cassie ⊱ don't matter if i fall from the sky ; these wings are made to fly

cassandre "cassie" andréa lawrence
Elle cache tout derrière des rires car c'est plus simple, et les gens posent beaucoup moins de questions. Quand on la regarde trop longtemps dans les yeux, elle dévie les siens pour ne pas qu'on voit qu'elle est, dans le fond, fragile et dans un mal être total. Elle peut être libre, tout faire pour réussir mais elle a peur, et elle stagne dans un désarroi total. Elle n'est pas plus conne qu'une autre, mais mettre un pied devant l'autre et recommencer, ça lui est impossible, même des béquilles n'y font rien. Elle ne s'intéresse pas aux gens car elle ne veut pas qu'on lui retourne les questions où elle ne saura pas quoi répondre et ou elle rougira de honte de n'avoir qu'une vie triste et monotone. Elle s'empoisonne toute seule et le pire c'est qu'elle s'en rend bien compte mais la paralysie bloque tout..

NOM + Lawrence, un nom dont elle est fière. PRÉNOMS + Elle s'appelle Cassandre en réalité, mais on l'a toujours surnommé Cassie elle est donc plus habituée à ce qu'on l'appelle ainsi. Elle n'entend son prénom entier que lorsqu'il s'agit de choses officielles. Son second prénom quand à lui était celui de sa grand mère maternel, qui s'appelait Andréa. ÂGE + Elle à 24 ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE + elle est née ici à Crystal Spring, le 24 Juillet 1989. STATUT CIVIL + elle c'est fiancé avec son meilleur ami Jason, elle pensait qu'elle l'aimait et qu'ils pourraient former une très belle famille ensembles un jour. Et puis elle l'a surpris en train de la tromper, en soit elle ne lui en à pas voulu et c'est à ce moment là qu'elle a comprit qu'ils n'étaient peut être pas faits pour être ensembles. pourtant elle n'a pas eu le courage de le lui dire avant de repartir pour une mission de huit mois. c'est là qu'elle à rencontré celui qui aujourd'hui fait battre son coeur, mais il faut croire que les choses sont toujours compliquées. MÉTIER/ETUDE + Elle n'est pas une Lawrence pour rien, quand on naît avec ce nom de famille on fait face à un certain héritage. Elle n'a jamais été très école, un peu rebelle à sa façon, elle n'a jamais voulu faire de grandes études comme l'aurait souhaité sa mère. Quand elle à eu 18 ans elle s'est engagée dans l'armée, parce que c'était ce qu'il fallait faire, ce qu'elle voulait faire. Et même si cela n'allait ni à sa mère, ni à son frère elle n'en à eu rien à faire. Si son nom n'était pas inconnu de par son père et son frère avant elle, elle a tenu à prouver qu'elle était faîte pour ça. Elle est aujourd'hui Lieutenant dans la Air Force. GROUPE + Bohemian Rhapsody.

✚ Love Is A Four Letter Word.

TU AS DES MAUVAISES HABITUDES? ✚ elle a toujours été un vrai garçon manqué, les jupes ça n'a jamais été ce qu'elle portait toujours habituée à être plus jean et basket ✚ si beaucoup de filles jouaient aux poupées, elle préférait jouer au basketball avec ses copains ✚ elle connaît sa meilleure amie depuis la plus tendre enfance et si elles ce sont plusieurs fois disputées elles ce sont toujours réconciliés, Hales est aujourd'hui un des piliers de sa vie ✚ elle porte toujours le pendentif que son père avait mis de côté pour elle, et que sa soeur lui a donné lorsqu'elle en avait 13 ✚ sa passion c'est de voler, quand elle a réussit à entrer dans l'armée elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle allait ensuite avoir de pouvoir apprendre à voler ✚ elle à une vrai passion pour les avions ✚ elle est très têtue, et ne change jamais d'avis si vous y arrivez c'est que vous avez un très bon contre argument ✚ elle est fiancée, oui. elle l'aimait, ils ne savaient pas ce que le lendemain leur réserverait, et puis qu'il y'a t-il de mal à vouloir épouser son meilleur ami ? le truc c'est qu'il l'a trompée, elle ne lui en à même pas parlé ni ne lui en à voulu ✚ si elle n'avait pas rencontré Aaron peut être serait-elle mariée aujourd'hui ✚ loin d'être le genre de fille a croire en l'amour au premier coup d'oeil, ou bien la passion que cela peut engendrer sa vision des choses à changer depuis quelque temps ✚ elle est depuis quatre ans déjà impliquée dans une relation qu'elle garde secrète à sa famille, secrète car l'homme en question est son supérieur, il est plus âgé qu'elle et qu'elle sait que ni sa mère ni son père n'apprécieront cela. de plus fait important il est son supérieur, ce qui empêche techniquement toute relations entre eux, mais ils ont essayés plus d'une fois de ce séparer en revenant toujours dans les bras de l'autre ✚ elle est allergique à la banane, si elle ne fait que la toucher elle gonfle de façon automatique ✚ elle ne se maquille jamais, ce n'est pas nécessaire dans les airs, mais quand elle doit le faire pour une soirée elle n'utilise que du crayon et une simple touche de rouge à lèvre, elle préfère largement rester naturelle ✚ si elle est un vrai garçon manqué, cela ne change pas le fait que comme toute les filles elle est tout de même intéressée par la mode ✚ elle est enfin de retour en ville, pour une période qui lui est inconnue mais cela lui fait du bien ✚ elle ne veux pas avoir d'enfants ✚ sa soeur est la personne qui compte le plus dans sa vie, elle ne lui à pas dit mais dans un sens elle est soulagée qu'elle ai eu cette blessure et ne puisse plus être sur le terrain, elle le sait plus en sécurité ✚ elle aime l'armée, elle aime son métier, et ne donnerais rien en échange. On lui reproche parfois d'aimer plus l'armée que les gens ✚ elle va très souvent voir son père, lui parler et ce confier à lui ✚ elle vit très mal le fait de ne jamais vraiment l'avoir connu ✚

✚ Who's Thinking About You Now?.

