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Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 19:24 | |
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giles meade How long will I love you ? as long as stars are above you and longer if I can.
NOM + Le jeune homme répond au doux nom et pas des moins connus de Meade. En effet, la fratrie est plutôt populaire dans la ville pour de nombreuses raisons, les frasques des deux derniers, les histoires de couple des parents, le bar du père et du fils et les beaux yeux de l’actrice phare d’une série à succès de l’unique fille à son papa. Décidément, la famille Meade sait se faire remarquer. PRÉNOMS + Les parents du jeune homme lorsqu’ils ont eu leur premier enfant n’ont pas réellement réfléchi au prénom, quelque peu pris au dépourvu. En effet, bien qu’ils fussent très heureux d’apprendre la venue de jumeaux, ils n’étaient au préalable pas réellement voulu et le couple s’est contenté de donner à leur premier fils le prénom du père défunt de la génitrice. Une sorte d’hommage, ou un manque cruel d’inspiration a donné naissance au petit Giles. Le géniteur a tout de même insisté pour accoler au premier prénom, un second, Jasper, qu’il affectionnait beaucoup à cette époque. ÂGE + Giles est né il y a vingt neuf ans de cela en plein été caniculaire. La chaleur était plus qu’étouffante et le bambin décida de faire souffrir davantage sa mère en pointant le bout de leur nez. DATE & LIEU DE NAISSANCE + Giles est né le sept août 1984 aux alentours de quinze heures à Crystal Spring. Il a beaucoup voyagé pour le compte de son père afin de négocier des contrats de fournisseur, mais aussi pour lui-même depuis qu’il est devenu le directeur du bar mais il n’a jamais souhaité s’installer dans une autre ville. Tout le retient ici, sa famille, bien qu’un tantinet désunie, ses amies et surtout Charlie. STATUT CIVIL + Giles n’a jamais eu réellement de chance en amour. Il a en effet cumulé les histoires douteuses ou sans lendemain sans réellement le vouloir. Bien sûre, il a connu l’amour, le vrai, l’amour si fort qu’on se demande si l’on ne rêve pas. Mais celui-ci s’est envolé aussi vite qu’il s’est formé et Giles s’est à nouveau retrouvé seul. Cependant, depuis qu’il a rencontré Charlie, les choses sont différentes. Il a enfin l’impression d’avoir trouvé la bonne personne, celle qui le rend meilleur et celle avec qui il peut se projeter. Hélas depuis quelques semaines, leur couple est mis à rude épreuve. MÉTIER/ETUDE + Giles est titulaire d’un diplôme d’ingénieur, cependant ce métier ne l’a jamais réellement intéressé, tout comme les études en général. C’est pourquoi, bien qu’il soit parvenu au bout pour faire plaisir à ses parents, il a commencé à travailler pour son père, dans le bar dont il était le gérant. Le jeune homme a débuté en tant que barman mais dorénavant son père, récemment parti à la retraite a décidé de léguer son bar à son fils. Giles possède donc le bar et s’en sort plutôt bien en tant que directeur d’établissement. GROUPE + Show Must go on. ✚ Love Is A Four Letter Word.
TU AS DES MAUVAISES HABITUDES? ✚ Giles s’entend très bien avec son père, avec qui il a longtemps travaillé, beaucoup moins avec sa mère, bien trop autoritaire et originale à son goût. Et bien que sa famille soit très désunie, du fait du récent divorce des parents et des conflits continuels, Giles ne pourraient vivre sans ses deux petits frères et sa sœur qu’il a tendance à surprotéger en permanence. ⊹ Il a longtemps été barman mais est dorénavant devenu gérant du bar familliale situé au centre ville. ⊹ Il suit la carrière de sa sœur de très près, ne souhaitant pas qu’elle devienne comme tous ces enfants devenus célèbres trop tôt et ayant bousillé leur vie par de mauvaises influences. ⊹ Il est très sportif et ce, depuis toujours. Il débute chaque jour par un petit footing matinal et pratique le surf depuis quelques années avec ses petits frères ou avec Hayley lorsqu'elle n'est pas occupée à jouer devant les caméras. ⊹ Il est allergique aux fruits de mer bien qu’il adore ça. ⊹ Il déteste qu’on lui touche les cheveux. ⊹ Il ne supporte pas le désordre, son appartement est toujours parfaitement bien rangé et déteste quand ses frères viennent y mettre le bazar. ⊹ Il ne regarde jamais la télévision, pour lui tous les programmes se ressemblent et manquent cruellement de sérieux. Cependant, il achète tous les jours le journal. ⊹ Il ne sait pas faire du roller. ⊹ Il a un humour quelque peu décalé, que peu comprenne. ⊹ Il passe autant de temps dans la salle de bain que sa sœur, ce qui le rend parfois, souvent en retard. ⊹ La musique l’aide à se concentrer. ⊹ Il met un point d’honneur à toujours avoir le dernier mot. ⊹ Il a tendance à être jaloux pour un rien lorsqu’il est en couple. ⊹ Il a arrêté de fumer il y a de cela deux ans mais il a parfois du mal à ne pas replonger lorsqu’il est stressé. ⊹ Il est très bon cuisinier, son père lui a tout appris.
