one's for the money, two for the bitches ★ little graham

emblynn shay graham
life is a bitch, that's all.

NOM + La blonde provient d’une famille plutôt simple, sans grande histoire, la famille Graham. Elle est d’ailleurs plutôt appréciée à Crystal Spring par sa discrétion et son savoir vivre. Certes, chacun des membres de cette famille parait être un modèle de vertu en apparence, mais ce n’est finalement qu’apparence et tout le monde sait que ce que reflète l’extérieur peut renfermer une partie plus sombre qui n’est pas toujours bonne à découvrir. Emblynn a en effet, beaucoup de secret, qu’elle ne pourrait probablement jamais dire à sa famille, de peur de les décevoir. PRÉNOMS + Le couple Graham a décidé de faire dans l’originalité pour nommer leur second enfant. En effet, à la naissance de la petite blonde, les jeunes adultes ont opté pour le prénom Emblynn qu’ils avaient entendu le matin-même à la télévision. La génitrice a tout de même insisté sur le second prénom, Shay, qui est celui de sa mère défunte, donc la grand-mère d’Emblynn. La jeune femme utilise très fréquemment ce dernier prénom afin de se créer une nouvelle identité dans le monde de la mode, où elle est depuis plusieurs années, mannequin. ÂGE + Emblynn a actuellement vingt-et-un ans, c’est à dire l’âge requis pour consommer de l’alcool aux États-Unis. Hélas, elle n’a pas attendu de les avoir pour en consommer. Elle va actuellement sur ses vingt-deux ans. Elle a comme on dit, toute la vie devant elle. DATE & LIEU DE NAISSANCE + La blonde est née à Crystal Spring, comme la plupart des membres de sa famille. Elle n’avait avant de partir pour Los Angeles, jamais quitté la ville. Elle a vu le jour le 16 Mai 1992, sous un soleil de plomb. STATUT CIVIL + Elle est jeune, mais cela ne l’empêche pas d’avoir un passé sentimental assez désastreux. Ne le dîtes ni à sa mère, ni à son frère, ces derniers pourraient devenir fous. Elle a longtemps cru au prince charmant, mais lorsqu’elle a découvert la dure réalité des relations entre les hommes et les femmes en arrivant à Los Angeles, elle a très rapidement compris que tout ceci n’était qu’un ramassis de conneries et qu’elle devrait faire avec. Elle profite donc de sa jeunesse en jouant de son charme à droite et à gauche. Le temps où elle n’était qu’une douce petite fille innocente et bel et bien révolue. Cependant, même si elle ne l’admettra pas aussi facilement, elle n’est pas insensible au charme de ce flic pour lequel elle a accepté de jouer les indics. MÉTIER/ETUDE + Cela fait seulement quelques semaines qu’Emblynn est revenue de Los Angeles, là elle est mannequin à plein temps pour une grande agence. Elle y est d’ailleurs considérée comme l’étoile montante. Si elle fait croire à tout le monde qu’elle souhaite prendre une pause pour y retourner d’ici quelques semaines, il n’en est rien. Elle ne souhaite absolument plus remettre les pieds là-bas et ne sait absolument pas ce qu’elle va faire de sa vie. Cependant, elle peut encore vivre sur ses réserves pendant un certain temps. GROUPE + I want to break free.

✚ Love Is A Four Letter Word.

TU AS DES MAUVAISES HABITUDES? ✚ Autrefois, Emblynn était considérée comme une petite fille sage, naïve et bien sous tout rapport. Cela rassurait ses parents et son frère qui ne souhaitaient pas la voir grandir. Cependant, depuis son voyage à Los Angeles et surtout depuis que sa carrière de mannequin a débuté, elle a beaucoup changé et le temps de la petite fille crédule et chaste et bel et bien révolu, quand bien même, elle tenterait de faire croire le contraire à sa famille pour ne pas les décevoir. ✰ Elle fume plus d’un paquet de cigarettes par jour. ✰ Elle a perdu sa virginité à l’âge de dix-sept ans. ✰ N’est absolument pas du matin, il ne vaut mieux pas lui parler avant neuf heures si vous tenez à votre vie. ✰ Elle est très complexée par son corps. En effet lorsqu’elle est arrivée à Los Angeles, on lui a souvent dit qu’elle était trop grosse pour le métier. Sous les conseils de sa colocataire, elle s’est souvent faite vomir afin de perdre du poids. Elle a presque perdu dix kilos à Los Angeles et est aujourd’hui presque écoeurée par la nourriture. Il lui arrive encore très souvent de se faire vomir après un repas, par simple habitude. ✰ Elle est véritablement traumatisée par la mort de Clary, sa colocataire, à qui elle a tenue la main jusqu’à la dernière seconde à l’hôpital. C’est à cause de cet événement qu’elle a décidé de quitter l’agence en précipitation, sans avertir personne. ✰ Elle est claustrophobe. ✰ Très rapidement, en arrivant à Los Angeles, la jeune femme s’est retrouvée dans des histoires douteuses, se laissant embarquer par les autres mannequins. ✰ Aujourd’hui, elle tente de se sortir de ses addictions, notamment celle de la cocaïne. ✰ Elle a beau dire à tout le monde qu’elle est forte, il lui arrive très souvent de pleurer, le soir, en repensant à tout ce qui lui ait arrivé à Los Angeles. ✰ Elle peut être très provocatrice quand quelque chose ne lui plait pas ou ne va pas dans le sens qu’elle a souhaité. ✰ Un homme lui a déjà donné un billet de 500 dollars après avoir couché avec elle. Elle l’a accepté et est rentrée chez elle. ✰ Elle a très peur de la réaction de son frère quand il apprendra toute la vérité. ✰ Elle a beau faire croire à tout le monde que l’amour ne l’intéresse pas, que tout ceci n’est que futilité, mais elle a déjà rêvée d’un beau mariage en robe blanche, avec un homme simple qui lui permettrait de retrouver sa vie d’antan. ✰ Elle a un chat, nommé Kitty. ✰ Elle joue les indics d’un flic qui a décidé, sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, de l’aider à s’en sortir. ✰ Elle déteste dormir seule. ✰