Salut mes bichons, moi c'est Tica plus connu d'ailleurs sous le pseudonyme de Foolish Blondie. Folle des forums sachez que j'aime RP et du coup je serais quasiment tout le temps présente, je veux dire c'est ma chérie Cassie alors évidement (a) Je vous fait tout plein de bisous cassie ⊱ don't matter if i fall from the sky ; these wings are made to fly 119190833

cassie ⊱ don't matter if i fall from the sky ; these wings are made to fly 119190833

Code:: [b]PHOEBE TONKIN[/b] + cassie lawrence

below my soul i feel an engine
collapsing as it sees the pain if i could only shut it out
i've come too far to see the end now
even if my way is wrong i keep pushing on and on

NOTHING LEFT TO SAY © IMAGINE DRAGONS✤

❝ PROLOGUE : EVERYBODY HAS A STORY ❞
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« Après tout, nous ne sommes que des humains. Toujours en train de se battre contre ce qu'on ressent. Blesser, au lieu de soigner. Après tout, nous ne sommes que des humains. Y'a-t-il une autre raison pour laquelle on reste au lieu de partir, après tout ? »
«Elle est belle, hein ?» toujours enroulée dans son couffin, son père la regarde depuis plus de trente minutes maintenant. Elle dort à point fermés toujours, et cela n'empêche pas le nouveau papa de contempler son enfant comme si il s'agissait de la plus belle fille sur qui il est posé les yeux. Sa femme vient d'entrer dans la chambre, une jolie chambre de bébé qu'elle a du décorer toute seule, qu'il à découvert pour la première fois il n'y a que quelques jours seulement. En réalité il n'a pas pu être présent le jour de la naissance de sa fille cadette, il aurait voulu pourtant et ça jamais sa femme n'en doutra sachant pertinemment qu'il aime ses enfants plus que tout, qu'il aurait tout donné pour pouvoir assister à ce jour merveilleux que devait être l'arrivée d'un nouvel enfant. La vérité c'est qu'il n'a pas vraiment pu suivre la grossesse correctement, a peine avaient-ils découvert qu'ils accueilleraient un nouvel enfant dans la famille qu'il avait été envoyé en mission pendant près de dix mois. La jeune maman avait du tout prendre en charge, aller chez le médecin toute seule,s'occuper de trouver les habits, de la décoration de la chambre, de la peinture ... Heureusement elle avait pu compte sur sa fille, Rebecca, alors âgée de 10 ans, plus heureuse que jamais d'aider sa mère à créer un nid douillet pour sa future petite soeur. «C'est une merveille, notre merveille !» chuchote t-elle en rejoignant son mari près du couffin. Il la prend tendrement dans ses bras, et dépose un baiser sur son front avant de reporter leurs regards sur leur bébé. Que demander de plus pour être heureux ? Ils avaient deux enfants merveilleux, ils étaient une famille unie malgré les inconvénients qu'ils pouvaient parfois avoir. En effet, avoir un mari militaire n'était pas toujours chose facile. Bien entendu elle respectait son choix, et le comprenait, après tout quand elle lui avait dit oui elle savait pertinemment dans quoi elle s'engageait. Elle l'aimait cet homme, elle était capable de tout pour lui, et même à le partager avec l'armée. C'était comme ça, elle ne changerait rien, même si parfois elle aurait préféré l'avoir pour elle toute seule et que l'armée n'existe plus, mais on ne pouvait pas tout avoir. Elle savait qu'il ne repartirait pas tout de suite, qu'ils allaient encore pouvoir profiter d'être ensembles, elle savait qu'elle se régalerait de le voir jouer avec leur fille ou donner le bain à leur fille. C'était des petits moments qu'elle garderait sûrement toujours en mémoire, et auxquels elle repenserait quand sa famille lui demanderait comment elle tient le coup, comment elle fait pour ne pas craquer quand aux absences prolongés de son militaire de mari. On lui avait dit de ne pas l'épouser, que c'était une erreur, mais elle n'en avait eu que faire de ce qu'ils disaient, elle ce fichait particulièrement de ce qu'ils disaient, ils ne le connaissait pas, ils ne savaient pas combien ils pouvaient s'aimer tout les deux. Ils c'étaient rencontrés au lycée, elle ne saurait dire quand exactement puisque c'était un peu loin maintenant, mais elle ce souvenait du moment ou leurs regards c'étaient croisés pour la première fois, à quel point son coeur avait battu la chamade. Elle l'avait admiré et aimé directement, un coup de foudre vous dirait certains. «Regarde elle sourit!» sa réflexion la fit sourire, elle ne pouvait pas sourire ou du moins elle ne le faisait pas exprès car elle était bien trop jeune encore pour sourire. Elle devait d'ailleurs à l'instant présent avoir des gaz, mais elle aimait l'expression qu'il avait sur son visage en pensant voir sa fille sourire. Il avait eu la même expression la première fois ou Rebecca leur avait accordé son premier sourire, ça avait été un exploit, encore plus agréable que de gagner au loto. Elle était aux anges, de savoir toute sa famille réunie sous son toit, enfin. Elle laissa son mari un instant, descendant rejoindre son fils dans le salon, appliqué à regarder les photos qu'ils avaient pris lors de la naissance de la jeune Cassandre. Elle s'installa à ses côtés, regardant quelques photos avec lui, se remémorant les premières heures de la vie de la jeune enfant. Ils passèrent un temps ainsi à parler, rigoler, apprécier l'instant présent quand elle vit son mari descendre les escaliers tenant dans ses bras un jolie petit minois. «Regarde qui est là!» Rebecca relève la tête, voit son père sourit et se lève pour le rejoindre, demandant à ce qu'il ce baisse et qu'ainsi elle puisse voir sa soeur. C'est des moments comme celui ça dont elle aurait voulu ce souvenir, bien sur Cassandre était alors trop petite pour pouvoir comprendre ce qu'il ce passait, elle était trop petite pour ce souvenir ne serait-ce que d'un petit détail de cet instant qu'ils ont passé ensemble. Les années qui suivirent lui donnèrent des photos comme souvenirs, des photos avec son père ou elle souriait et puis pleurait parfois. Elle avait notamment cette photo ou ils étaient tout les deux dans la rivière, lui même habillé de la tête aux pieds, riant. Sur cette photo elle à quatre ans, la dernière photo qu'elle possède ou on peux la voir avec son père ...

