NOM + Salander. Parce qu'elle n'a pas le choix, parce que dans le fond, elle est forcée de portée un nom qui dans le fond n'est rien. Ca sonne creux, c'est vide. Ca ne veut rien dire. Tout comme elle. Elle porte un nom vide de sens. Même si son prénom rappelle l'héroïne des livres de Stieg Larsson, elle n'est pas aussi forte que Lisbeth. Elle n'est même pas capable de faire la moitié de ce qu'elle fait. PRÉNOMS + Elizabeth, mais elle n'aime pas son nom. Elle le fuit, ça lui rappelle trop de chose, ça lui rappelle un peu plus tout ce qu'elle veut fuir. Elle n'aime pas, parce que la peur est là. Elle n'aime pas, parce que dans le fond, la voix grave de son père ne l'appellera plus Elizbateth ÂGE + Vingt ans. C'est long, mais c'est court à la fois. Elle n'a pas peur de ça, de vivre. Elle essaie de faire avec, de vivre comme elle peut. Comme toujours. DATE & LIEU DE NAISSANCE + le vingt-et-un décembre mille neuf nonante quatre. Etats Unis, La Louisiane, Crystal Spring. STATUT CIVIL + En couple de l'un, mais amoureuse d'e l'autre, on peut dire compliqué ? Mais si rien n'est construit encore, on ne sait pas, elle ne sait pas. Elle a les papillons, même si ce n'est pas pour celui qu'elle devrait. Mais l'amour frappe, l'amour tombe sur nous sans prévenir, sans crier gare. Parce que ça reste comme ça. Parce que le coeur qui bat fort nous fait vivre un peu plus, nous presque aimer la vie. MÉTIER/ETUDE + étude artistiques, parce que c'est toujours ce qu'elle a voulu. L'art. Vivre d'eau fraiche et de liberté. Elle aime la liberté artistique à défaut d'avoir la liberté de vivre. GROUPE + under pressure. UDE + réponse. GROUPE + réponse.[/size][/justify]
✚ Love Is A Four Letter Word.
TU AS DES MAUVAISES HABITUDES? ✚ L'essentiel dans cette partie étant tout simplement de nous en dire le plus possible sur votre personnage. Parle nous de son caractère, de ses manies, de ses tocs...
✚ Details In The Fabric
« Je déclare le divorce aux tort exclusifs de monsieur Andrew Salander. Il sera condamné à payer une pension alimentaire pour sa fille de 1,093.87 dollars (800euros). La garde exclusive revient à la mère, Amanda Salander, le temps que monsieur se fasse suivre pour son alcoolisme. Nous réexaminerons la garde de votre fille à ce moment là. Quand au patrimoine du couple, il sera séparé en deux part équitable, et madame gardera la maison, vu que c'est un héritage. Bonne journée. »
Et le marteau frappe pour annoncer la sentence. Si Amanda est une mère comblée qui serre Elizabeth, sa fille de un an et trois mois dans ses bras, Andrew, lui, est incapable de dire au revoir à cette étincelle qui lui donnait la force de vivre. Elizabeth était la seule chose qui le rendait doux. Presqu'aimant envers cette femme avec qui il a partagé plus de cinq sa vie. Il sent seul, maintenant. Il n'a plus personne pour qui compter, et plus personne sur qui compter. A la sortie de tribunal, il s'effondre, triste et désemparé. La mère, elle, passe au-dessus de lui, elle n'aime plus cette homme qu'elle aimait, mais sa fille pousse un cri. Une envie d'être dans les bras de son père. Elle s'arrête, et regarde cette enfant qu'elle aime, un léger sourire. Elle dépose un baiser sur le front de sa fille et laisse le père la prendre. Le père serre son enfant en larmes, il lui promet qu'il viendra quand il pourra. Qu'il se soignera. Et aussi, qu'il aime Elizabeth, plus que sa propre vie. Mais, des promesses, il n'en tiendra qu'une. Celle des sorties accompagnées d'une assistante sociale, avec sa fille. L'alcool ? Impossible. Il l'aime tout autant que sa fille, et puis, sans lui, peut-être qu'il n'aurait pas eu le courage d'enlever sa propre fille. Même le désespoir d'une troupe ne lui aurait pas suffit, s'il l'aurait été sobre. Pour lui, Elizabeth était la seule chose de bien qu'il ai faite. Son mariage raté, sa vie, son boulot. Sauf sa fille. Elle a trois ans, elle riait, elle le prenait dans ses bras. Elle le considérait pour ce qu'il était. Même si sa mère a entamé de longues recherches, des appels à l'aide, les conférences, il n'a jamais cédé, il ne voulait plus être séparé d'elle. Et puis, la vie seule dans cette cabane au fond de la forêt ne lui a jamais plu plus qu'il ne le pensait. Vivre en Hermite, dans la forêt, avec sa fille. Ca ne lui plait plus. Ce petit bout de vie qui n'était qu'à lui. Il l'aime sa fille, ne vous méprenez pas. Il ne se rendait pas compte de cette vie qu'il lui offrait n'était pas un paradis, il volait pour elle, parfois, ils leur arrivaient de manger ce qu'ils trouvaient dans les bois. La vie, elle est simple, avec son père. Mais ce n'est pas une vie, et il le sait. C'est pour ça que quand elle a eu sept ans, il l'a ramené en ville, chez sa mère, avant de se jeter d'un pont. Il ne pouvait pas offrir la vie qu'il voulait à sa fille, et vivre seule avec elle ne lui apportera pas tout ce qu'elle voulait. Il a préféré mourir, que de vivre sans elle. Même si on a jamais retrouvé le corps, on a gardé l'idée de la mort d'Andrew.
