Je vais aller enlever mon accoutrement de prostitué, et je vous rejoindrez pour jouer la comédie. » souffla t-elle. Dans ses rêves les plus fou il la suivait, l'attrapait et l'embrasser de la même façon qu'il avait de l'embrasser lorsqu'ils étaient dans leur chambre d'hôtel. Elle le retrouvait enfin ... Mais c'était la particularité des rêves ils n'arrivaient jamais, et puis elle savait que si il la rattrapait ce serait pour lui demander des comptes, pas pour revivre ce qu'ils avaient vécu et qu'elle avait piétiné comme une vraie idiote. |
| | | Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 17:56 | |
| ★★★ that awkward moment when you see your girlfriends little sister
Giles, sans l’avouer à Charlie, ni même à lui-même, comptait évidemment sur la présence de Valentina à ce repas de famille. S’il avait fini par céder auprès de Charlie, c’était aussi parce qu’il espérait la voir. Même s’il savait qu’il n’avait aucun droit de ressentir de telles choses, il ne parvenait à outrepasser cela et à se dire que finalement, rien ne se passerait jamais avec la jeune femme. Il y avait pourtant bon nombre d’élément qui allait dans le sens de cette relation purement platonique. Le premier et pas des moindres reposait tout simplement sur le fait qu’il avait dorénavant refait sa vie, et qui plus est avec Charlie. S’il avait pu miser sur une quelconque fille avant de connaître Charlie, il n’aurait absolument pas mis tout ce qu’il avait sur la grande sœur de Valentina. D’un point de vu éthique et moral, Giles ne se serait jamais aventuré dans une telle situation qui présageait bon nombre d’ennuis éventuels. Mais hélas le destin devait vouloir s’amuser de lui, le punissant d’avoir longtemps fait l’impasse sur les relations longues durées. Pour ainsi dire, Charlie était la première personne avec qui il était parvenu à rester plus d’un mois. En règle générale, il ne réussissait à réellement s’attacher et pour être tout à fait honnête, il avait toujours l’image de cette femme parfaite avec laquelle il avait passé de si beaux moments dans cet hôtel en ville. Alors peut-être voulait-on le punir de s’attacher à la seule femme qui n’avait pas souhaité le revoir, en la faisant revenir juste au moment où tout allait mieux dans sa vie. C’est à ce moment-ci que Giles repensa à ce boitier noir qu’il avait en permanence dans la poche de sa veste. Cette petite boîte refermait une bague, la bague qu’il comptait offrir à Charlie, juste avant que Valentina ne fasse irruption et ne vienne contrecarrer la totalité de ses plans d’avenir. Il y a encore quelques semaines de cela, l’esprit de Giles était clair, il allait demander la main de Charlie et vivre heureux jusqu’à la fin de ses jours avec elle. Bien sûre, ce rêve aurait été trop beau pour se contenter de se réaliser sans le moindre incident. Non, il avait fallu que Valentina soit la sœur de Charlie – et que par conséquent, il soit amené à la côtoyer un peu trop souvent- et que Nolan ou l’ex petit ami et accessoirement grand amour de Charlie refasse irruption. Décidemment les deux adultes s’étaient donnés le mot pour faire annuler ses idées de fiançailles. Giles laissa échapper un long soupire à cette pensée avant de jeter un regard vers sa veste, posée sur le dossier d’une chaise du salon. Il ne savait clairement plus où il en était et surtout, n’avait pas la moindre idée de où tout cela allait le mener. Alors qu’il s’adonnait à une remise en question de l’entièreté de sa vie amoureuse, quelque chose ou plutôt quelqu’un vint à nouveau la compliquer. Valentina fit irruption dans la pièce. Giles ne put s’empêcher de noter sa tenue. Et sans qu’il n’ait pu réellement se contrôler, il s’irrita d’en déduire qu’elle était sortie la veille et qu’elle avait probablement découché, dans l’appartement d’un énième de ses prétendants. Voilà qu’il s’imaginait n’ayant été qu’un garçon parmi tant d’autre dans sa longue liste. Il se pinça les lèvres. C’était un tic, une manie dont il ne parvenait à se défaire lorsqu’il était agacé par quelque chose ou par quelqu’un. Il l’imaginait dans les bras d’un autre et ceci le rendait malgré lui, dingue. Pour la simple et bonne raison qu’il aurait aimé être à la place de ce garçon. Qu’il aurait aimé pouvoir sentir à nouveau son corps contre le sien, pouvoir l’embrasser et la voir sourire comme elle lui souriait autrefois. Il détourna les yeux, sans le moindre mot, essayant de penser à autre chose, alors qu’il coupait machinalement la viande. Il se faisait clairement du mal sans s’en rendre compte. Elle finit enfin par le remarquer et leurs premiers échanges furent froids, pour ne pas dire glacials. Giles avait presque l’impression de se retrouver en face d’une inconnue, ayant pris l’apparence de cette fille de l’hôtel. Elle semblait avoir changée. Elle avait toujours ce même physique parfait qui devait en faire tomber à la renverse plus d’un, mais elle semblait moins sûre d’elle, moins hautaine qu’elle ne l’avait été. Cependant, à côté de cela, son attitude traduisait à l’évidence un certain recul face à lui, une froideur qui ne lui ressemblait guère. Mais après tout, la situation était propice à ce genre de comportement. Bien que Giles n’était pas certain que cela fût réellement dû au fait qu’il soit dorénavant avec Charlie. En effet, il n’était pas sûre qu’elle ne soit tout simplement pas heureuse de revoir un de ses ex qu’elle aurait voulu ne plus jamais revoir car il n’est tout simplement jamais bon de retomber sur un mec avec qui on a couché et plus donné de nouvelles par la suite. Il préférait cependant croire qu’il avait un temps soit peu compter pour elle. « C'est un repas de famille après tout ... » Le ton de la jeune femme était amère. Giles ne sut que répondre à cela. Il avait bien du mal à se dire qu’il faisait dorénavant parti de la famille de Valentina, et ce, pas comme il aurait pu l’imaginer. Il soupira puis baissa les yeux vers le plat qu’il tenait entre ses mains. Il était clairement temps pour lui de partir, s’il ne voulait pas que les choses prennent une tournure inappropriée. Si le jeune homme avait été raisonnable, il se serait contenté un léger sourire et serait retourné auprès des invités et surtout auprès de sa moitié, dans le jardin. Hélas lorsqu’il se trouvait en face de Valentina, il oubliait toute notion de raison. C’est pourquoi il reposa le plat et lui demanda si cela posait problème. Il savait qu’au fond cela lui en posait un, mais il était curieux de savoir ce qu’elle allait répondre à cela. Elle mit d’ailleurs un temps conséquent pour répondre. Temps durant lequel, Giles profita pour l’observer. « Tu sais très bien que ça ne peux pas m'en poser, ça ne doit pas m'en poser, après tout tu es mon beau frère non ? » Giles fut frappé par ses paroles. Certes, il avait constaté une once de sarcasme dans sa voix, mais il s’était surtout porté sur le fond de ses propos, et non sur la forme. Son beau frère. Il se répéta cette appellation plusieurs fois dans sa tête. Quelques frissons le parcoururent. Il détestait déjà ce statut qu’il avait