❝ CHAPTER I : CAUSE NO MATTER WHAT YOU'RE ALWAYS BE THE SAME ❞
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« (...) J'aime ce soleil sur ma peau, l'odeur de propre de mes cheveux, cette ambiance nonchalante et joyeuse. Je suis vorace de vivre, les épreuves courbent mais n'abattent pas. La vie continue.»
C'est toujours la même chose, toujours à la même période. Parcourant les couloirs du collège la jeune fille continue d'avancer le regard vide, l'esprit totalement ailleurs qu'ici. «Hey Cassie!» Cette voix elle la connaît, elle relève la tête cherchant ou est-ce qu'elle peux bien être avant de finalement poser son regard sur la petite tête blonde. Mattie, sa meilleure amie depuis des années, elle ne saurait dire depuis combien de temps elles ce supportent l'une et l'autre. Elle lui sourit, et vas à son encontre, elle se dise bonjour parle des derniers potins, des derniers ragots, des cours et du fait qu'elles ont hâte d'être en vacances alors qu'elles ne sont rentrées en cours que depuis quelques jours. Cette rapide discussion lui fait oublier un instant le jour que l'on est, mais elle sait déceler ce à quoi pense Mattie, la jeune fille sait parfaitement quel jour on est il faudrait être idiot pour ne pas le savoir. «Ca va.» Elle connaît assez bien son amie, pour savoir que cette dernière allait lui poser cette exacte question. Après tout, toute personne la connaissant le lui aurait demandé, comment pouvait-elle ce sentir aujourd'hui alors que cela faisait douze ans exactement que son perd ne faisait plus partit de sa vie ? Elle avait cette habitude de passer une journée normale, garder son calme et s'empêchait de craquer. C'était ce qu'elle faisait, d'ailleurs c'était ce qu'elle avait toujours fait quand on lui parlait de son père ou de quelque chose qui lui faisait penser à lui. Toujours une journée affreuse à passé, toujours une journée qu'elle appréhende, elle sait que lors de cette journée elle doit garder le sourire et la tête haute, elle ne peux pas montrer à sa mère qu'elle ne vas pas bien, elle ne peux pas pleurer devant elle car elle ce rend bel et bien compte que ça doit être pire encore pour elle, puisqu'elle l'a vraiment connu, vraiment aimé. Cassandre elle n'a pas eu cette chance, enfin si elle sait que son père l'a aimée de tout son coeur, qu'elle était sa petite princesse, son rayon de soleil mais elle le sait parce qu'on le lui à dit, et non pas parce qu'elle l'a réellement vécut. Elle n'a aucun souvenirs des moments qu'elle a pu passer avec lui, et les souvenirs qu'elle à sont fabriqués avec les récits que lui à fait son frère sur ce dont il ce rappelait. Elle ne ce souvient même pas d'avoir appris sa mort, de s'être rendue à son enterrement, non, elle ce souvient simplement qu'un jour elle à demandé à sa mère pourquoi elle n'avait pas de papa comme tout le monde. Elle à vu la tête de sa mère ce décomposer, et c'est Rebecca qui c'est chargée de lui expliquer ce qui c'était passé, et pourquoi elle n'avait pas la même famille que toute ses copines autour d'elle. Elle lui avait répondu qu'elle avait mieux, qu'elle l'avait elle. Et c'était vrai, elle ne savait pas comment elle s'en sortirait si il n'était pas la dans sa vie pour l'aider. Quand elle sortit du collège ce soir là elle prit la décision de rentrer chez elle à pieds, ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles elle écoute à nouveau une musique qui vous ferez sauter d'un pont si il y'avait un pont juste à côté ... Pourtant elle ne le ferait pas, bien sûr elle sentait un vide à l'intérieur de son coeur mais cela ne changeait rien au fait qu'elle ne pouvait faire ce genre de chose, elle ne pouvait laisser sa mère et sa soeur, les accabler d'une perte qu'ils ne pourraient supporter. Parfois rebelle, son adolescence c'était souvent tinté de cris et de larmes, une incompréhension face à cette vie qu'on lui avait fauché en un sens. Arrivée devant cette maison qui renfermait des souvenirs mitigés elle pris un instant de réflexion, en silence. Cette maison avait apparemment toujours été son refuge, ils n'en avaient pas changé et elle ne savait pas pourquoi, du moins elle ne pouvait comprendre. Elle la trouvait belle cependant, sa chambre avait toujours été un endroit ou elle ce sentait bien en dépit du fait qu'elle gardait secrètement le portique parsemé de papillons qui alimentait ses rêves alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson. Cette maison, ce jardin dans lequel elle avait plus d'une fois tenté de battre son frère dans une partie de basket ball acharné, en vain bien entendu il avait toujours été meilleur qu'elle dans ce domaine, chose qu'elle lui concédait aisément puisqu'elle arrivait à le battre dans d'autre domaine. Elle laissa la musique s'échapper et les petits sons du quartier commencèrent à trouver une place dans son monde, elle marchait doucement appréciant la sensation de ses pas sur cette herbes fraîche et mouillé à cause de ce temps grisailleux qu'ils connaissaient depuis plus de deux semaines maintenant. A peine a t-elle passé le seuil de la porte qu'elle sait que les choses ne sont pas comme à l'accoutumé, sa mère n'est pas là puisque la grosse voiture grise ne se trouvait pas devant la maison, pourtant l'atmosphère ambiante lui indiquait que quelqu'un se trouvait là, et pas n'importe qui. Ce débarrassant de cette veste dégoulinante d'eau, de ce sac portant tout les malheurs du monde d'une collégienne, elle monte quatre à quatre ses escaliers qu'elle connait à la perfection, faute d'avoir dégringolé quelques marches. Elle ne ce dirige pas vers sa chambre comme à son habitude, mais vers une pièce qu'elle connaît tout aussi bien située de l'autre côté du couloir, une chambre dans laquelle elle courait ce réfugiée alors qu'elle n'était encore qu'une enfant hantée par des monstres et des fantômes dans un sommeil fragile. Elle ne prit pas la peine de frapper, elle ne prit pas la peine de s'annoncer, elle ouvrit cependant la porte avec une douceur inattendue dénuée d'appréhension. Elle ne prit pas la peine ni le temps d'analyser la pièce, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était là, et a peine eu t-elle croisé son regard qu'elle courut ce réfugier dans ses bras, laissant pour la première fois ses larmes dégouline le long de ses joues. La voir était un soulagement, mais aussi une délivrance, elle était la seule avec qui elle pouvait s'autoriser de pleurer, la seule qui au fond savait parfaitement ce qu'elle ressentait. Elle la serra presque automatiquement contre elle, retrouvant alors sa soeur, Cassandre sait maintenant que ça ira mieux. Elle ne l'a pas vu depuis bien trop longtemps déjà, ne savait même pas qu'elle serait de retour aujourd'hui et ne pouvait s'empêcher de penser à la joie que sa mère avait pu éprouver en la retrouvant. Une année plus tôt elle leur avait annoncé qu'elle allait intégré l'armée à son tour, et si leur mère c'était assise sous le poids du choc et peut être du désespoir, elle l'avait une fois de plus regardé avec admiration. Elle comprenait ce que cela pouvait représenter pour elle, après tout elle même possédait déjà une fascination certaine pour ce monde qui était celui de leur père, et de beaucoup de membres de leurs famille avant lui. Elle l'avait félicitée, c'était réjouit pour elle avant de vraiment comprendre les enjeux d'un tel engagement, et la voir partir avait été une douleur infime qu'elle ne pensa pas pouvoir surmonter les premiers temps, la savoir dans cet environnement avait longtemps ravivé ses cauchemars, qui la menait directement dans les bras de sa mère la nuit, alors que la journée elle tenait le coup pour elles deux. Mais cela n'empêchait pas qu'elle était fière d'elle, de ses choix, de ce qu'elle était devenue. La tête haute elle essayait de ne pas pleurer lorsqu'elle recevait ses lettres ou qu'elle lui répondait, elle ce devait d'être forte comme elle l'avait été pour elle. Pourtant à cet instant précis elle ne peux retenir ses larmes qu'elle a contenu si longtemps, la savoir en bonne santé et à leurs côtés pour cet horrible journée à traversée était un soulagement, elle caressa ses cheveux avant de chuchoter un «Ca va aller ma belle.» qui réconforterait la jeune fille plus que toute les autres phrases du monde, elle était là c'était tout ce qui comptait à l'instant.