✚ Who's Thinking About You Now?.

Ici tu te présentes comme tu le souhaites. Précise juste ton pseudo, ton prénom, si tu as pris un scénario ou non... et après carte blanche.

Code:: [b]NICOLA PELTZ[/b] + emblynn graham

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« La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. »
Une petite tête blonde court dans toute la maison de la demeure Graham. Elle dépose son sac en bas de l’escalier et se rue vers le jardin où sa mère et son frère sont sagement en train de discuter. Elle vient à peine de rentrer de l’école, mais elle n’a qu’une envie, serrer sa mère dans ses bras et sauter sur son grand frère. En passant, elle attrape une briquette de jus de pomme et se dirige vers le jardin. « Je passe au secondaire ! ». Les bulletins étaient arrivés aujourd’hui à l’école et la petite blonde de dix ans venait d’apprendre que son passage au collège était assuré. Elle faisait parti des bons élèves de sa classe et était réellement excitée par l’idée d’aller au collège, l’école des grands comme elle aimait le dire à son frère. Sa mère l’attrape et la dépose sur ses genoux. « C’est super Em’ je savais que tu serais la fierté de la famille ! » Elle rit en jetant un regard complice à Jason, qui sait pertinemment qu’il ne s’agit absolument pas d’une critique envers lui. Le jeune homme est déjà au lycée et se débrouille d’ailleurs plutôt bien. Mais Emblynn aime être le centre d’attention, alors qu’elle sourit et tire la langue à son frère, pensant qu’elle est la meilleure. La blonde sirote son jus de pomme tout en gigotant sur les genoux de sa mère. « Dylan a dit que j’étais belle aujourd’hui ! » Dylan était le grand frère de Mona, la meilleure amie d’Emblynn. Il avait quelques années de plus qu’elle mais elle l’avait toujours trouvé attirant. Elle montrait déjà un certain intérêt pour les garçons plus vieux, chose qui ne rassurait pas le moins du monde sa mère. « Dylan ? Ma puce, il est au collège, tu devrais t’intéresser à des garçons de ton âge. » Sa mère lui caresse doucement les cheveux alors qu’elle regarde Jason. « Ou à aucun garçon ! » bougonne le jeune homme. « Ils sont nuls les garçons de mon âge ! » dit la petite fille sans tenir compte de ce que lui dit son frère. Elle sait qu’il est protecteur, peut-être même un peu trop, mais elle sait aussi qu’il souhaite le meilleur pour elle et que personne ne lui fasse de mal. C’est pourquoi elle descend des genoux de sa mère pour rejoindre ceux de son frère. « Mais c’est toi que j’aime le plus ! Mon grand-frère c’est le plus beau ! ». Jason sourit et semble rassuré alors qu’il promet à sa mère, plus tard d’avoir une conversation avec ce fameux Dylan. Il était hors de question qu’un garçon s’approche de prêt ou de loin de sa petite sœur. (…) « Lip m’a présenté une de ses collèges ce matin… » Emblynn, du haut de ses dix-sept ans a bien grandit. Elle est dorénavant au lycée et se consacre entièrement à ses études, à un détail prêt. Sa mère a insisté pour qu’elle ait une activité extra-scolaire. Alors que certaines font de la danse ou de la natation, Emblynn a décidé de faire de la photo. Et de fils en aiguille, elle