pour elle avant que ceci ne soit officialisé par la demande qu’il avait prévu de faire à Charlie. Il ne put s’empêcher de grimacer. « Ton beau frère, c’est ça … » souffla-t-il finalement plus pour lui-même que pour Valentina. Il n’osait plus la regarder, pour la simple et bonne raison que s’il croisait à nouveau son regard, il savait qu’il pourrait laisser tomber définitivement ce plat et surtout toutes ses bonnes résolutions et venir s’accrocher à ses lèvres, lui avouant ne l’avoir jamais oublié et qu’il n’avait pas la moindre envie de n’être qu’un simple beau frère pour elle. Mais il savait qu’il ne devait le faire, il savait que ce n’était pas bien et qu’il ne devait même plus penser à une chose pareille, pour son propre intérêt mais aussi et surtout pour celui de Charlie. Car oui, il ne l’oubliait pas. Il était pourtant convaincu d’être fou de cette fille mais, sans réellement savoir pourquoi, il perdait tous ses moyens devant Valentina qui le transformait réellement en un homme faible ne voulant qu’elle, oubliant tout ce qui le rattachait au monde extérieur. « Je vais aller enlever mon accoutrement de prostitué, et je vous rejoindrais pour jouer la comédie. » Giles la regarda s’en aller, un léger sourire aux lèvres. Une chose était sûre, elle n’avait pas perdue son répondant. Une fois qu’elle se fut engouffrée dans le couloir pour rejoindre l’escalier qui menait à sa chambre, Giles se pinça à nouveau les lèvres. Il hésita quelques minutes avant de reprendre le plat qu’il avait à plusieurs reprises reposé sur le plan de travail. Puis il se dirigea sagement vers le jardin. « J’apporte le déjeuné ! » annonça-t-il en passant le plat au père de famille qui patientait devant le barbecue depuis un moment. Il se dirigea ensuite vers Charlie qui conversait toujours avec Lexie. Il se pencha vers elle afin de lui glisser quelques mots à l’oreille. « Je dois passer un coup de fil pour le boulot, je reviens. » Il embrassa la joue de la belle avant de retourner à l’intérieur. Il avait honte de mentir de la sorte à Charlie mais s’il ne voulait pas éveiller de quelconque soupçon, il se devait de jouer de stratagème comme celui-ci. Giles se dirigea ensuite vers l’escalier, tout en prenant soin de regarder derrière lui, ne sait-on jamais que quelqu’un ait décidé de venir à ce moment-ci. Il grimpa les marches et se dirigea vers la pièce tant convoitée, la pièce en quelque sorte interdite, celle vers laquelle il devait s’aventurer. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il marqua une pause avant d’y entrer. Il savait que ce qu’il faisait n’était pas bien, mais il ne pouvait plus reculer. Il poussa doucement la porte, afin de ne pas arriver à un moment gênant pour eux deux. Lorsqu’il découvrit qu’elle portait toujours sa robe de soirée, il poussa un peu plus la porte. Cela eut le mérite de lui remettre en mémoire le fait qu’elle avait passé la nuit avec un autre homme. Quelques secondes passèrent avant qu’il ne parvienne à dire quelque chose. Derechef, il se pinça les lèvres, définitivement anxieux. « J’espère que ta soirée a été bonne… » Finit-il par lâcher sans savoir réellement pourquoi. Son ton traduisait sans équivoque toute la jalousie qu’il éprouvait pour cet inconnu qui avait eu la chance de passer la nuit à ses côtés. Il soupira, ne sachant pourquoi il avait dit une telle chose. Pourtant, il s’était longuement préparé à ce qu’il lui dirait lorsqu’il serait seule avec elle, mais évidemment, rien de ce qu’il avait en tête ne sortait, ou du moins pas comme il l’aurait souhaité. Il baissa les yeux, alors qu’il s’était appuyé contre l’encadrement de la porte puis il humidifia les lèvres avant d’enfin poser la question qui l’avait hanté depuis tout ce temps. « Est-ce que j’ai compté pour toi à un moment donné ? Ou est-ce que je n’étais qu’un garçon parmi tant d’autre, comme celui avec lequel tu as passé la nuit dernière? » Il n’était même pas sûre de ce qu’il avançait mais après tout, ça n’avait pas réellement d’importance. Il souhaitait simplement qu’elle s’attarde sur sa première question, essentielle pour lui.
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| | | Valentina Hamilton
PROFILDear DiaryNoteBook: Tes pêchés mignons: Your dream: si beaucoup rêve du prince charmant, moi je rêve du métier de mes rêves RPG › points : 114 › crystal spring since : 15/11/2013 › commérages : 289 › pseudo : foolish blondie (tica) › célébrité : nina dobreva › crédits : soapflaws (avatar) foolish blondie (gif) tumblr (sign)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 20:43 | |
| ››› happy ending ? there are no happy endings. endings are the saddest part, so just give me a happy middle and a very happy start. foolish blondie (gifs) Si elle s'entendait bien avec ses deux soeurs, elle avait toujours idolâtré Charlie comme le ferait toute petite soeur, et lorsqu'elle lui rendait visite très souvent elle redevenait l'enfant qui la regardait ce maquiller avec envie lorsqu'elle même n'en avait pas encore l'âge. Elle adorait la regarder vivre sa vie de grande, et surtout elle adorait voir à quel point Nolan et elle étaient amoureux, elle aspirait à trouver un jour un amour aussi beau que le leur. Charlie avait toujours été et serait surement toujours son modèle sur terre, bien sûr Lexie et sa mère l'étaient elles aussi chacune apportait à Valentina un petit quelque chose qui la rendait meilleure mais les choses étaient différente avec Charlie, elle avait toujours eu à son égard un regard admiratif mais a la fois jaloux. C'était comme ça elle n'y pouvait rien, et cela ne changeait de toute évidence rien au fait qu'elle aimait démesurément sa soeur, comme tout les autres membres de sa famille. Les Hamilton ont toujours étés proches, et le fait d'avoir trois filles ajoutait un plus à cela puisqu'elles ce serraient toujours les coudes, la jolie brune ne manquait pas d'anecdotes à raconter à qui voulait bien l'entendre sur toute ses fois ou ses soeurs et elle ce sont amusés, d'ailleurs elle avait plus d'une fois raconté cela aux copains de ses soeurs avec un plaisir inouïe de partager ses petites parcelle d'histoire familiale avec eux. Comment pouvait-elle faire aujourd'hui, pour raconter ce genre de choses à Giles ? Car elle le savait, on l'attendait la dessus c'était toujours le petit moment ou la petite soeur faisait sourire et rire tout le monde, le moment ou on pouvait voir à quel point le trio était si proche. Pourtant à partir du moment ou elle avait posé son regard sur le jeune homme elle c'était sentie incapable de faire quoi que ce soit. Personne ne connaissait l'histoire qu'elle avait eu avec lui, elle n'avait pas été aussi naïve pour le raconter à ses soeurs et que ses deux dernières lui montre à quel point elle avait eu tord, elle s'en était elle même rendu compte qu'elle avait agit comme une idiote. Lorsqu'elle était rentrée chez elle, elle c'était empressée de retrouver Maddie sa cousine, qui n'avait pas manqué de lui dire qu'elle avait agit comme une idiote pas finie ... Elle avait eu tellement envie