❝ CHAPTER II : THERE IS ALWAYS SOMETHING TO CHANGE YOUR LIFE.❞
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« Tu y penses rarement, mais chaque fois que tu le fais, tu comprends qu’il s’agit de marques de vie, que cet assortiment de lignes brisées, gravées sur ton visage, ce sont les lettres d’un alphabet secret qui raconte l’histoire de la personne que tu es, car chaque cicatrice est la trace d’une blessure guérie, et chaque blessure a été provoquée par une collision inattendue avec le monde - autrement dit un accident, quelque chose qui aurait pu ne pas se produire. Et ce matin, en regardant dans le miroir, tu te rends compte que toute vie est contingente à l’exception de son unique aspect nécessaire, à savoir que, tôt ou tard, elle prend fin. »
Ses yeux clignent à nouveau, le soleil leur mène la vie dur depuis quelques minutes déjà. Cependant elle continue de faire aller cet air chaud de part et autre de sa chevelure, cette crinière auburn ne semble pas vouloir sécher pourtant elle s'y acharne depuis un moment déjà. En sous-vêtements, elle ce fiche royalement de la fenêtre qui se trouve en face d'elle, consciente d'être bien dotée de la nature elle ne voit pas l'intérêt de le cacher. «Et un décaféiné pour mademoiselle» murmure une douce voix dans son dos tandis qu'elle voit miraculeusement apparaître une tasse sur la table basse. Elle sourit, donne un dernier coup à ses cheveux avant de soupirer et rendre les armes. Elle donne un coup d'oeil à son poignet gauche sur lequel repose une montre en or un peu rosé, et soupire de soulagement, elle n'est pas en retard. Elle cherche sa paire de collant qui se trouve aux pieds du lit, entreprend de les enfiler avant de laisser sa jupe poser sur ses hanches, elle s'apprête a mettre sa chemise avant de ce raviser, il serait regrettable de tâcher cette dernière, surtout qu'elle n'en à pas de rechange. «Je ne me lasserais définitivement jamais d'une aussi jolie vue.» Le compliment la fait sourire tandis qu'elle attrape le café brulant qu'il lui a préparer et en déguste une longue gorgée, elle pose alors son regard sur le jeune homme qui se trouve en face d'elle et qui semble la découvrir pour le première fois de sa vie. Pourtant c'est loin d'être le cas, ils ce connaissent depuis toujours ou presque, si ils ne ce sont pas toujours parlé il est évident qu'ils ce sont très souvent croisé fréquentant les mêmes écoles et les mêmes personnes depuis des années lumières. Elle pose sa tasse avant de venir s'installer à ses côtés pour et loger sa tête sur l'épaule du jeune homme. Ils ont commencés à ce remarquer l'un et l'autre un ou deux ans auparavant, ce rendant compte qu'ils avaient jusqu'alors été stupides de s'ignorer, ce rendant compte qu'ils étaient bien idiots lorsqu'ils étaient plus jeunes. Bien sûr ils n'étaient pas forcément plus âgés à l'heure d'aujourd'hui, avoir dix-huit ans n'est en rien un exploit ou une preuve de grande maturité. Et pourtant ... Elle est bien là avec lui, cette routine c'est installé entre eux d'une façon si naturelle, bien entendu pas bête pour un sous ils ne partagent pas le genre de relation que l'on nommerait exclusive, et si elle lui laisse sous entendre qu'elle ne voit pas que lui il s'agit là d'un piètre mensonge. Stratagème de protection ou grande idiotie elle ne saurait donner le fin mot de l'histoire, si ce n'est qu'elle préfère jouer à un jeu dangereux comme celui là plutôt que de donner son coeur et risquer de le voir en milles morceaux sur le parquet. Elle ne souhaite pas parler d'amour, elle ne sait pas non plus qu'il éprouve à son égard des sentiments plus forts que raisonnable, et qu'il ne voit personne d'autre qu'elle, car il n'a besoin que d'elle. Il laisse ses doigts glisser sur les reins de la jeune fille, laissant la peau de cette dernière frissonner à ce contact, il remonte doucement, joue avec cette peau nue et à sa mercis. Il remonte encore cherchant à lui enlever le seul apparat qu'elle possède pour le moment sur sa poitrine, elle attrape délicatement sa main, plonge son regard de feu dans celui plus calme et apaisé du jeune homme avant de déposer ses lèvres sur ce qui semble s'annoncer comme un voyage parfait, consciente qu'elle se trouve être accroc à ses baisers elle ce détache cependant de cette étreinte. «Je dois y aller.» chuchote t-elle dans le creux de son oreille avant de ce relever et de retourner vers sa chemise blanche, afin de compléter son look elle enfile une paire de chaussure à talons et une veste des plus cintré. Elle se regarde dans le miroir posé là, ce tourne vers lui afin qu'il lui donne son avis, et tandis qui lui sert ce sourire angélique elle comprend qu'elle à choisit les bonnes pièces à assortir. «Tu ne m'a toujours pas dit ou tu allais, quel était ce rendez vous si important ...» elle prit son sac, vérifia rapidement que tout ses papiers et son dossier étaient bien à leur place, évidement qu'ils y étaient puisqu'elle préparait cette journée depuis plusieurs jours maintenant. Elle hésita un instant à laisser sa cascade de cheveux dégringoler le long de son dos, et décida a la dernière minute de les attacher afin de faire plus sérieuse. Elle déposa un chaste baiser sur les lèvres de Jason avant de murmurer dans un sourire «C'est une surprise. Souhaite moi bonne chance !» De la chance elle n'en avait pas besoin, elle savait que ça allait être tout bon, après tout elle c'était préparé toute sa vie à ce rendez vous, tout les choix qu'elle avait fait c'était destiné vers cet instant précis. Marchant jusqu'à ce mystérieux endroit le stress et la peur n'ont aucune place, elle sait qu'elle ce dirige d'un pas ferme et décidé vers ce qui à toujours constitué un rêve à cette petite fille qu'elle ne connaissait que trop bien. Enfin arrivée devant l'imposant établissement, elle serre dans sa main pour ce porter chance un pendentif que son père avait prit soin de mettre côté afin de lui offrir lorsqu'elle aurait l'âge approprié, il n'a jamais eu la chance de le faire mais lorsque sa mère et son frère lui on donné le pendentif en question, Cassie a compris qu'ainsi elle aurait son père avec elle, toujours à ses côtés. Prenant finalement une grande inspiration, elle avance et pousse la lourde porte en fer ... «Mais il en est hors de question !» Rebecca marche depuis plus d'une demi heure, faisant des allers retours dans le salon, plus énervé que jamais. Elle n'a eu que de très rares occasion de la voir ainsi, et en réalité c'est la première fois qu'elle est autant énervée. Elle aura attendu une journée entière pour lui dire ce qu'elle à fait, ce qu'elle s'apprête à faire. Bien sûr elle s'y était attendu, elle ne lui avait jamais parlé de ce rêve qui la hantait, de ce qu'elle voulait faire parce qu'elle savait pertinemment que si elle était le mieux placé pour la comprendre, elle était surtout celle qui allait le plus mal le prendre. Elle restait donc là à la regarder s'énerver «Tu m'entends ou pas Cassandre ?» quand elle utilisais son prénom au complet, cela n'était pas toujours un bon signe, en fait ça n'en était jamais un. Mais elle ne bougeait pas, après tout elle ne pouvait rien faire contre cela, elle c'était engagée et ne pouvait rompre sa promesse. «Tu ne peux pas dire non Becca, tu à fais la même chose que moi.» cette réflexion arrêta la jeune femme un instant, elle pensa qu'elle avait sortit là une bonne raison, mais elle se trompait. Elle se retourna vers elle, et elle pu lire dans ses yeux une colère sans fin «Tu n'ira pas sur le terrain tu m'entends ?» Elle la comprenait, elle avait peur de la perdre comme plus d'une fois elle avait eu peur de la perdre. Mais il n'y pouvait rien, elle aspirait qu'a une chose depuis son plus jeune âge : voler. Et personne ne pourrait l'arrêter dans son choix, jamais. Pas même cette soeur qu'elle aimait tant, sa chair, son sang, cette dernière ne pouvait contester son souhait d'entrer dans l'armée. Et puis de toute façon il était déjà trop tard, puisque les papiers étaient maintenant signés.

holy water cannot help you now,
a thousand armies couldn't keep me out.
i don't want your money, i don't want your crown.
see i have to tell you i've come to burn your kingdom down.