s’était retrouvée devant l’objectif. C’est elle qui avait fini par poser pour son professeur, qui semblait avoir vu en elle, une étoile montante de la mode. Elle ne sait pas réellement pourquoi. Elle est discrète, ne se maquille que très peu et ne sait même pas marcher avec des talons. Elle se contente de se poster devant l’objectif et son professeur ne cesse de lui dire qu’elle ira loin. Elle sourit, elle le croit. Elle reste naturelle et c’est ce qui fait d’elle une beauté pure, une beauté simple. Aujourd’hui, elle a relevée ses cheveux en un chignon négligé et s’avance vers sa mère qui est en train de faire ses comptes, sur la table du salon. Elle lève les yeux vers sa fille et l’interroge du regard. « Elle détient une grande agence de mannequinat à Los Angeles. » La mère de famille sourit, contente que sa fille rencontre ce genre de personne, mais elle ne se doute absolument pas ce qu’elle s’apprête à lui dire ensuite. « Elle veut que je devienne leur nouvelle égérie. Elle veut que je la suive à Los Angeles pour devenir mannequin professionnel. » La mère de famille lâche son crayon, sous le choc. « Quoi ? » Elle aimait le fait que sa fille se passionne pour quelque chose, mais elle ne pouvait croire une seule seconde qu’Em’ pense sérieusement à arrêter l’école pour devenir mannequin. « Em’ tu as tout le temps de te lancer dans le mannequinat, tu devrais te consacrer à tes études, cette femme peut attendre. » Elle se reporte vers ses comptes, comme si ses paroles avaient définitivement clos le sujet. Elle connaît sa fille, elle sait qu’elle est raisonnable et qu’elle écoute toujours ce qu’elle lui dit. Elle sait qu’elle n’est pas le genre de fille à défier l’autorité et qu’elle l’écoutera. « J’ai accepté. » La quarantenaire n’en croit pas ses oreilles. Elle déglutit et semble sous le choc. « Pardon ? » Elle n’est pas sûre d’avoir bien compris ce que lui disait sa fille. Était-elle en train de lui dire qu’elle voulait arrêter les études pour partir à Los Angeles, seule, pour se consacrer à un métier instable ? Oui, c’était bien ce qu’Emblynn avançait. La jeune fille semblait sûre de son choix. « Ce n’est que six mois, je reprendrais l’école en revenant. » Elle semblait avoir déjà pensé à tout. Et son choix était définitif. (…) « Tu me promets de faire attention à toi ? » La mère d’Emblynn embrasse sa fille en repoussant une mèche de cheveux qui lui tombe sur le visage. Elle a finit par accepter la décision de sa fille, quand bien même elle mourrait d’inquiétude. « Ne vous en faite pas, je garderais un œil sur elle. » C’était grâce à cette femme que la mère de famille avait fini par accepter. Elle l’avait convaincu qu’il s’agissait d’une agence respectable et très protégée. Qu’il n’y avait aucun dérapage et que chacune des mannequins bénéficiait un suivi personnalisé, afin de ne pas les perdre en chemin dans cette ville de tous les excès. « Et surtout, pas de garçon dans ta chambre hein ! » Jason laissa échapper un rire avant d’embrasser sa sœur à son tour. Elle lui jure que non, pour le rassurer. Puis elle monte dans l’avion accompagnée de celle qui allait bientôt faire de sa vie un enfer.