de le rappeler, de s'excuser, voir de le supplier mais à cette époque là elle avait bien trop de fierté pour agir ainsi et elle c'était rapidement persuadé qu'elle trouverait un prochain Giles au détour de la rue suivante. Sauf qu'aucun des types qu'elle avait rencontré depuis n'arrivait à la hauteur du jeune homme, aucun ne lui faisait ressentir ce qu'il avait su éveiller en elle et elle c'était rendu compte qu'elle était vraiment trop conne. Et aujourd'hui elle se retrouvait un jolie matin d'été dans la cuisine de ses parents avec le mec qui la rendait folle, qui hantait ses pensées et la plupart de ses nuits, qui hantait sa vie en réalité plus qu'elle ne voulait bien le reconnaître. Pendant longtemps elle avait voulu ce persuader que ce n'était pas vrai, qu'il ne prenait pas tant de place que ça dans sa vie avant de finalement ce rendre compte que c'était faux, lorsqu'elle avait posé pour la première fois ses yeux sur lui au restaurant elle c'était rendu compte qu'elle ne faisait que ce voiler la face depuis tant d'années. Maintenant qu'elle le voyait face à elle, elle ne ce sentait plus capable d'affronter ce déjeuner et pensait sérieusement à prendre la fuite rapidement. Parce qu'aujourd'hui elle n'avait aucun droit, elle ne pouvait rien dire parce qu'il était là avec Charlie, sa soeur qu'elle aimait tant et qu'elle refusait de faire souffrir et ceci même si elle devait ainsi souffrir elle même. Il était à présent si proche d'elle, tandis qu'elle tentait de s'imaginer qu'il était si loin « Ton beau frère, c’est ça … » c'était ce simple mot qui chamboulait tout, qui lui donnait envie de se réfugier dans sa chambre et de pleurer. Car elle n'était pas dupe, elle connaissait peut être sa soeur mieux que personne, elle avait vu le regard qu'elle portait sur Giles et celui-ci ressemblait au même regard que l'ancienne aurait pu porter sur lui. C'était ça, Charlie était amoureuse et qui était-elle pour venir piétiner tout ça ? Elle n'était personne, elle n'était rien d'autre qu'une fille qui était passé dans sa vie quelques années auparavant avant de s'évaporer aussi rapidement qu'elle était venue. C'était comme ça, et elle ne pouvait rien faire contre. Être garce ça ne la gênait pas, ça ne la gênait jamais et ceci même si elle avait murît et changé au cours des années, il fallait avouer qu'elle aimait beaucoup endosser à nouveau ce rôle de temps à autre auprès de personne qu'elle n'aimait pas, ou ne pouvait supporter, mais là ce n'était pas le cas. Elle aimait trop Charlie pour prendre le risque de dire haut et fort qu'elle avait eu une histoire avec lui, et puis autant n'était-elle pour lui que cette garce qui l'avait quitté un jour sans lui donner de nouvelles, et qu'il avait tourné la page comme elle aurait du le faire. « Tout à fait ... » avait-elle finit par lâché tout aussi froidement que précédemment. Il ne fallait pas en dire plus, c'était un fait et une réalité à laquelle ils ne pouvaient échapper, ils étaient tout les deux dans cette place super gênante du moment ou on ne sait pas trop quoi dire, ni quoi faire. Bien sûr elle aurait pu écouter ses pulsions, ce blottir contre lui oubliant le reste du monde mais elle ne pouvait pas faire ça, car il y'avait bien un monde et c'était toute sa vie qui se trouvait là dehors. Elle partit rapidement de là, le contournant elle attrapa les affaires qu'elle avait auparavant balancé aux pieds des escaliers avant de monter ses derniers quatre à quatre et filer directement dans sa chambre. Enfin arrivée elle balança son sac sur le lit d'une violence qu'elle ne ce connaissait pas, et ce regarda un instant dans le miroir de la coiffeuse qui se trouvait là. Elle était misérable, vraiment misérable ... Que faisait-elle encore là ? Elle songea un instant à partir en catimini, trouver une excuse bidon et une fois de plus fuir la réalité, elle ne pouvait pas faire ce que l'on attendait d'elle, elle ne pouvait pas être la petite soeur mignonne prête à faire craquer le potentiel futur gendre, parce qu'elle ne voulait pas qu'il le devienne, elle ne voulait pas qu'il soit avec Charlie. « Quel idiote tu fais ma petite ... Pathétique ! » jura t-elle finalement, elle détacha ses cheveux car elle ce persuada un instant que le mal de tête soudain venait de sa coupe et non pas du verre de whisky qu'elle venait de se descendre. Elle regarda un instant ses placards, partagés d'un côté par toute les tenues qu'elle gardait sous plastique pour le boulot, et celle qu'elle gardait pour les soirées trônant au milieu ses shorts et t-shirts d'été, qu'elle n'avait pas du tout envie de mettre. Peut être irait-elle en survêtement, c'était parfait. Ou pas, cela éveillerait trop les soupçons elle ne ce mettait jamais en survêtement. Elle soupira à nouveau, cette journée était une vrai catastrophe. C'est alors qu'elle entendit dans son dos la porte grincé, surprise elle se tourne rapidement embarquant avec elle la moitié de ses cheveux avant de se trouver là en face de Giles. Il la regarde un instant d'un regard qu'elle ne saurait décrire. Mais que fait-il là bon sang ? Pendant un instant, ni l'un ni l'autre n'ose parler avant qu'il ne soit le premier à rompre le silence. « J’espère que ta soirée a été bonne… » elle le regarda surprise, que faisait-il ? Elle entendit clairement dans sa voix qu'il n'aimait pas le fait qu'elle ai passé la soirée dehors, c'était une évidence même comme le nez au milieu de la figure. Elle resta là a le regardé un instant comme choquée avant de passer une ultime fois une main dans ses cheveux, gênée. C'était toujours ce qu'elle faisait quand elle était gênée, elle passait la main dans ses cheveux afin de les occuper. Elle le regarda ce poser contre la porte, et attendit la prochaine bombe qu'il allait lâcher c'était évident qu'elle allait venir. Elle ne voulait pas répondre à son insinuation précédente, elle ne voulait pas lui répondre que son amant d'une nuit était une pâle copie de lui. Pourtant la jalousie en elle rêvait de lui répondre quelque chose, elle sentait la phrase venir et voulait la contrôler sans vraiment y arriver « Est-ce que tes soirées avec Charlie sont bonnes ? » ça avait siffler, arrivant de nulle part. Elle s'en voulait déjà d'avoir parlé mais savait qu'elle ne pouvait pas lui faire savoir elle ce mordait déjà la langue d'avoir été aussi idiote. Si elle avait eu une fille comme elle en face elle lui aurait surement déjà collé sa main dans la figure, c'était évident. Elle était prête à recevoir la suite, elle le méritait et elle n'eu pas a attendre longtemps « Est-ce que j’ai compté pour toi à un moment donné ? Ou est-ce que je n’étais qu’un garçon parmi tant d’autre, comme celui avec lequel tu as passé la nuit dernière?» elle c'était préparé à répondre bien des choses, toujours sur la défensive pour changer, mais pour le coup il lui coupa l'herbe sur les pieds. Elle manqua de penser à respirer un instant, et tandis que tout son corps avait d'abord été prêt à lui réponde de manière cinglante, celui-ci changea automatiquement de position. Elle le