SEVEN DEVILS © FLORENCE & THE MACHINE✤

❝ CHAPTER IV : I WANNA SHARE IT WITH YOU ❞
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« Tu te souviens pourquoi on est tombé amoureux? Tu te souviens pourquoi c'était si fort entre nous? Parce que j'étais capable de voir en toi des choses que les autres ignoraient. Et c'était la même chose pour toi. »
Quatre ans. Cela faisait deux ans qu'elle était entré dans l'armée, et si au début sa soeur ne lui avait pas parlé pendant plusieurs chose, elle avait été forcée de ce rendre compte que c'était vraiment ce qu'elle voulait faire et surtout ce qu'elle aimait faire. Il n'était pas évident pour leur mère de les savoirs toute les deux dans un système qui lui avait enlevé son mari seize ans auparavant. Et si Rebecca devait faire avec, devait accepter le fait que sa petite soeur n'était pas prête de s'arrêter en cours de chemin, elle avait su tirer assez de ficelles pour s'assurer d'avoir toujours un oeil sur elle. Bien sur on l'attendait au tournant, sa soeur avait une réputation tout comme leur père avant elle, et beaucoup au début l'avait tenue à l'écart non seulement à cause de cela mais aussi parce qu'elle était une femme, malgré tout l'engouement du 20° siècle sur la parité, beaucoup avait encore du mal à la considérer comme une des leurs, et lui menait la vie dure. Ce n'était pas bien grave en soit, et cela était bien loin de l'achever mais la gênait parfois. Et si elle aimait plus que tout aller sur le terrain, il fallait ce l'avouer elle adorait rentrer à la maison. Cette fois là elle n'était rentré que depuis la vieille, elle avait pris le temps d'appeler sa mère lorsqu'ils étaient arrivés vers minuit, et lui avait promis de venir manger chez elle le lendemain midi. Elle avait eu le bonheur de retrouver son cocon, et de constater que son lit si douillet lui avait vraiment manquer. Ce lever fut d'ailleurs très compliqué, pire encore quand elle savait qu'elle devrait bientôt repartir. Elle ne ce pressa pas, consciente qu'elle avait encore le temps avant l'heure de rendez-vous elle prit un bain qui sembla ne pas durer assez longtemps à son gout. Lorsqu'elle se retrouva devant sa penderie elle passa au moins vingt minutes à choisir ce qu'elle allait mettre, elle était de par l'armée et le protocole toujours vêtue de pantalons ou de jeans, ce qui ne la dérangeait pas parce qu'elle ce sentait de toute façon bien plus à l'aise ainsi. Seulement elle avait toujours été un garçon manqué, et elle savait que sa mère aimait à la voir en robe ou en jupe. Elle en avait quelques unes qui trainaient là, encore neuve puisque jamais portées, elle pesa pendant un instant le pour et le contre, le contre étant très égoïste puisqu'elle savait ne pas vouloir en mettre seulement elle ne pouvait pas oublier le fait que cela ravirait sa mère, et puis elles ne seraient que toute les deux, non ? Elle était faible, et voulait faire plaisir à sa mère. Ainsi c'est vêtue d'une robe prune faisant ressortir ses yeux qu'elle entra dans la cuisine «Maman ?» cette dernière n'était pas là, elle jeta un coup d'oeil dans le four constatant avec plaisir qu'elle avait mit un rôti en route, son plat préféré. Elle attrapa un verre a pied dans un des placards, et chercha une bouteille de vin blanc ainsi qu'un tir bouchon. Sa mère avait eu du mal a accepter que sa fille soit une nouvelle adepte de vin la première fois qu'elle l'avait vu boire, mais maintenant âgée de 22 ans et consciente des dangers qu'elle pouvait prendre en règle générale, elle ne voulait plus perdre de temps. Elle était en train de déboucher la bouteille quand elle entendit une voix féminine qui ne lui était pas inconnue dans le couloir, elle s'empressa de déposer l'outil sur le plan de travail avant de s'aventurer, elle du entendre ses talons car elle se tourna vers elle un grand sourire au lèvres «Ne serait-ce pas ma magnifique petite soeur ?» le baume au coeur elle ce jeta dans ses bras. Elle était si heureuse qu'elle soit là, elle ne lui avait pas dit qu'elle devait elle aussi rentrer, et elle n'avait pas eu l'occasion de la voir depuis plus de six mois maintenant. Enfin elle l'avait croisée une ou deux fois mais très brièvement et surtout de façon très officiel. «Tu ne m'avais pas dit que tu rentrais !» Elle se desserra de son étreinte avant de poser ses mains sur les joues de sa grande soeur et de la regarder, elle n'avait pas changé d'un poil, et comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient elle la contemplait afin de mémoriser son visage un peu mieux. «Ca n'aurait pas été une surprise sinon!» Certes, le pire dans tout ça c'est qu'elle la connaissait par coeur, et qu'elle n'était pas encore habituée au fait qu'elle lui faisait toujours ce genre de coups, elle lui faisait toujours des petites surprises à l'improviste qui la rendait toujours si heureuse, elle ce sentait très souvent comme une enfant. «Comment tu à su que je rentrais, je ne le savais pas moi même avant hier !» Et c'était vrai, ils ne savaient jamais quand ils rentraient exactement et l'information ne leur été divulgué en général que quelques heures avant le grand départ. C'était comme ça