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« On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. »
« Shay tu étais parfaite, vraiment sublime ! » Emblynn jette un bref regard vers celle qui a dessiné la collection printemps-été de la marque pour laquelle elle venait de défiler. Elle acquiesce sans même un sourire. Cela fait bien longtemps que cette expression ne se lit plus sur son visage. Elle se fiche éperdument de ce que pense cette styliste sans le moindre talent, elle n’a pour l’heure qu’une envie, retirer cette affreuse robe qui la démange. Elle se dérobe donc sans la moindre politesse et rejoint les loges. Elle entre dans celle qu’elle partage avec une dizaine d’autres mannequins et s’assied devant un miroir. Elle soupire. Elle a le visage creusé, des cernes sous les yeux pourtant camouflés par le maquillage et n’a absolument plus rien à voir avec la fille qu’elle était il y a encore quelques années. La petite fille joyeuse et guillerette n’est plus et a laissé place à une jeune femme tristement seule et sombre. Elle retire sans le moindre soin ses boucles d’oreilles qu’elle jette sur la commode. Sa vie à Los Angeles est bien loin de ce qu’elle avait pu imaginer et pourtant elle ne parvenait à tout quitter. Elle avait été prise dans un tourbillon infernal qu’elle ne pouvait contrôler. Le luxe, les paillettes et la décadence du milieu l’avait attiré et maintenant il l’a répugnait. Et pourtant, elle ne parvenait à s’en dérober. Elle était dans une mouvance telle qu’il lui était impossible de décrocher. « Shay, on y va, tu viens avec nous ? » Tous les soirs, c’est la même chose. Emblynn ou plutôt Shay, comme elle se fait appeler dans le milieu s’éclipse après avoir défilé avec des vêtements hors de prix en compagnie de ses collègues et amies afin de goûter à l’ivresse et à la démesure de la ville de Los Angeles. Elle acquiesce de nouveau, sans le moindre mot. Elle détache ses cheveux qu’elle ébouriffe sans pour autant les coiffer et retire enfin cette robe qui va assurément lui laisser un très mauvais souvenir. Elle se glisse dans un simple jean, met un top noir laissant apparaître son nombril et enfile la veste en cuir que lui a offert Nikolai, un riche héritier russe avec qui elle avait couché à plusieurs reprises. Elle n’a pas la moindre affection pour lui, comme pour la plupart des hommes avec qui elle s’adonne à ce genre de plaisir, mais elle ne peut refuser de tel cadeau. Elle attrape ensuite les premières chaussures qui lui viennent sous la main, dans le rayon des hauts talons. Elle ne se sépare dorénavant plus des talons. Oui parce qu’il est bien connu que les talons affinent la silhouette. Bien sûre, elle n’a pas besoin de cela, mais les autres mannequins peuvent être cruelles entre elles. Shay en avait d’ailleurs fait les frais à son arrivée et parfois encore aujourd’hui. Mais elle avait fini par trouver la solution lorsque Clary lui conseilla de manger tout ce qu’elle souhaitait, mais de ne jamais oublier de faire un bref passage aux toilettes après chaque repas, afin d’extraire tout ce qu’elle a pu ingurgiter. Maintenant, elle savait exactement comment placer ses doigts au fond de sa gorge pour se faire vomir le plus rapidement possible et s’en encombre. Elle est comme qui dirait, devenue une experte en la matière. Les filles quittent enfin les loges et marchent en direction de la discothèque qu’elles fréquentent presque tous les soirs. Sur le chemin, Shay reçoit quelques flashs, la forçant à plisser les yeux. Elle bougonne quelque peu mais finit par s’engouffrer dans la boîte de nuit, où la fête bat déjà son plein. Les filles se séparent immédiatement. Shay file toujours au même endroit, en compagnie de Clary, celle qui était devenue sa confidente, sa meilleure amie, mais surtout la seule qui malgré tout cela arrivait un temps soit peu à la comprendre. Le coin VIP, ou autrement dit, le coin qu’il ne vaut mieux pas fréquenter si vous n’êtes pas adepte des excès en tout genre. Les deux jeunes femmes rejoignent quelques connaissances, préalablement installées dans des canapés autour d’une table basse. « Tiens tiens, nos deux plus grandes consommatrices ! » Antonio, le fournisseur officiel d’Emblynn lui jette un regard en remuant insolemment les sourcils. La blonde déteste quand il fait ça mais elle ne préfère pas répliquer, ce soir, elle n’est pas d’humeur. Comme finalement presque tous les soirs depuis quelques semaines. Elle ne supporte plus son mode de vie, ou sa vie dans sa globalité tout simplement, mais ne parvient à s’en défaire. Elle ne parvient à trouver le courage de tout