regarda un instant confuse, et désorienté. « Je ... » elle était perdue, il était là avec sa soeur, à son bras, heureux tandis qu'elle souffrait en silence tentant désespérément de ramasser les petits bouts de son coeur étalés sur le sol, seulement elle nepouvait s'en vouloir qu'a elle même si il l'avait oublié. Et là que montrait-il de la jalousie, de l'insolence ... Si elle voulait une fois de plus ce montrer forte, lui montrer qu'elle n'avait même pas mal sa volonté était maintenant bien faible depuis qu'il lui avait posé cette question qu'elle avait eu peur d'entendre quand elle avait hésité à le rappeler. « Tu crois peut être que je me régale, de te voir avec ma soeur à jouer au petit couple parfait. Tu crois peut être que tu n'étais juste qu'un étranger dans mon lit pour m'amuser, que c'est ça qui me dérange ? » tandis qu'elle parlait, elle regardait attentivement sa réaction à ses paroles. Et elle ce rendit compte que c'était tout à fait ça, elle le pointa du doigt, « Oh ... Bien sûr que tu croyais ça.» car même si il n'avait vécut qu'une semaine ensemble, elle semblait pouvoir prétendre le connaître, savoir qu'à cet instant présent elle ne faisait que dire tout haut ce qu'il pensait tout bas. Elle mordit ses lèvres un instant, et ne répondit pas tout de suite, elle enleva ses talons qui lui faisait un mal de chien et en un instant elle se trouva plus petite que lui. Elle jurait, marmonnait et revint finalement vers lui, cette fois brisant la distance qui les séparaient avant de souffler « Tu n'étais pas n'importe qui Giles. » Oh ça non il n'était pas n'importe qui, il était la cause de l'emballement de son coeur, la cause de son envie soudaine d'attraper ses lèvres et de lui montrer qu'il avait plus que compter pour elle. |
| | | Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 20:49 | |
| ★★★ that awkward moment when you see your girlfriends little sister
Giles ignorait totalement pourquoi il s’était tant attaché à Valentina. Après tout leur escapade romantique n’avait duré qu’une simple semaine. Lorsqu’il lui avait tendu son briquet qu’elle lui avait poliment demandé alors qu’il fumait sagement devant l’hôtel, il s’était dit à lui-même qu’elle était d’une beauté rare, et lorsqu’il l’avait revu en compagnie de ses collègues elles aussi mannequins, il avait immédiatement remarqué qu’elle sortait du lot. Toutes ces filles étaient pourtant magnifiques, mais quelque chose en Valentina l’avait attiré dès le premier instant. Cependant, lorsqu’il avait passé sa première nuit avec elle, dans cette chambre d’hôtel de luxe, il ne s’était pas imaginé une seule seconde qu’elle ferait naître en lui des choses qu’il n’avait auparavant jamais ressenties. Il n’avait pensé un instant qu’elle pourrait le transformer en ce genre d’homme dont il avait l’habitude de se moquer. Le genre qui ferait absolument n’importe quoi pour une femme, si faible qu’il serait prêt à tout pour conquérir le cœur de sa belle. Il détestait au plus au point ces hommes qui perdaient toute notion de fierté pour une femme, aussi jolie soit-elle. Mais il avait dû se rendre à l’évidence et se l’avouer, elle avait provoqué en lui tout ce qu’il pouvait au préalable détester. Elle le rendait faible, si faible qu’il était prêt à remettre en question une relation d’un an avec une femme qu’il aimait. Elle lui faisait tout simplement tourner la tête. Charlie ne manquait, de son côté pas de charme, loin de là. Mais c’était différent. Bien qu’il se déclarait fou amoureux de Charlie, elle n’avait jamais provoqué en lui autant que ce que Valentina avait fait, et ce sans le moindre effort. Charlie représentait la femme parfaite, celle qui plait à vos parents, la femme bien sous tout rapport, qui a deux enfants, une grande maison et un chien. Giles s’y voyait déjà. Cette vie ne lui déplaisait d’ailleurs pas. Après tout, il y avait un temps pour tout et avoir cette vie aux côtés de Charlie représentait en quelque sorte la suite logique de leur relation. C’est d’ailleurs pour cela il avait pensé à l’épouser. Mais avec Valentina, c’était différent. Valentina n’avait rien d’une femme conventionnelle. Avec elle, les choses n’étaient pas de tout repos. Il s’était souvent imaginé une relation houleuse où les disputes seraient fréquentes mais où les réconciliations seraient magiques. Ses parents désapprouveraient surement leur relation et ils passeraient probablement leur temps à emprunter le mauvais chemin, la mauvaise route, mais d’une façon telle que cela les pousserait encore et encore l’un vers l’autre. C’était un cercle sans fin, un cercle vicieux. Valentina représentait clairement un danger pour lui, car il ne savait s’il pourrait vivre longtemps une relation aussi passionnelle, presque destructrice. Charlie représentait la raison, Valentina la passion. Et toutes deux étaient sœurs. Giles laissa échapper un soupire, ce que la vie pouvait être compliquée quand elle s’y mettait. Il était partagé entre ces deux voix dans sa tête. L’une d’entre elle lui interdisait formellement de monter ces escaliers et de rejoindre Valentina. Car il le savait, en la rejoignant à l’étage, il jouait clairement avec le feu. Il mettait en péril sa relation avec Charlie et une bonne partie de ses plans d’avenir. Mais, il y avait cette autre voix, cette autre part de lui-même qui l’attirait constamment vers Valentina. Il détestait cette voix qu’il tentait tant bien que mal de faire taire, en vain. Elle l’attirait comme un aimant et elle brouillait toute raison en lui. Cette voix ne cessait de lui répéter de suivre son cœur, de monter ces marches et de la rejoindre. Personne n’en saurait rien. Et puis après tout, une discussion ne faisait de mal à personne. Ca y est, il était convaincu. Voilà qu’il montait les escaliers pour rejoindre Valentina, sans trop savoir ce qu’il allait pouvoir lui dire. Le chemin lui sembla une éternité, tant qu’un nombre incalculable d’idées fusèrent dans sa tête sur ce qu’il allait pouvoir lui dire. Mais de toute évidence, on ne parvient jamais à dire ce que l’on veut. C’est pourquoi il avait balancé cette phrase sur sa soirée, phrase qui le trahissait immédiatement. Il regretta d’ailleurs de l’avoir prononcé seulement quelques secondes après. Voilà qu’il se sentait idiot. Il la fuyait du regard, alors que celle-ci semblait perplexe. Finalement, qui était-il pour lui reprocher d’avoir passé la nuit avec un inconnu ? Qui était-il alors qu’il n’avait passé qu’une misérable semaine avec elle il y a de cela plusieurs années ? Et qui était-il alors qu’il était actuellement avec une autre, qui plus est sa sœur ? Bien qu’il mourrait d’envie de lui exposer clairement son ressenti sur la question, Giles savait qu’il n’en avait pas le droit. Il savait qu’il ne pouvait jouer à l’attirer un peu plus vers lui alors qu’il s’apprêtait à se fiancer avec Charlie. Cette dernière lui avait répété à de multiples reprises le fait qu’elles étaient proches, comme les doigts de la main, qu’elles s’entraidaient et étaient toujours là les unes pour les autres. C’est pourquoi, le