l'armée, elle le savait, et elle même le savait. «J'ai mes indics» déclara t-elle en lui faisant un clin d'oeil. De ça elle n'en doutait pas, mais elle était toujours surprise de la voir. Ce n'est qu'alors qu'elle constata que sa mère parlait avec quelqu'un dans le salon, elle jeta un regard à sa soeur sans comprendre, à qui pouvait-elle bien parler puisqu'elles étaient là tout les deux. Elle lui fit signe d'avancer tandis qu'elle était déjà en train de spéculer sur qui cela pouvait être, quand elle eu dépasser sa mère en la voyant ne pu s'empêcher de lui lancer un grand sourire avant de venir la prendre dans ses bras «Oh ma chérie tu m'a manqué ! Mon dieu mais tu à encore maigrit, vous ne leurs donnait pas à manger là bas Aaron ?» L'entente de ce prénom coupa le souffle à la jeune fille, elle tourna son regard vers la personne en question, ce Aaron qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle prit position automatiquement, main droite et plate à quelques centimètres de son front «Monsieur.» C'était un magnétisme, elle le faisais de façon automatique tandis qu'elle ne comprenait pas sa présence ici. Aaron était un ami de sa soeur, un très bon même puisqu'ils ce connaissaient depuis des années maintenant, mais il n'était pas que cela, il était son supérieur, mais pire encore, il était son amant. Elle ne posa pas plus de questions, elle prit place avec sa mère lui racontant ce qu'elle pouvait lui raconter, lançant parfois des regards à Aaron, elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il pouvait bien faire là et surtout pourquoi il ne le lui avait pas dit. Rebecca lui rapporta son verre et le reste de l'apéritif ce passa tranquillement tout comme le dîner. Alors qu'elle partit chercher le reste du repas dans la cuisine, elle prit un instant pour respirer, cette situation était un enfer. Sa soeur n'état au courant de rien, comme personne autour d'eux d'ailleurs elle ne pouvait lui en vouloir de convier son ami à un repas mais elle en voulait à cet ami en question de ne pas avoir eu la décence de refuser. «J'aurais du t'en parler.» Elle sursauta en entendant cette phrase et se tourna vers lui, il ramena les plats vide qu'elle avait oublié de ramener dans sa précipitation pour être seule. Comme a chaque fois qu'ils étaient tout les deux, son coeur battait un peu plus fort, c'était comme ça elle ne savait pas d'ailleurs comment lui expliquer, elle ne savait pas comment réagir à chaque fois qu'il lui parlait, l'effleurait. «J'étais surprise ... » Ils avaient établis que cette aventure entre eux ne pouvait pas continuer peu de temps avant qu'on les informe qu'ils pouvaient rentrer, ce n'était pas possible pour tellement de raisons. Leur métier, leur différence d'âge ... Tellement de raisons qu'elle ne pouvait énumérer. «Comment veux-tu que je passe à autre chose si tu est toujours là ?» Lança t-elle finalement, elle sentit sa voix trembler sur la fin et elle détestait ça, lui faire sentir qu'elle était vulnérable. Il baissa les yeux un instant avant de s'approcher un peu plus et de planter son regard dans celui de la jeune femme. «Je ne veux pas que tu passe à autre chose Cassie.» Elle fut prise de cours, le regardant sans comprendre ou il voulait vraiment en venir, il allait continuer quand ils furent interrompus par Rebecca, tout trois retournèrent alors à table pour prendre le désert. Les conversations reprirent leur trains sans que Cassie n'y participe vraiment, elle ne pouvait pas penser clairement pas après ce qu'il venait de déclarer. «Cassandre ?» elle regarda sa mère, cette dernière devait lui parler depuis un instant et tout les regards tournés vers elle lui firent comprendre qu'elle avait loupé quelque chose d'importants. «Jason m'a téléphoné hier, il m'a demandé si j'avais eu de tes nouvelles dernièrement, il semblait surpris que tu rentres. Vous avez des problèmes ?» Le morceau de mangue qu'elle s'apprêtait a avaler sembla s'arrêter en cours de route, elle toussa difficilement avant de relever vers sa mère un regard des plus affolé. Elle n'avait jamais amené le jeune homme sur le tapis, jamais, elle regarda successivement sa mère et Aaron qui se trouvait en face d'elle et qui ne semblait pas encore comprendre ce qui était en train de ce passer. «Je n'ai pas eu le temps ...» chuchota t-elle, espérant que l'on passa rapidement à autre chose. Cependant il fallait croire que les cieux n'étaient pas avec elle aujourd'hui, vraiment pas car c'est cet instant précis que sa soeur choisit pour ce moquer d'elle une fois de plus «Tu devrais faire plus attention si tu ne veux pas que ton fiancé te demande de choisir entre lui ou l'armée » Elle la connaissait suffisamment pour savoir ce qu'elle choisirait, ce qu'elle n'aimait pas puisqu'elle ne voulait pas vraiment qu'elle reste dans l'armée, mais elle ne faisait plus attention à elle et ne regardait que Aaron qui avait soudain changé d'expression. Sa mère était déjà en train de sermonner Rebecca aussi ne virent-elles pas le changement chez leur invité, avant que celui-ci ne prétexte un coup de fil important pour quitter la table et ne continue de l'éviter le reste de l'après midi.