quitter, de faire ses valises et de prendre le premier avion en direction de sa ville natale. Elle ne parvient à quitter Clary et surtout, elle ne parvient à abandonner toutes ces choses qui lui pourrissent la santé mais dont elle est irrémédiablement accroc. Clary monte immédiatement à l’étage, dans une pièce privée avec cet homme qui la fournit à la fois en plaisir de la chair et en cocaïne. C’est toujours la même histoire tous les soirs et Shay se retrouve seule avec ces dealers. Ils la regardent tous, elle s’en contrefiche, ce qu’elle veut, c’est simplement qu’il lui fournisse sa dose. Bryan, le plus mince des trois lui prépare une ligne qu’elle finit par habituellement absorbée sans plus attendre. Elle a l’habitude depuis tout ce temps, ce n’est qu’une routine pour elle. Défiler, manger, se faire vomir, danser, boire, se droguer. Voilà à quoi ressemblait dorénavant sa vie. Emblynn avait bel et bien grandi et ne ressemblait en rien à la petite fille d’autrefois. C’est Jason qui risquait d’être choqué, lorsqu’elle finirait par revenir. Elle l’avait bien entendu souvent au téléphone, mais elle restait toujours plus ou moins évasive sur sa vie à Los Angeles et surtout sur ses fréquentations. Elle savait que ces dernières années avaient été difficiles et que les états d’âme de sa petite sœur en manque de sa coke, n’avaient pas leur place dans leur discussion. Emblynn finit par se laisser tomber au fond de son siège et ferme les yeux, ça y est, elle est ailleurs. Elle plane complètement et cela fait sourire ses interlocuteurs, pleinement conscients que c’est le meilleur moment pour la faire consommer davantage afin de lui soutirer encore un peu plus d’argent. L’argent n’est pas un problème pour elle, elle en a dorénavant plus que de raison. Elle dépose d’ailleurs quelques billets sans même faire attention au montant qu’elle leur donne, mais cela à l’air d’arranger les trois hommes qui se regardent en souriant de plus belle. Elle sort une énième cigarette alors qu’elle semble très loin. Mais lorsqu’elle s’apprête à l’allumer la distraction de Clary l’interpelle. « Clary t’appelle là-haut ! » La passivité du jeune homme n’alerte pas Shay qui soupire en levant les yeux au ciel. Elle ne se presse pas le moins du monde, elle décide d’ailleurs de terminer sa cigarette. Clary pouvait attendre. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’elle la rejoint. Elle est à moitié nue sur un lit et semble inconsciente. « Clary ? » Shay fronce les sourcils tout en s’avançant vers elle. Elle la secoue pour la réveiller mais rien ne semble y faire. Le sang coulant de ses narines semble avoir recouvert les résidus de cocaïne. Shay commence à paniquer. Elle la secoue de plus belle tout en criant son prénom à plusieurs reprises. « Clary tu m’entends ? Clary répond moi ! » Elle attrape son poignet pour prendre son pouls. Elle ne sent rien. Elle ne respire plus. Elle est morte. (…) Clary a été transportée à l’hôpital mais il était déjà trop tard, elle avait déjà perdue la vie depuis plusieurs minutes sans que personne ne s’en préoccupe, Shay la première. Et maintenant elle s’en veut terriblement. Son maquillage noir a coulé le long de ses joues, elle ne ressemble plus à grand chose, mais elle s’en fiche. Elle vient de perdre sa meilleure amie, bien trop occupée à consommer ces merdes qui pourraient à son tour lui coûter la vie. Ces yeux sont rouges et gonflés. Elle n’arrive plus à s’arrêter de pleurer. Elle passe par son appartement qu’elle partage avec d’autres mannequins sans pour autant leur adresser le moindre mot. Elle entre dans sa chambre comme une furie et rassemble à la hâte toutes ses affaires dans une immense valise qu’elle utilisait pour ses voyages à l’étranger. Elle fourre tout à l’intérieur sans le moindre soin. Elle trouve un sachet de cocaïne dans son tiroir à sous-vêtements. Elle le regarde quelques secondes, hésite puis finit par le glisser dans la poche de son jean. Une fois ceci fait elle quitte immédiatement le bâtiment et se jure de ne plus jamais y remettre les pieds. Elle ne se retourne pas en partant, elle n’a plus la moindre envie de rester ici, elle ne veut plus penser à tout cela, elle veut rentrer chez elle et retrouver son frère et sa vie d’antan. (…) « Emblynn ? » La jeune femme sourit pour la première fois depuis des mois. Elle vient de frapper à la porte de l’appartement de son frère qui vient de lui ouvrir, visiblement surpris de sa visite imprévue. Elle se blottit immédiatement dans les bras de Jason sans le moindre mot. Elle ressent enfin une once de joie. Elle est de retour chez elle.