jeune homme savait pertinemment que Valentina serait incapable de faire de l’ombre à sa sœur, du moins pas volontairement. Il savait qu’elle serait incapable de lui faire du tord, surtout pour un garçon, quand bien même il espérait ne pas être n’importe quel garçon. « Est-ce que tes soirées avec Charlie sont bonnes ? » Ca, il ne l’avait pas volé. Cependant, cela ne l’empêcha pas de ressentir comme l’effet d’une gifle en plein visage. Il esquissa un sourire amer, alors qu’il semblait tout à coup passionné le parquet du sol de la chambre de Valentina. Il ne savait pas bien ce qu’il pouvait répondre à cela. Il avait envie d’être aussi cinglant qu’elle l’avait été avec lui mais il ne pouvait réellement l’être sans mentir ou sans entacher Charlie. Il ouvrit la bouche et sans la moindre réflexion il sortit une nouvelle phrase qu’il aurait probablement dû s’abstenir de dire. Comme à son habitude. « Moins bonnes depuis que tu as refait surface. » Navré de le reconnaître, mais Giles n’était que très peu éloigné de la vérité. En effet, le retour de Nolan, couplé de celui de Valentina avait semé une pagaille monstre au sein de son couple et leurs soirées n’étaient pas toutes rythmées par l’amour tendre des premiers jours. Giles passait bien plus de temps à son travail et Charlie semblait constamment ailleurs. Bien sûre, certains soirs, ils parvenaient à faire table rase du passé et à profiter pleinement de leur couple, mais ceux-ci se faisaient de plus en plus rares hélas. Giles décida de ne pas aborder le sujet Nolan, leur situation était déjà bien assez compliquée comme cela. C’est pourquoi il préféra pendant un instant se reporter sur la contemplation du parquet parfaitement bien ciré. Le silence commençait à lui peser, d’autant qu’il était parcouru d’une envie insoutenable de lui demander des comptes sur cette semaine qu’ils avaient vécu il y a tant de temps. Il ne lui fallut pas longtemps pour laisser ses questions internes s’exprimer à voix haute. En effet, de nouveau, il laissa échapper une interrogation qu’il s’était longtemps faite et qui avait été laissé en suspend pour durée trop conséquente. Avait-il compté pour elle ? Il fut dans un premier temps, presque fier de la voir surprise et déstabilisée. Ce n’était à l’ordinaire pas son genre d’être confuse devant qui que ce soit. Il esquissa un sourire alors que la situation n’avait rien d’amusante. Il se redressa et croisa les bras, plissant les yeux. Il avait le regard fixé en sa direction, impatient de connaître sa réponse. « Je ... » Elle avait bien du mal à cacher son malaise. Elle qui jouait toujours la carte de l’insolence avec lui, arborait une attitude totalement différente. Pendant un instant, Giles s’amusa de cette situation. Il soutenait son regard afin de la déstabiliser encore plus. Il fit un pas dans sa direction. Il venait officiellement de faire irruption dans sa chambre. « Tu crois peut être que je me régale, de te voir avec ma sœur à jouer au petit couple parfait. Tu crois peut être que tu n'étais juste qu'un étranger dans mon lit pour m'amuser, que c'est ça qui me dérange ? » Giles haussa les épaules, bien sûre que c’est ce qu’il croyait. Il avait pourtant longtemps espéré que ce n’était pas le cas. Mais il avait dû se rendre à l’évidence, s’il avait la moindre importance pour elle, elle aurait tenté de le joindre après leur départ. Et peut-être même que dans ce cas, elle ne serait pas partie comme la dernière des voleuses en ne lui laissant qu’un carton en papier sans la moindre originalité. « Oh ... Bien sûr que tu croyais ça.» Le jeune homme acquiesça immédiatement. « Bien sûre que c’est ce que je croyais, toute personne normalement constitué aurait cru ça. » Giles n’avait jamais été doué pour lire entre les lignes et surtout lorsque ces lignes étaient celles de filles. Il avait beaucoup de mal à comprendre le double sens de certaine de leur phrase ou de leur comportement. Mais il faut dire qu’en la matière, Valentina battait des records. Le ton était monté, tant que Giles prit soin de fermer la porte de la chambre. Cela ne traduisait bien entendu pas d’idée mal placée quant à la suite des évènements, il n’avait juste pas la moindre envie qu’ils soient entendus. Valentina bougonnait dans son coin, jouant avec ses cheveux. Giles le savait, elle était nerveuse. Ce n’est que quelques secondes après qu’elle se décida à reprendre la parole. Elle s’était avancée vers lui et avait lâché les mots qu’il avait rêvé d’entendre depuis le soir où elle s’était enfuit de leur hôtel : « Tu n'étais pas n'importe qui Giles. » Dans un premier temps, les mots de la jeune femme le troublèrent. Il avait imaginé tant de fois qu’elle en viendrait à ces mots qu’il ne sut réellement comment réagir. De plus, elle s’était approchée si prêt, qu’il en eut le souffle coupé. Elle provoquait toujours ce genre de réaction en lui. Il baissa les yeux et marmonna quelques mots inaudibles, laissant la panique l’envahir. Puis dans élan indescriptible, il parvint à lever les yeux vers elle et à lui faire face. « Alors pourquoi ? » souffla-t-il doucement. « Pourquoi être partie de cette chambre d’hôtel en me laissant pour seul au revoir ton stupide mot que tu dois probablement laisser à tous les autres ? » Giles effleura la main de Valentina par maladresse. Des frissons lui parcourent tout le corps sans qu’il ne parvienne à les maitriser. Elle était en train de le rendre fébrile, faible comme elle le faisait finalement à chaque fois sans réel désir de le provoquer. Sa simple présence, son simple regard suffisait à le faire craquer. Il marqua une pause, posant ses yeux dans les siens. Voilà qu’il se laissait embarquer par ses yeux noisette, comme hypnotisé par sa beauté. Il venait de faire un effort supplémentaire vers elle, ils étaient dorénavant si proches qu’il pouvait sentir son souffle se heurter contre sa peau. Leurs lèvres se touchaient presque. Et au moment où il allait définitivement succomber à cette tentation qui le rongeait depuis la seconde où il l’avait revu dans ce restaurant, il s’arrêta. « Tu mens. » lâcha-t-il alors sans en expliquer dans un premier temps la signification. Cette accusation lourde de conséquence lui avait échappé mais il ne s’en voulait absolument pas. Il avait exprimé le fond de sa pensée alors qu’il était prêt à craquer et à la croire. Un renversement total des circonstances en somme. « Si je comptais un temps soit peu pour toi, tu ne serais pas partie comme ça de l’hôtel, et tu aurais tenté de me joindre. » Il recula, préférant retrouver une distance de sécurité entre eux, assez grande pour ne pas à nouveau succomber devant elle. Il fit quelques pas nerveux dans la chambre de la brune sans lui accorder le moindre regard. « Je devrais rejoindre Charlie… » Finit-il pas dire sans réellement le penser. Il n’avait pas la moindre envie de retourner faire comme si de rien était autour d’une table totalement ignorante de ce qu’il venait de se passer mais il savait que s’il espérait qu’elle le contredise sur ses derniers propos, il allait être déçu.