✚ Who's Thinking About You Now?.
Ici tu te présentes comme tu le souhaites. Précise juste ton pseudo, ton prénom, si tu as pris un scénario ou non... et après carte blanche. - Code:
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[b]AARON TVEIT[/b] + giles meade |
Dernière édition par Giles Meade le Jeu 27 Fév - 19:13, édité 5 fois |
| | | Giles Meade
PROFIL RPG › points : 100 › crystal spring since : 25/02/2014 › commérages : 85 › pseudo : benzorris (anouchka) › célébrité : aaron tveit › crédits : winnie (avatar) ➳ @tumblr (gifs)
| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 19:25 | |
| If you ever find yourself stuck in the middle of the sea, I'll sail the world to find you If you ever find yourself lost in the dark and you can't see, I'll be the light to guide you✚ ✚ ✚ « Pourquoi est-ce qu’on va à ce truc là ? Et puis qu’est-ce que c’est que cette idée de brunch en famille ? » Cameron, le petit dernier de la famille Meade marchait aux côtés de son aîné vers le domaine familial. Tous deux revenaient de la salle de sport et n’avaient pas l’air ravis de l’idée quelque peu originale et nouvelle de leur génitrice. Giles se contenta d’hausser les épaules. « A tous les coups maman va nous annoncer que papa l’a encore engrossé. » Cameron pouffa. « Où que Hayley a été adopté ! » Les rires des deux frères s’entremêlèrent alors qu’ils arrivaient dans la rue de leur enfance. Leur famille n’avait rien de conventionnelle et il était très rare qu’ils soient tous réunis au même endroit. Cela voulait forcément dire quelque chose et de ce côté là, ils s’attendaient à absolument toutes les révélations possibles et imaginables. Les deux garçons pénètrent enfin dans la demeure où ils avaient grandi et y avaient déménagés pour la plupart depuis quelque temps. Cependant, avant d’entrer, ils se jetèrent un regard qui voulait en dire long. Bienvenue en enfer. En effet, à chaque fois qu’ils étaient tous réunis dans cette maison, les choses tournaient au vinaigre et ils étaient déjà préparés à ce que cette fois ressemble aux autres. « Giles, Cameron je suis ravie de vous voir mes enfants ! Allez dans le jardin, Travis et votre père vous y attendent ! » Comme à son habitude, Olivia en faisait des tonnes. Elle vint embrasser ses enfants comme si cela faisait des semaines qu’elle ne les avait pas vues et les poussa vers le jardin où Travis et leur père les attendaient en effet. Travis, un autre enfant de la famille Meade, était affalé sur la balancelle alors que John, le père de famille fumait sagement sa cigarette, attablé et tournait lacement les pages du journal du matin. « Hayley n’est pas là ? » demanda alors Giles qui tira une chaise afin de s’y asseoir. « Elle ne devrait plus tarder, elle devait tourner une scène d’amour avec son partenaire de la série ce matin. J’ai hâte de voir ce que ça va donner à l’écran, il faut d’ailleurs que je pense à enregistrer l’épisode de demain. » Giles soupira alors que Cameron levait les yeux au ciel. Ils n’étaient pas sûrs qu’elle ait déjà regardé la série dans laquelle Hayley jouait mais il fallait toujours qu’elle fasse comme si elle l’avait fait. Histoire de montrer à la terre entière à quel point elle était une bonne mère. Bien sûre, personne n’était dupe, surtout pas ses enfants. La famille patienta une bonne demie heure sous les histoires incessantes d’Olivia avant qu’Hayley ne daigne se montrer. « Excusez moi du retard, cette idiote de Claudia n’arrivait pas à dire son unique réplique, il a fallu recommencer la scène au moins une dizaine de fois ! ». Hayley venait de faire irruption sur la terrasse. Les cheveux relevés en une queue de cheval sauvage, la jeune femme gardait encore les traces de son maquillage presque intact. Elle vint immédiatement embrasser son père avec qui elle avait une relation privilégiée. Elle se dirigea ensuite vers Giles, qu’elle prit dans ses bras. Ces deux là étaient très proches et ce depuis toujours. En effet, en plus d’être sa petite soeur, Hayley était aussi sa meilleure amie. Puis la jeune femme rejoignit ses deux petits frères sur la balancelle qu’elle adorait taquiner. « Alors les morveux, quoi de neuf ? » En attendant que leur mère ne