Mais Elizabeth revient à la vie réelle, et elle a du mal. Oui, du mal. Du mal à être comme les autres. On dit qu'un enfant a plus de chance de s'adapter qu'un adulte. Mais elle, elle sait que rien ne sera plus pareil. Elle ne verra plus son père, sa mère lui a dit. Papa n'est plus là. Et puis, sa mère aime un autre. Daryll. Daryll, elle ne l'aime pas. A la façon dont il sert la main de maman, aux sourires forcés qu'elle fait parfois. Ne pensez pas qu'une enfant ne voit rien, bien au contraire. Elle est du genre à regarder, à faire attention aux détails. Et Daryll est un homme plein de détails. Du haut de ses six ans, elle a vu que ce qu'il y entre sa mère et lui, c'est mauvais. Elle a décidé de ne pas l'appeler papa. Parce qu'il n'est pas son père, et qu'il ne lui attire aucun sympathie. En gros, elle décide de lancer la guerre. Guerre silencieuse qui a juste commencé par des jouets placés par ci, par là, pour que Daryll tombe. Ce qui arrivait assez souvent. La nourriture lançait "sans faire le faire exprès", et tout des choses innocentes aux yeux de tous qui démontrent qu'une chose : l'intelligence d'Elizabeth. Et d'ailleurs, ses résultats depuis qu'elle est entrée à l'école le montre. C'est une bonne élève. Une très bonne, d'élève. Mais vite, elle remarque que ça mène nul part, d'être première de classe, surtout qu'à la maison, on ne voit pas les efforts qu'elle fait, ce dont elle est capable. Daryll et Amanda, c'est l'amour faussement fou. Un couple qui donne l'illusion de la perfection. Mais la perfection a une défaut, Elizabeth. Alors qu'à l'âge de onze ans, elle a compris que cette famille n'est plus la sienne, et qu'elle ne l'a jamais été, elle a aussi compris de quoi était capable le mari de l'ex-madame Salander. Une main levée pour mieux s'abattre sur le visage de sa femme, sans compter le reste des coups. Elle assistait à cette scène, et aujourd'hui, elle pourrait la redessiner coup crayon par coup de crayon. Elle s'est offerte une cachette de choix, la malle à linges sales, quand Daryll s'est mise à la chercher. Et depuis, elle a son corps qui tremble quand elle le voit. Pour la première fois en onze ans, elle ressentit quelque chose de nouveau, et qu'elle ne sait pas expliquer : la peur. Sentiment qui la prendra souvent jusqu'à la fin de ses colères, de peur que Daryll ne vienne lui faire comprendre qu'elle a le droit d'avoir peur. Réellement. Mais il ne lui a jamais rien fait, jusqu'à ses douze ans. Il a attendu un an pour montrer qui il est vraiment. Qui il peut être. Elle lui a juste dit non, avant de se retrouver dans un lit d'hôpital. Elizabeth a vu sa mère prendre le dessus, devant tout le monde, elle a demandé le divorce. Elle a demandé qu'il lui rende sa liberté, et elle obtenu gain de cause, une nouvelle fois. Sa mère est comme un tank, elle avance. Elle écrase tout sur son passage.
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