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| | | Valentina Hamilton
PROFILDear DiaryNoteBook: Tes pêchés mignons: Your dream: si beaucoup rêve du prince charmant, moi je rêve du métier de mes rêves RPG › points : 114 › crystal spring since : 15/11/2013 › commérages : 289 › pseudo : foolish blondie (tica) › célébrité : nina dobreva › crédits : soapflaws (avatar) foolish blondie (gif) tumblr (sign)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 20:55 | |
| ›››happy ending ? there are no happy endings. endings are the saddest part, so just give me a happy middle and a very happy start. foolish blondie (gifs) Il se trouvait là dans sa chambre, et tandis qu'ils se trouvaient une nouvelle fois tout les deux, elle ne pouvait retenir ce flot de souvenir qui venait une fois de plus la bouleverser. Elle ce souvenait du premier regard qu'ils avaient échangé, elle n'avait pas sentit directement les ennuis qu'il allait lui poser. Elle avait la tête pleine, elle portait encore les vêtements avec lesquels elle venait de défiler, elle avait tout simplement besoin de sa dose de nicotine pour amorcer le reste de la journée. Quand il lui avait tendu son briquet, elle avait alors pour la première fois effleuré ses doigts et c'était là qu'elle avait ressentit cette même électricité qu'elle sentait courir le long de son échine maintenant. Des petits amis elle en avait eu, plus que pas assez, mais aucun n'avait jamais posé sur elle le regard qu'il avait eu son égard, personne ne l'avait fait brûler de l'intérieur de la même façon qu'il l'avait fait en l'espace d'un instant. Elle c'état perdu dans un monde qu'elle ne connaissait pas avec lui le soir même, et avec lui tout avait été différent elle avait eu l'impression qu'il la connaissait, qu'il savait qui elle était, et avec lui elle n'avait pas eu honte d'être au naturel. Elle avait été une jeune fille souriante, heureuse, elle avait mentit, elle avait joué avec le temps en espérant en glaner le plus possible. Elle avait rit dans le creux de son coup, elle c'état blotti contre lui ne souhaitant jamais être éloigné, elle avait rit comme une gamine, elle ce souvenait de ses doigt contre sa peau et tout cela semblait faire partit d'un rêve, d'une autre vie. Elle ce souviendrait toujours de ce jour, lorsque devant retourner à la réalité le temps de quelques heures elle c'était levée et l'avait regarder dormir. Elle avait pensé qu'elle avait eu tant de chance de le rencontrer, elle avait pensé à comment elle allait agir elle allait leur dire qu'elle était vraiment malade - elle trouverait bien un médecin à embobiner - et leur annoncer qu'elle les retrouveraient plus tard à New York puisqu'ils étaient censés s'y rendre pour un prochain défilé. Elle était arrivé sur place, prête à jouer la parfaite malade quand elle avait vu Nadya, leur patronne, leur bourreau. Jamais elle n'oublierais ses mots « Tu n'est qu'une gamine idiote, aveuglé par le beau sourire d'un golden boy. » jamais sans répartie, elle c'était apprêté à lui répondre mais c'était arrêté dans son élan. Elle allait lui dire qu'elle avait tort, elle allait monter au créneau pour lui dire que c'était elle l'idiote, qu'il n'était pas qu'un homme parmi tant d'autres, que c'était différent mais c'était tut ce rendant compte elle même de ce qui était en train de ce passer. Elle était en train de tomber amoureuse de ce garçon qu'elle avait laissé endormit à l'hôtel, elle qui avait rit à tout ceux qui affirmait que tomber amoureux ne prenait que quelque secondes, et qu'on en avait pas le contrôle, elle c'était toujours vanté de ne pas être comme ça, d'être l'exception à la règle. Elle était redescendue sur terre, elle avait comprit que ce ne pouvait continuer, elle ne savait pas si elle devait à présent prendre en compte la peur, la vanité ou la fierté mais elle avait compris que ce n'était pas possible. Peut être n'était-elle pour lui qu'une escapade dans le temps, elle avait prit le loisir de s'imaginer comment pourraient être les choses entre eux si il y'avait plus qu'un simple coup de coeur de son côté à lui. C'était incompatibles, ils étaient incompatibles sans même s'appuyer sur le fait qu'il était plus vieux qu'elle il y'avait une évidence qui prônait sur le reste, jamais elle ne serait capable de ce lancer dans une relation car elle ne savait pas comment ça pouvait marcher, pire encore toute relation sérieuse était incompatible dans son métier. C'était un fait, être mannequin, le genre de mannequin dont l'on aime montrer les formes au monde entier ne pouvait pas aller avec le fait d'avoir un petit ami. Elle pensait déjà à tout, à lui comme un petit ami, une pensée qu'au fond elle appréciait mais que la clarté avec rapidement bafoué. Elle avait fuit plutôt que d'affronter son regard, elle avait prit la fuite comme une lâche, et l'avait regretté depuis. Et la vie le remettait dans son chemin, elle était aujourd'hui si différente de la personne qu'il avait connue et lui devait être aussi différent, mais la différence la plus important était qu'il était maintenant avec Charlie. Sa Charlie, sa grande soeur, cette fille qu'elle aimait et admirait tant ... Mais que faisaient-ils maintenant ? Ils étaient là, face à face, tentant de trouver un terrain d'entente entre l'hypocrite sympathie et les hurlements. Si par bien des fois elle avait prouvé qu'elle ne ce laissait jamais démonter, elle n'était pas sûr d'être aussi forte face à lui « Moins bonnes depuis que tu as refait surface. » Une fois de plus ses paroles l'avait a la fois réjouis, et blessée au plus profond de son âme. Elle était la fautive, elle méritait de souffrir mais qu'entendait-il par là ? Elle n'avait pourtant pas lâché son regard, elle ne pouvait plus baisser les yeux maintenant. Elle sentait en elle tellement de sentiments différents qu'elle ne savait plus vraiment sur quel pied danser, une part d'elle même voulait lui cracher à la figure qu'il n'avait été qu'un idiot parmi tant d'autres et qu'aujourd'hui il n'était pas le petit ami de sa soeur mais cela aurait été un énorme mensonge. Et aussi étrange qu'il pouvait y paraître, elle ce savait incapable de mentir, et c'était pour cette raison qu'elle lui avait lâchement laissé une carte ce jour là ... Comment n'aurait-il pu ne pas croire qu'il ai compté ne serait-ce qu'une seconde ? Elle avait laissé toute les preuves pour lui faire croire cela, sans même le vouloir réellement dans un sens elle c'était imaginé que les choses changeraient, qu'ils se retrouveraient. Plusieurs fois elle avait été a deux doigts de l'appeler, mais alors elle ce persuader qu'elle n'en avait pas le droit qu'il devait avoir refait sa vie. Et aujourd'hui ils se retrouvaient vraiment ... « Bien sûre que c’est ce que je croyais, toute personne normalement constitué aurait cru ça.» Il n'était pas un type tordu, il n'était pas aussi mal foutu qu'elle dans sa