❝ CHAPTER V : LOOK LIKE THE INNOCENT FLOWER, BUT BE THE SERPENT UNDER IT. ❞
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« On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d'entre nous, les déterminés s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout neuf qu'on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver »
«Je n'en peux plus de cette maudite chaleur !» Silver est en train de ce plaindre pour au moins la centième fois de la journée, Cassie n'y fait plus attention et ne relève même pas quand Greg lui dit qu'elle n'est jamais contente. Elles sont deux filles depuis peu de temps dans l'équipe, et si cela lui avait fait bizarre de devoir accepter une autre personne dans le groupe cela c'était finalement avéré agréable d'avoir une amie au milieux de tout ses hommes. De retour à la base elle dépose ses armes lourdes avec les autres comme le veux le protocole. Elle rejoint ensuite ses amis qui partagent les dernières informations discutent, elle réagit à deux ou trois blagues, certains partagent leurs magazines et autre affaires tout en parlant de ce qui ce passe chez eux mais Cassie n'est plus vraiment là, son esprit vagabonde déjà ailleurs depuis un moment. Quand ils sont en patrouille elle ne ce focalise que sur ça et ne laisse rien d'autre lui embrouiller l'esprit, mais à peine finit-elle par poser le pied dans la base que voilà son cerveau déjà assaillit. Sans le vouloir elle scrute depuis des mois les moindres mouvements, elle n'a pas vu Aaron depuis trois mois ce qui n'est de façon générale pas normale. Elle c'est inquiétée plus d'une fois, s'en ai voulu de lui avoir mentit, s'en ai voulu de s'inquiété, lui en à ensuite voulu de ne pas lui donner de nouvelles ... Un cercle vicieux et infernal qui finissait par lui bouffer le moral. «Cass' tu veux du chocolat ?» Elle regarda un instant Silver avant de lui signifier qu'elle n'en voulait pas. Elle tenait dans ses mains cette lettre qu'elle n'avait pas encore ouverte, consciente qu'elle venait de Jason, mais incapable de ce résoudre à la lire tellement elle ce trouvait perdue dans ses sentiments. Elle aimait le jeune homme, elle l'aimait d'ailleurs assez pour avoir accepté sa demande en mariage quand ils avaient appris qu'elle avait été prise dans l'armée, mais depuis cette demande ils c'était éloignés. Elle avait été très prise les premières années, toujours ailleurs et l'inévitable c'était produit : elle l'avait prit la main dans le sac, elle l'avait découvert en train de la tromper ouvertement dans ce lit qu'ils avaient l'habitude de partager. Si cela lui avait brisé le coeur elle n'en avait rien dit, elle n'était pas certaine de vouloir en parler, pas certaine de ce qu'elle voulait et c'était la raison pour laquelle elle c'était plongé dans le travail. Et puis Aaron avait tout changé, au début il n'était que son supérieur qu'elle soupçonnait formé par son frère pour la protégée et faire attention à elle, elle n'avait pas cependant de traitement privilégié, elle ne ce comportait pas avec lui comme avec un ami mais comme un supérieur tout simplement. Pourtant il était fou de nié qu'il y'avait eu quelque chose entre eux dès le début, avant même qu'elle ne décide de rentrer dans l'armée et que leurs statuts ne change alors. Et puis c'était arrivé sans qu'ils ne puissent le prédire, ils c'étaient retrouvés tout les deux enfermé dans une cache avec l'impossibilité de sortir pendant un moment de peur d'être découverts, et quand leurs mains c'étaient trouvés tout c'était éclairé devenant comme évident alors. Pourquoi elle ne lui avait pas parlé de son engagement ? Elle n'en savait rien et le regrettait complètement, car la façon dont il l'avait appris avait été affreuse. Elle soupira et demanda finalement du chocolat à Silver, au point ou elle en était ... «Sous Lieutenant Lawrence ?» Il était rare qu'on la demande seule, elle ne savait pas ou on l'amenait ni ce qu'on lui voulait. Elle suivit cependant les deux types qui lui avait demandé de venir laissant son chocolat et promettant à quiconque tenterait de la manger une bonne raclée. Elle reconnu rapidement cependant ou on la menait, elle ne connaissait que trop bien cet endroit et ce rassura un instant sur le fait qu'elle le savait absent, que ce n'était certainement pas lui qu'elle allait voir peut être un autre collègue qui lui donnerait les prochains plans de vols, ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit elle n'en pouvait plus de rester au sol. On lui indiqua qu'elle pouvait s'avancer et c'est ce qu'elle fit, persuadée en passant la porte que l'on va lui donner un nouvel ordre de mission, jusqu'à ce qu'elle le voit lui. Elle ne sait comment réagir, partagée entre l'envie de ce jeter sur lui bien trop heureuse de le retrouver, sachant qu'il la repousserait surement, ou bien de rester de marbre et le détester d'avoir osé partir la laissant sans nouvelles et morte d'inquiétude. «Entrez s'il vous plaît.» Elle détestait qu'il lui parle selon les protocoles, d'ailleurs en le voyant elle n'avait pas respecter ses derniers. Elle avança toutefois, et plus elle avançait plus elle pouvait dire que quelque chose n'allait pas, alors elle perdit sa patience. «Je ne voulais pas tu l'apprenne comme ça je te jure, je voulais t'en parler, que tu sache que ce n'était rien. Je comprends que tu étais en colère mais ne t'avise plus jamais de partir comme ça sans me donner des nouvelles, j'étais morte de peur j'ai cru qu'il t'étais arrivé le pire et -» «Cassandre!» elle s'arrêta net, elle ce tût car comme à chaque fois qu'on l'appelait par son prénom entier elle savait qu'il fallait qu'elle s'arrête. Elle vit qu'il y'avait quelque chose qui n'allait vraiment pas, elle comprit que ça n'avait rien avoir avec eux et une certaine angoisse s'empara d'elle. «Qu'est ce qu'il ce passe ?» Il s'avança, et si elle ne s'attendait pas à cela elle ne pouvait dire que cela la dérangeait, il attrapa sa main. «Rebecca a été blessée sur le terrain ...» Elle sentit quelque chose en elle ce briser, elle retira vivement sa main de celle d'Aaron, et sentit sa lèvre trembler. En réalité c'était tout son corps qui était en train de digérer la nouvelle, elle ne pouvait ce résoudre à penser que sa soeur pouvait être ... Elle sentit les mains d'Aaron l'attirer contre lui, mais elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas accepter ce qu'il venait de lui dire. Elle refusait même d'y croire, elle était à l'instant même en train de ce dire que non, c'était impossible, que sa soeur ne pouvait pas être blessé après tout toute son enfance elle c'était persuadé qu'elle était un héros et les héros ne pouvaient pas être blessés alors non, Rebecca ne pouvait pas. Les larmes avaient déjà commencées à coulé sans qu'elle ne s'en rende compte quand elle reporta son attention sur Aaron, sa voix tremblait «Est-ce qu'elle est ...» elle ne pouvait pas prononcer ses mots, elle le savait, si elle le faisait tout deviendrait vraiment réel. Cette elle porta sa main sur son coeur, elle ne pourrait survivre à cela. Il l'attrapa à nouveau ne lui laissant pas le choix, et l'attira contre lui, la tête posé sur sa poitrine elle laissa ses larmes coulées tandis qu'il caressait ses cheveux et tentait de la rassurer «Je n'en sais pas plus, je sais qu'elle a été rapatrié il y'a de cela dix minutes.» Elle le sentait au fond d'elle même ce n'était pas bon, sa mère était seule comment ferait-elle pour tenir le choc ? Elle était bloqué ici, et à cet instant précis elle ce détestait de ne pas avoir écouté sa soeur quand elle lui avait dit de ne pas entrer dans l'armée. Elle ne pouvait s'empêcher de penser au pire, de penser qu'elle ne la reverrait peut être plus jamais, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer et quand elle sentit Aaron défaire son étreinte elle ne voulait pas qu'il le fasse, elle avait besoin de lui. Il ne la lâcha pas cependant, il attrapa son visage et caressa ses joues trempées avant de parler doucement et tranquillement «Il faut que tu sèche tes larmes Cassie ...» Etait-il vraiment sérieux là ? Allait-il vraiment jouer au con maintenant ? Merde il était son ami, il connaissait sa soeur depuis si longtemps, et elle n'avait pas la force là maintenant de le traiter d'idiot. «Il faut que personne ne ce doute que tu ai au courant, j'ai prévu un rapatriement pour toi j'ai dis que tu étais malade que tu avais besoin de rentrer immédiatement.» Elle le regarda silencieuse, elle n'était qu'une idiote. Le garçon qui se tenait en face d'elle était une perle, le meilleur qu'elle ai jamais pu rencontrer. Elle ne savait pas combien de protocole il était entrain d'enfreindre, combien de règles, elle resta silencieuse tandis que ses larmes coulaient en silence. «Merci» elle ne savait que lui dire d'autre, il lui fit un faible sourire et essuya ses larmes il la regarda une dernière fois en l'embrassant sur le front, lui indiquant qu'elle devait partir maintenant.