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« Quand deux personnes sont attirées l'une par l'autre, cela veut juste dire que leur subconscient sont attirés, de façon subconsciente. Donc ce que nous appelons "destin" n'est en fait que deux névroses qui savent qu'elles sont faites l'une pour l'autre. »
« Je t’aime Em’ » Emblynn ne peut s’empêcher de sourire alors que son frère lui dépose un tendre baiser sur le front. Il semble aussi heureux de la retrouver qu’elle. Il lui a terriblement manqué durant ces quatre années loin de Crystal Spring. C’est d’ailleurs probablement le seul. Elle a presque l’impression d’être revenue quelques années en arrière où tous ses problèmes semblaient terriblement loin, où tout lui semblait futile excepté l’amour de Jason. Elle se sentait enfin heureuse, et ce malgré le fait que d’anciennes addictions la rongeaient toujours autant. Elle en était consciente, son départ de Los Angeles et son retour à Crystal Spring ne pouvait pas être la solution à tous ses problèmes. Mais cela avait été la seule idée qu’elle avait trouvé sur le moment. Une fois Jason parti vers la cuisine, pour d’aider leur mère à débarrasser la table, Emblynn en profite pour s’éclipser. Elle s’excuse bien entendu auprès des invités quand bien même elle les connait plus que bien, la famille Hamilton s’avère être des amis de la famille depuis des années, elle a d’ailleurs l’impression de les avoir toujours connus. Elle s’enferme dans la salle de bain et se dirige vers le miroir. Elle a une mine affreuse. Ses yeux semblent constamment rougeâtres et ses joues sont terriblement creusées. Fort heureusement, personne n’ose lui poser la moindre question, bien trop heureux de la revoir parmi eux. Mais elle sait que ça ne va pas durer et qu’elle va devoir, un jour ou l’autre leur dire toute la vérité. Pour l’heure, elle reste plus qu’évasive sur sa vie à Los Angeles et se contente de dire qu’elle prend un peu de vacances avant d’y retourner. Bien sûre, ce n’est absolument pas vrai, elle ne compte plus jamais mettre les pieds à Los Angeles et pour ainsi dire, elle n’a aucune idée de ce que pourrait être son avenir professionnel au jour d’aujourd’hui. Elle soupire avant de s’accroupir devant les toilettes et de faire finalement ce qu’elle fait à chaque repas. Elle a l’habitude de se faire vomir, mais cette fois, c’est différent, elle n’est plus à Los Angeles, elle est chez elle et n’a jamais fait ça dans sa propre maison. Des larmes commencent à perler le long de ses joues légèrement maquillées. Elle ne parvient à les contrôler. Elle déteste ce qu’elle est devenue mais n’arrive pas à faire autrement. « Emblynn est-ce que ça va ? Tu es malade ? » Quelqu’un frappe à la porte puis l’ouvre sans attendre qu’elle ne donne son autorisation. C’est Valentina. Elle a un sourire bienveillant sur le visage, ce qui rassure immédiatement Emblynn. Elle est déjà passée par là, elle sait ce que c’est d’être mannequin. Elle connaît la pression et toutes les tentations que cela peut engendrer et pourtant elle s’en est sortie avec brio. C’est pourquoi la petite blonde se sent immédiatement en confiance avec elle et en vient à lui confesser toute sa vie à Los Angeles, ses problèmes de boulimie, de drogues, la mort de Clary, et son retour définitif à la Crystal Spring. Valentina finit par la prendre dans ses bras, lui chuchotant qu’elle serait là pour elle et que tout allait rentrer dans l’ordre. Emblynn lâche prise et s’effondre dans les bras de celle qui finalement, a toujours été son modèle. Elle savait qu’elle pourrait tout lui dire, elle savait qu’elle pourrait avoir confiance en elle et lui demander de l’aide pour sortir de cette spirale infernale. (…) Emblynn marche à vive allure, elle entend des pas derrière elle, elle sent que depuis quelques minutes quelqu’un la suit mais elle n’ose se retourner. Elle a vu tellement d’horreur à Los Angeles qu’elle est presque devenue paranoïaque sur le sujet. Elle se contente d’accélérer et au bout de quelques minutes, elle ralentit. Elle l’a semé. Elle se retourne enfin, personne n’est là. Elle soupire de soulagement, visiblement rassurée. Elle emprunte alors une petite ruelle sombre, tout en jetant quelques regards furtifs aux alentours. Personne ne semble s’intéresser à elle. La nuit vient à peine de tomber sur la ville de la Nouvelle-Orléans. C’est le moment idéal pour rencontrer Marcel. Elle a prit contact avec lui seulement quelques jours après être arrivée à Crystal Spring, se rendant à l’évidence que ses addictions ne pourraient se volatiliser aussi rapidement. Elle avait bien entendu envie de s’en sortir mais l’appel de la cocaïne était définitivement plus fort. Alors elle avait fait croire à Jason et Valentina qu’elle devait rendre visite à la famille de Clary. Quand bien même elle ignorait totalement où se trouvait la famille de son défunte amie ni même si elle en avait réellement. Elle patiente quelques minutes avant que Marcel ne fasse enfin son entrée. Il jette de vif regard à droite, puis à gauche avant de se diriger vers elle. Il lui serre la main et par cette franche poignée, il lui fait passer