tête, pendant des années entières elle avait été persuadé qu'elle ne valait pas la peine, qu'elle n'était pas plus importante que qui ce soit. Les hommes ont souvent été des cons avec elle, avant qu'elle ne sache comment prendre le dessus. Mais Giles ne faisait pas partit de la plupart des hommes, et n'avait jamais fait partit de cette catégorie là. Elle ne pouvait plus tenir, elle ne pouvait plus mentir elle lui devait la vérité, elle laissa son sang froid déraper, elle lui avoua qu'il n'était pas n'importe qui à ses yeux sans pour autant lui dévoilé toute la partie cachée de l'iceberg. Mais a peine avait-elle dit ses mots qu'elle les avaient déjà regrettés, non pas qu'ils n'étaient pas réels bien au contraire, mais parce que cela allait certainement compliquer les choses à nouveau ... Il était si prêt d'elle maintenant, trop prêt, qu'elle pouvait sentir dans son coup le souffle du jeune homme, ce contact la rendait folle et elle ne ce sentait plus capable de résister bien longtemps. Leurs regards ce rencontrait plus près que toute les autres fois, elle pouvait voir à nouveau le regard dans lequel elle avait finit par se perdre plus d'une fois des années auparavant. « Pourquoi être partie de cette chambre d’hôtel en me laissant pour seul au revoir ton stupide mot que tu dois probablement laisser à tous les autres ? » la réflexion l'atteignit en plein coeur. Elle resta à nouveau sans voix, elle n'était jamais sans voix, et le regardait toujours. Il toucha sa main surement sans le vouloir, et ce simple contact eu pour simple effet de la faire frissonner avant qu'elle ne l'éloigne rapidement. Seulement le reste de son corps ne bougea pas restant toujours plus près de celui de Giles, c'était inconcevable pour elle de rester là mais elle ne pouvait plus partir comme embarqué par son regard, prête à ce laisser échouer contre ses lèvres. Elle n'était pas capable de lui répondre, elle était incapable à cet instant même de construire une phrase. Elle ce sentait portée par une force invisible, elle était prête a succomber oubliant un instant tout les drames que cela pourrait causé. « Tu mens. » il c'était éloigné d'elle, et elle avait alors sentit l'oxygène lui manquait tout à coup. Elle n'eu pas le temps de ce reprendre, qu'il l'accusait a nouveau de l'avoir abandonné, de n'avoir jamais tenté de le joindre et elle le regardait cherchant à savoir si elle devait pour la première fois de sa vie jouer la carte de la franchise. A la fois blasée et brisée elle avait a nouveau chercher son regard, elle avait a nouveau avancé et lui avait déballé toute la vérité. « Que veux-tu que je te dise Giles ? Qu'es-tu prêt à entendre vraiment ?» elle ne laissait pas paraître cette fêlure qui se trouvait là dans sa poitrine, parce qu'elle n'aimait pas qu'on la voit ainsi, c'était montrer qu'elle était faible, et elle ce le refusait. Pourtant, aujourd'hui les choses étaient différente si elle c'était promis de ne jamais lui adresser la parole de façon sincère pour le bien de sa soeur, l'espace d'un instant elle sentit qu'elle lui devait la vérité. « J'était ensevelit par des sentiments que je ne connaissait pas, je me croyais invincible et solitaire avant que tu débarque dans ma vie. Une semaine ... Une malheureuse petite semaine et je ne pouvais plus m'imaginer vivre sans toi.» elle ne baissa pas les yeux, elle ne les baisserait plus maintenant elle assumerait ses actes, elle ne serait plus la gamine fragile qui avait prit la fuite ce jour là. Elle c'était arrêté, elle savait qu'elle ne pouvait pas ce risquer à nouveau à être aussi proche de lui. « C'était trop pour moi, je n'étais pas prête a accepter le fait que j'était tombée amoureuse en si peu de temps. Il y'avait tellement de choses qui faisait que je ne pouvais pas l'être ... Alors oui, j'ai été lâche et croit moi je l'ai regretté, jamais je n'aurais du te laisser ce mot mais je savais que si je t'avais eu en face de moi je n'aurais jamais pu m'éloigner.» sa voix ne tremblait pas, pourtant lorsqu'elle avait retrouvé les bras de Maddie après l'avoir quitté, sa voix n'avait cessé de trembler tandis qu'elle lui racontait tout. Elle esquissa un sourire ironique, attrapa son téléphone ou se trouvait toujours le numéro de Giles qu'elle avait voulu appeler des milliers de fois. « J'ai tenté de te joindre tellement de fois, seulement qui est ce que j'étais pour prétendre t'appeler comme si de rien n'était, alors je me suis dit que c'était mieux comme ça. Je ne m'attendais pas à ce que tu déboule, égal à toi même aux bras de ma soeur ... » Elle le regarda en haussant les épaules. Elle avait eu si peur pendant toutes ses années, et elle était consciente qu'elle était la seule fautive dans cette histoire que plus d'une fois elle avait fait les mauvais choix, des mauvais choix dont il n'avait pas à subir les conséquences. Aussi quand il déclara qu'il devait rejoindre Charlie, même si tout son coeur et son corps voulait lui dire le contraire elle laissa échapper dans un souffle « Tu le devrais en effet. » elle ce détournait déjà de lui, elle avait besoin d'air. |
| | | Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: Re: #52 - i just want to be the girl you like ★ giles and valentina Ven 28 Mar - 21:06 | |
| ★★★ that awkward moment when you see your girlfriends little sister
Personne n’a jamais su expliquer ce pourquoi les hommes et les femmes s’évertuent à être attirés vers la personne qu’il ne faut pas, vers la personne qui vous rejette. Giles s’était toujours demandé pourquoi ce fameux dicton ô combien réputé du « suis moi je te fuis, fuis moi je te suis » marchait tant avec lui. Il avait eu des relations, un certain nombre, mais c’était toujours la même histoire. Elles s’attachaient et lui n’y parvenait pas. Pour la simple et bonne raison qu’il avait toujours sur ses lèvres le goût de celles de Valentina. Elle l’avait pourtant lâchement abandonné, elle l’avait laissé comme un moins que rien sans la moindre nouvelle dans cette chambre d’hôtel vide et n’avait plus jamais donné signe de vie. Il avait compris par ce départ précipité qu’il n’avait été qu’une distraction pour elle mais, hélas, elle n’avait pas été que cela pour lui. Il n’avait cessé de penser à elle sans être capable de l’expliquer. Elle l’avait clairement rejeté mais lui s’était accroché. Il savait que ce n’était pas l’attitude à avoir, que les hommes amoureux n’ont au préalable rien d’attendrissant, que les femmes préfèrent les hommes inatteignables, pour lesquels il faut constamment se battre, mais il n’y pouvait rien, il était attiré vers elle comme vers un aimant. Il n’arrivait plus vraiment à contrôler ce qu’il ressentait pour elle. Il avait certes eu peur de ce trop plein de sentiments qui s’étaient développés en si peu de temps mais il se souvenait encore des paroles de son père, à propos de sa rencontre avec celle qui avait longtemps été sa