❝ CHAPTER VI : THE TOWN WAS PAPER, BUT THE MEMORIES WERE NOT.❞
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« Je sais même pas pourquoi je courais – j’avais envie de courir, j’imagine. Une fois la route traversée ça m’a fait une drôle d’impression, comme si j’étais en train de disparaître. C’était un de ces après-midi vraiment dingues, avec un froid terrible et pas de soleil ni rien, qui vous donnent toujours l’impression qu’à chaque fois qu’on traverse une route on est en train de disparaître. »
Elle était encore en tenue mais elle s'en fichait, quand elle était entrée on l'avait regardée bizarrement mais ce n'était pas important, elle c'était précipité avait demandé ou il était et si au début on lui avait refusé toute informations quelques soldats qu'elle était persuadée d'avoir déjà vu une fois indiquèrent qu'elle pouvoir venir. Elle se doutait que Aaron était derrière cela ou du moins elle l'imaginait, enfin elle n'avait pas le temps de s'occuper de cela elle avait besoin de savoir comment elle allait. Elle ce fichait de savoir ou elle avait été blessé et ce fichait des détails de la mission, elle voulait juste savoir son état. «Nous n'en savons rien madame, si ce n'est qu'elle est entrée en salle d'opération il y'a de cela dix minutes.» Les heures qui suivirent furent certainement les pires moments de sa vie, elle s'imaginait tout le pire comme le meilleur en ce ressassant qu'elle allait surement mourir et en se disant qu'elle n'avait pas le droit de partir, pas le droit de la quitter maintenant. Elle regrettait tout les secrets qu'elle avait envers elle, parce qu'elle en avait beaucoup, elle aurait aimé lui avoir parlé d'Aaron bien sûr au début elle l'aurait très mal pris mais quand elle aurait eu compris qu'elle était amoureuse de lui peut être ce serait-elle calmée. Elle aurait aimé pouvoir lui dire merci, car elle avait toujours été là pour elle allant de faire peur au gamin qui la terrorisait au gouter, à supporter tout ses cauchemars tard la nuit, ses compétitions de judo, ses crises d'adolescente indécise ... Elle avait tout surmonté pour elle, elle avait toujours su garder son sang froid face à elle, elle l'avait aidé à trouver son appartement et quand elle avait enfin accepté qu'elle ferait quand même partit de l'armée qu'elle le veuille ou non elle lui avait tenu le plus beau discours qu'elle ne lui ai jamais eu fait. Elle lui avait dit que leurs père serait fière d'elle, elle avait été la a chaque cérémonie posant sur elle un regard tellement emplie de fierté sans même qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Elle était un héros son héros et elle savait qu'elle ne pouvait pas la perdre, elle n'osait imaginer comment il en serait autrement. Elle était celle qui arrivait a garder cette famille droite, si sa mère avait continué à se battre c'était pour elle parce qu'elle avait eu l'audace de la boosté, elle était celle qui leur donnait assez de force pour être les personnes qu'elles sont. Elle ne pourrait pas survivre, elle à beau avoir toujours montré qu'elle était forte parce que c'était un trait commun à la famille Lawrence, elle ne lui ressemblait en rien. Elle ce leva à un moment donné, car elle avait besoin de manger quelque chose son ventre faisait un bruit effrayant toute les dix secondes lui indiquant qu'elle n'avait rien avaler depuis trop longtemps déjà. C'est là qu'elle retrouva le jeune homme elle ne lui avait plus parler depuis des mois, il était presque établis d'ailleurs qu'ils n'étaient plus ensembles. Les fiançailles n'avaient pas encore étaient annulées cependant et elle ne savait pas ce qu'il attendait pour faire le nécessaire. Elle ne pensait pas que le voir ici lui ferait un tel effet, elle c'était presque automatiquement réfugiée dans ses bras, et retrouver son étreinte lui avait fait un bien fou. Il l'avait consolé un moment avant qu'elle ne soit capable de parler, il lui avait proposer de prendre sandwich qu'elle avait mangé avec beaucoup de difficulté quand elle avait finalement posé la question, comment savait-il ? Après tout sa mère n'était pas au courant, l'armée avait refusé de la tenir au courant sans savoir l'état final de Rebecca, et puis elle avait été blessée sur le terrain et elle ne savait pas ce qu'ils faisaient dans ses cas là en règle général. «Le Lieutenant Grayback m'a appelé, m'indiquant que je devais venir te rejoindre ici.» elle le regarda surprise, Aaron l'avait appelé lui pour qu'il soit avec elle ... Un sourire ce dessina sur ses lèvres, alors que Jason continuait de lui expliquer qu'il ne savait pas comment il avait su ou le joindre, mais elle n'écoutait plus vraiment. Elle voyait ce médecin avancer à la rencontre des militaires qui avaient accompagné sa soeur, elle avait demandé à Jason de rester là tandis qu'elle c'était avancé afin d'en savoir plus. Elle savait que ce qu'ils allaient dire allait avoir un impact conséquent mais elle devait savoir, même si au fond elle ne le souhaitait pas vraiment. «Elle vous attends.» elle était restée abasourdi, venait-il vraiment de dire ce qu'elle venait d'entendre ? Elle avait sentit une joie immense l'envahir, elle avait suivit le médecin sans même posé plus de question, une boule au ventre. Elle avançait dans le long couloir blanc et quand le médecin s'arrêtât enfin lui indiquant une porte elle du prendre sa respiration. Elle entra doucement, elle était là allongée sur son lit d'hôpital, elle avait compris qu'elle c'était réveillée trente minutes auparavant et qu'ils avaient attendu de voir si tout allait bien avant de lui autoriser une visite. Elle avait peur de s'avancer, elle avait peur de tout, de la toucher et de lui faire mal. «Approche ... » Avait-elle chuchoté, elle avait sentit ses larmes revenir à nouveau, et c'était pas privé de s'avancer rapidement vers elle. Elle c'était jetée a son coup avec le plus de délicatesse qu'elle pouvait et avait laisser ses larmes coulées à nouveau. «Ne me fait plus jamais ça!» Elle avait alors rit tandis qu'elle n'avait jamais été plus sérieuse. Quand elle fut hors de danger dans les trois jours qui suivirent elle du retourner en mission, impossible pour elle de rester plus longtemps. Cependant elle pouvait partir le coeur léger, elle savait que l'ampleur de la blessure l'empêcherait de repartir, elle ne savait pas pendant combien de temps cela durerait mais elle savait qu'elle était sain et sauve, chez elle. Quand elle rentra à la base elle ne revit aucun de ses camarades affectés à une autre opération qu'elle ne pouvait rejoindre, elle ne revit pas Aaron restant à nouveau dans ce même silence radio qu'elle ne supportait pas mais contre lequel elle ne pouvait rien faire. Elle savait ce qu'il faisait, il s'éloignait d'elle et elle refusait cela. Sa mission dura deux mois, deux très longs mois avant de revenir enfin au bercail, dans cette petite ville chaleureuse qu'elle a toujours eu plaisir à appelé maison. Quand elle pose un pied a terre ce soir là, elle reconnaît dans la foule la tête de cette blonde sans qui sa vie ne serait pas la même, elle la serre dans ses bras plus heureuse que jamais de la revoir. Cette fille au courant de tout ses petits secrets, sa meilleure amie, «Allez madame la militaire, on vous rentre chez vous!» Elle souriait enfin, elle rentrait enfin.

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Tu es sacrément parfaite avec Phoebe, et ton histoire déchire du boudin cassie ⊱ don't matter if i fall from the sky ; these wings are made to fly 3276397093

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