l’objet de sa convoitise. Elle glisse à son tour un billet dans sa poche. Il ne vérifie pas, il semble lui faire confiance. Il faut dire qu’en la voyant ainsi, n’importe qui la penserait inoffensive. Marcel disparaît aussi vite qu’il est arrivé. Parfois, Emblynn avait presque l’impression qu’il se téléportait. Elle glisse le petit sachet dans la poche de sa veste et longe la rue afin de regagner sa voiture, un peu plus loin. Elle accélère le pas, afin de rentrer le plus rapidement chez elle. Et alors qu’elle tourne au coin d’une rue, quelqu’un lui emboite volontairement le pas, lui rentrant littéralement dedans. Elle sursaute et lève immédiatement les yeux vers l’homme qui se trouvait en face d’elle. « Je peux vous aider ? » Les battements de son cœur s’accélèrent immédiatement à l’écoute de cette question sans qu’elle ne puisse réellement se contrôler. Elle ferme les yeux une fraction de seconde, afin de se calmer et de trouver une once de courage. « Non merci, je rentrais juste chez moi … » Elle le contourne doucement mais prend soin de bien regarder son visage, afin de s’en rappeler au cas où les choses tourneraient mal. Elle se surprend d’ailleurs à le trouver charmant. « Je peux voir ce qu’il y a dans vos poches ? » lui dit-il alors qu’elle avait fait quelques pas à sa droite pour s’éloigner. Elle fronce les sourcils, se demandant bien ce qu’il peut lui vouloir. « Il n’y a rien dans mes poches ! » Son ton est sec, elle ne veut pas éveiller les soupçons. D’autre part, elle peut être très protectrice envers sa dose. De nouveau, alors qu’elle tente de partir, il l’en empêche et lui attrape le bras. « Vous êtes jeune vous savez, vous ne devriez pas vous ruiner la santé avec ces cochonneries ! » Les battements de son cœur s’accélèrent de nouveau, il sait. « Lâchez moi ou j’appelle les flics ! » lui dit-elle en le fixant, d’un ton des plus fermes. Il sourit, ce qui ne la rassure pas le moins du monde. « Et vous leur direz quoi ? Qu’un flic essaie de gentiment vous faire comprendre qu’il n’est pas raisonnable de prendre de la cocaïne, alors qu’il pourrait vous embarquer directement et vous emmener au poste ?! ». Il finit par lui lâcher le bras, sachant pertinemment qu’après ce qu’il venait de dire, elle ne s’enfuira pas. Elle sait qu’elle ne court pas assez vite et qu’en tant que policier, il a surement eu tout un tas d’entrainement lui permettant de maîtriser les délinquants au plus vite. Sans réellement comprendre pourquoi, en comprenant qu’il faisait ainsi parti des forces de l’ordre, elle se sent rassurée, presque protégée alors qu’elle sait très bien qu’elle risque gros. Elle reste en face de lui, baissant les yeux, ne parvenait à dire quoi que ce soit. « Donnez moi ce que vous avez dans la poche … » lui chuchote-t-il doucement afin de la mettre en confiance. « Je ne peux pas, j’en ai besoin … ». Elle est honteuse mais elle ne parvient à lui mentir. Elle a besoin de cette cocaïne, elle sait dans quel état le manque la mettra et elle ne veut plus jamais ressentir cette sensation. Il la regarde et à l’aide son indexe il lui redresse le menton, la forçant à le regarder. « Je peux vous aider à vous en sortir. » Elle a l’impression d’avoir entendu ça des dizaines de fois, mais pourtant, en plongeant ses yeux dans les siens elle sent qu’elle peut lui faire confiance, elle a envie de le croire. Elle le croit. Après une longue hésitation elle finit par lui donner ce qu’il veut. « Pourquoi ne pas m’emmener au poste ? » Elle est curieuse de savoir pourquoi il semble si indulgent envers elle. « Parce que vous n’êtes pas une mauvaise personne, ça se voit. » Il affiche un sourire rassurant qui donne presque l’envie à Em de lui sourire en retour. « Et parce que j’ai besoin de votre aide. » (…) « Evan ouvre moi ! » Emblynn tambourine sans interruption sur la porte en acier de l’appartement d’Evan. Celui-ci met un temps fou à lui ouvrir. Elle ose espérer qu’il n’est pas parti en intervention sur on ne sait quelle affaire. Elle se sent affreusement mal, elle transpire à l’excès, tremble comme une feuille, est essoufflée et semble hors d’elle. Il faut quelques minutes à Evan pour enfin lui ouvrir la porte. Quelques minutes qui paraissent une éternité pour Emblynn. Elle remarque aux yeux plissés de son interlocuteur et à son accoutrement qu’il sort à peine du lit. Il doit être aux alentours de sept heures du matin et Emblynn était en pleine crise. Elle entre comme une furie dans son appartement avant même qu’il ne puisse dire quelque chose. « Il faut que tu m’aides Evan, ça ne va pas, je n’en peux plus ! Où est-ce qu’elle est ? » Le jeune homme la regarde en fronçant les sourcils. Ces derniers temps avaient été très difficiles pour Emblynn et il avait finalement pris l’habitude de la voir dans cet état, c’est pourquoi il ne semblait surpris et était un calme olympien. « De quoi ? » lui demande-t-il simplement en refermant la porte. Il enfile un tee-shirt et se dirige vers la machine à café, alors qu’Emblynn, sur les nerfs fouille dans tout l’appartement. « La cocaïne, celle que tu m’as pris le premier soir ! J’en ais besoin Evan, je ne tiens plus ! » L’état de manque et à son comble. Cela fait plusieurs jours qu’elle n’a pas touché à sa drogue et elle ne parvient plus à résister. Elle en a besoin, elle n’y arrive plus. « Elle n’est pas là Em’, je l’ai jeté. » La blonde lève les yeux vers le jeune flic et écarquille les yeux, visiblement furieuse après lui. « Quoi ? Non, tu me mens, où est-ce qu’elle est ? » Evan verse du café dans une grande tasse qu’il amène vers la jeune blonde. Il la dépose sur la table basse et se dirige enfin vers Emblynn, devenue réellement hystérique. « Em calme toi ! Il n’y a pas de cocaïne ici ! » Il pose ses deux mains sur le visage de la jeune femme pour la calmer et surtout pour capter son attention. « Regarde moi, calme toi. Respire, ça va aller, je suis là. » Les douces paroles d’Evan parviennent toujours à la calmer. Elle respire doucement et tente de retrouver son calme. Elle ferme les yeux et finit par lâcher prise dans les bras d’Evan. Le temps est passé depuis le jour où il l’avait surprise en train d’acheter de la cocaïne. Elle avait accepté de jouer les indics pour lui, lui permettant de piéger bon nombre de petits et gros dealers de la Nouvelle-Orléans. Et en retour, il avait accepté de l’aider à décrocher. Elle avait beaucoup de mal à s’y tenir, elle avait d’ailleurs replongé deux fois depuis le jour où elle lui avait demandé son aide. Mais les conseils et la force d’Evan la poussaient à vouloir s’en sortir, à se surpasser. Il était devenu en l’espace de quelques mois quelqu’un de très important dans sa vie. Elle ne voyait d’ailleurs aucunement cette dernière sans lui. Elle s’était attaché à lui et en était presque devenue dépendante. Il était le seul à réussir à la calmer et à lui permettre de reprendre le dessus. Aujourd’hui, encore une fois, il y était parvenu. Elle s’était blotti dans ses bras une bonne partie de la journée sur son vieux divan inconfortable, un café entre les doigts. C’était finalement le seul endroit où elle se sentait bien, dans ses bras. Sur les coups de vingt heures Evan la ramena chez elle, ou plutôt chez ses parents où elle s’était installée en attendant de trouver un appartement et surtout en attendant de dire la vérité à ses proches. Avant de sortir de la voiture, la jeune femme se tourna vers Evan, un léger sourire aux lèvres. « Merci de faire tout ça pour moi Evan. » Elle avait réussit à, à nouveau reprendre le dessus sans replonger et ceci encore grâce à lui. Elle lui en était reconnaissante et le serait surement toute sa vie. Il sourit et acquiesce simplement avant de poser sa main sur la sienne, la pressant doucement. Ils plongèrent leurs yeux l’un dans l’autre sans le moindre mot. Ils n’en avaient finalement pas besoin pour se comprendre. Emblynn, sans réellement comprendre pourquoi finit par s’approcher du garçon. C’était comme si un aimant l’attirait vers lui. Elle ferme doucement les yeux et pose ses lèvres sur celles du garçon. Elle avait rêvé de goûter à ses lèvres depuis le premier jour. Leur baiser ne dura que quelques secondes mais elle eu l’impression d’une vie entière. Elle se sentait tout simplement bien, penchée à ses lèvres, si bien que quand il se sépara d’elle, elle eut l’impression qu’on lui dérobait à nouveau une partie d’elle. « Emblynn je ne sais pas si … » Son regard, ses quelques paroles suffirent à faire comprendre à la blonde que cette initiative était une mauvaise idée. Elle n’attendit pas qu’il termine sa phrase. « Je suis désolée, je n’aurais pas due faire ça ! » Puis sans attendre d’avantage, elle sort de la voiture et rejoint la demeure familiale sans un mot de plus. « C’était qui ce mec ? » Emblynn sursaute, décidemment on voulait sa mort. Elle se tourne vers la provenance de la voix et se retrouve face à Jason, son frère, qui n’a pas l’air de très bonne humeur. « Personne ! » Puis elle se rue dans les escaliers pour courir s’enfermer dans sa chambre.

C'est qui la plus belle ??? C'est ma petite soeur chériiiiiie one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1838388802

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et le plus beau c'est mon grand frère d'amour one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1838388802

oh c'est mignon !!! one's for the money, two for the bitches ★ little graham 865102322

des canons dans cette famille dis donc one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1263474620

Cette famille me tue one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1269356903

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je ne peux qu'être d'accord avec vous, vive les Graham ! one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1653031073

Vous êtes plutôt pas mal non plus hein one's for the money, two for the bitches ★ little graham 3280709817

Les graham ont trop la classe anyway one's for the money, two for the bitches ★ little graham 3018596076

Ils sont sexys les Graham (a) <3

Ta fiche est parfaite mon chaton one's for the money, two for the bitches ★ little graham 1385725017

PROFIL RPG

» GRAHAM › il n’y a que des regards vides et usés sur les choses.

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