femme. Un coup de foudre lui avait-il dit. Giles avait souri, attendri mais peu convaincu de la véracité de la chose. Il n’y croyait pas, il ne croyait pas au coup de foudre ni même à l’amour éternel, et ce jusqu’à ce qu’il rencontre Valentina. Elle avait fait naitre tellement de sentiments inconnus en lui, elle l’avait profondément changé et il avait aimé ça. Il avait aimé cette excitation, cette boule au ventre qu’il avait à chaque fois qu’il devait la retrouver dans cette chambre d’hôtel. Il avait tant aimé qu’il s’était décidé à affronter ses peurs et à parvenir à ne pas fuir comme il l’aurait fait avec n’importe quelle autre fille. Mais finalement, c’est elle qui avait fui. Il ne pouvait lui en vouloir car il avait souvent fait la même chose. Sauf qu’il essayait tout de même de faire les choses avec un peu plus de franchise. Oui, il fuyait souvent, mais il accompagnait cela d’une discussion plus ou moins houleuse. Depuis le jour où il avait retrouvé le mot de la brune, il était devenu en quelque sorte allergique à toute forme de fuite en ne laissant qu’un mot sans la moindre originalité. Il préférait de loin annoncer à la fille qu’il n’avait pas envie de poursuivre, quitte à se prendre une claque en plein visage que de partir comme un voleur. Il était devenu plus honnête qu’on aurait voulu qu’il soit. Et aujourd’hui, alors qu’il se retrouvait devant Valentina, toutes ses bonnes résolutions étaient en train de partir en fumée, réduites à néant par les beaux yeux de cette femme. Il était en train de faire tout ce qu’il détestait que l’on fasse, mentir. Non seulement il se mentait à lui-même, tentant par tous les moyens d’assimiler qu’il ne ressentait plus rien pour Valentina, qu’il avait définitivement tourné la page de leur histoire inachevée ; mais il mentait aussi et surtout à Charlie. Elle qui croyait qu’il était sagement en train de passer un appel pour le boulot, elle qui discutait sans le moindre doute avec sa sœur dans le jardin, entourée de sa famille. Elle était à des années lumières de se douter qu’il se trouvait à l’étage avec sa petite sœur, prêt à faire absolument n’importe quoi. C’est pourquoi, lorsque Valentina lui révéla qu’il n’avait pas été n’importe qui pour elle, il préféra ne pas la croire. C’était plus facile et ça l’arrangeait finalement bien pour se déculpabiliser d’une quelconque trahison envers Charlie. Il s’était contenté d’observer les faits, elle était partie de la chambre d’hôtel en ne lui laissant qu’un stupide mot. Il n’avait cherché plus loin. Certes, il s’était souvent imaginé qu’elle avait partagé une once de sentiment avec lui, à de nombreuses reprises même, mais là, devant le fait accompli, c’était à son tour de reculer. Il ne pouvait se résoudre à faire à Charlie ce qu’il aurait absolument détesté qu’on lui fasse. Alors il avait reculé parce qu’il était bien trop prêt de Valentina. Il savait qu’ainsi, il finirait par oublier toutes ses concessions, qu’il finirait par envoyer tout valser et par faire ce qu’il avait toujours finalement voulu refaire. Il avait soupiré, lassé d’être tiraillé entre tant de sentiments contradictoires et avait passé nerveusement la main dans ses cheveux courts. Il ne savait plus quoi faire. Il faisait les cent pas dans la pièce, pourtant petite, regardant partout sauf vers Valentina. Mais celle-ci réussit à nouveau à capter son regard en reprenant la parole. « Que veux-tu que je te dise Giles ? Qu'es-tu prêt à entendre vraiment ? » Giles n’avait pas la réponse à cette question. C’était bien ça le problème. Il leva les yeux vers elle et haussa les épaules, n’étant définitivement pas certain de la réponse qu’il devait lui fournir. « J'étais ensevelie par des sentiments que je ne connaissais pas, je me croyais invincible et solitaire avant que tu débarques dans ma vie. Une semaine ... Une malheureuse petite semaine et je ne pouvais plus m'imaginer vivre sans toi.» Giles s’attendait à tout sauf à ça. Il s’était arrêté net dans la pièce et avait affronté son regard. Il cherchait dans ses yeux une faille, quelque chose qui lui dirait si elle mentait ou si elle était belle et bien sincère. Il fut frappé par l’honnêteté de son regard. Elle avait continué, continué de déballer toute cette vérité qui n’était pas forcément bonne à prendre pour la stabilité de son couple. Giles était resté longuement resté silencieux, la laissant parler, la laissant dire ce qu’elle avait finalement sur le cœur depuis tant d’année. Puis elle détermina son monologue en tentant de se donner une excuse au fait qu’elle ne l’ait jamais recontacté. Après ce qu’elle venait de dire, Giles se fichait bien du pourquoi du comment. « Et tu as pensé à ce que moi je ressentais ? » lui demanda-t-il simplement, oubliant à nouveau qu’il y avait un monde autour d’eux. Il fit quelques pas en sa direction. « J’aurais pu fuir moi aussi parce que j’avais peur de ce que je ressentais pour toi, mais je ne l’ai pas fait ! » Son ton ne traduisait plus la moindre animosité, il avait simplement envie de lui dire la vérité à son tour, de répondre à sa franchise. « J’ai pas arrêté de penser à toi pendant des mois après que je sois rentré. » Si elle avait décidé d’être sincère, il pouvait à son tour l’être aussi, bien qu’il n’était pas certain qu’elle ne sache pas déjà tout ce qu’il lui disait. « J’ai réussi à passer à autre chose uniquement grâce à Charlie, mais à l’évidence, je me leurrais. » Giles haussa les épaules, il en avait assez dit. Il savait déjà qu’il avait dépassé les limites qu’il s’était juré de ne pas franchir avec Valentina, pour le bien de son couple et pour le respect qu’il avait envers Charlie. C’est pourquoi il se résigna et se décida à rejoindre la rejoindre. « Tu le devrais en effet. » Valentina semblait à l’évidence penser la même chose. Giles lui jeta un dernier regard avant de se diriger vers la porte. Il fallait qu’il rejoigne Charlie et oublie toute cette conversation au plus vite. Il posa sa main sur la poignée, afin de l’ouvrir mais au moment de l’ouverture, il s’arrêta. Il resta statique pendant quelques secondes, dos à Valentina, de nouveau tiraillé. Puis sans réellement savoir ce qu’il faisait il se tourna et s’avança précipitamment vers Valentina. Il s’arrêta face à elle et lui attrapa la nuque. Dans un mouvement soudain et totalement irréfléchi, il vint à la rencontre de ses lèvres. Il ne saurait dire pour qui ni pourquoi mais il avait eu ce besoin irrésistible de l’embrasser. Cela faisait si longtemps qu’il avait oublié à quel point il pouvait apprécier ses baisers. Il profita longuement de ce moment où le temps avait l’air de s’être arrêté puis il lui laissa reprendre son souffle. « J’avais besoin de le faire. » souffla-t-il doucement avant de faire quelques pas en arrière et d’enfin quitter la pièce, afin de rejoindre les festivités.
RP TERMINE
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