daigne sortir de la cuisine, les enfants se chamaillèrent gentiment. Giles, quant à lui, regardait son père. Il avait l’air d’une humeur de chien, ce qui ne prévoyait rien de bon pour la suite du brunch. « Me voilà les enfants, à table ! » La voix criarde d’Olivia vint glacer le sang de Giles alors qu’elle arrivait avec un plateau remplit de tout et n’importe quoi. C’était bien la première fois qu’elle cuisinait et surtout organisait un brunch. C’est pourquoi, Giles ne put s’empêcher de laisser échapper un rire moqueur, c’était plus fort que lui. Cependant, sa mère n’en tint pas compte et déposa le repas sur la table avant d’y ajouter un nombre incalculable d’autres choses. Tous les enfants s’attablèrent et commencèrent à manger. « Alors, on peut savoir pourquoi tu nous as fait venir ici, pour un brunch ? » Giles insista sur le mot brunch, le ton légèrement critique. Alors que le repas était alimenté de multiples conversations pour le moins banales, tous s’arrêtèrent à l’écoute de la question de Giles et se tournèrent un à un vers Olivia. Celle-ci parût d’un coup beaucoup moins bavarde et bruyante qu’il y a quelques minutes. Elle lança un regard gêné à son époux qui se contenta de hausser les épaules. « C’était ton idée. » se déchargea-t-il en redonnant toute son attention à son assiette et à son pain perdu. Tous grimacèrent, se demandant ce qu’ils pouvaient bien leur cacher. Olivia s’éclaircit la gorge avant d’enfin prendre la parole. « Votre père et moi allons divorcer. » lâcha-t-elle sans y aller par quatre chemins. « QUOI ? » s’écria Travis alors que Cameron commençait à son tour à s’énerver. « Mais pourquoi ? Mais non, vous ne pouvez pas divorcer ! ». Giles, qui s’attendait à entendre ce genre de nouvelle un jour ou l’autre se contenta d’un léger : « Ce n’est pas trop tôt. » qui outra sa génitrice. Les réprimandes allaient bon train autour de la table, et pour cause, chacun avait un avis différent sur la question. « Vous avez pensé à nous ? Et notre équilibre ? » Déclara Travis en se redressant. « Oh si l’équilibre de leur enfant les importait un temps soit peu, ils auraient divorcé depuis bien longtemps, histoire d’arrêter de nous infliger ces disputes et crises d’hystéries incessantes ! » déclara Hayley qui se rangeait bien entendu du côté de Giles. La jeune femme posa ensuite ses couverts dans son assiette et se leva. « Je me tire d’ici, c’est toujours la même histoire. » Olivia tenta de retenir sa fille mais celle-ci quitta le jardin et par conséquent la demeure, las de cette nouvelle et des disputes que cela engendrait. « Je vais chez Marcus. » « Je vais avec lui ! » déclarèrent l’un après l’autre Cameron et Travis. Olivia commençait à pleurer, comme elle le faisait finalement à chaque fois. Elle criait et implorait ses enfants de rester, en vain. « Je vais dans ma chambre ! » finit-elle par dire en sanglot. Giles se retrouva donc seul avec son père. Un long silence s’empara des lieux pendant quelques secondes avant que Giles ne soupire. « Elle m’épuise. » lâcha le père avant de continuer à manger tranquillement ce qui se trouvait dans son assiette. C’était à cela que ressemblaient les réunions de famille chez les Meade. Rien de glorieux ni même de joyeux en somme. When I see your face there's not a thing that I would change cause you're amazing just the way you are and when you smile the whole world stops and stares for a while cause girl you're amazing just the way you are.✚ ✚ ✚ « J’ai l’impression que tout ceci n’est pas réel ! » Allongé sur le lit aux draps de soies blancs d’une chambre d’hôtel, Giles laissait tendrement glisser ses doigts le long de l’épaule nue de la belle brune qui partageait un peu plus que son lit depuis quelques jours. Giles était venue à la Nouvelle Orléans pour négocier un contrat avec un grand fournisseur pour le compte de son père. Cependant, il avait rencontré Valentina et son séjour qui ne devait durer qu’un weekend, se prolongea d’une semaine. Il ne lui avait pas dit, ni à son père, ni à Valentina, ni même à Hayley qui devait probablement s’inquiéter. Il avait simplement éteint son téléphone et avait passé tout son temps avec sa belle qui captait définitivement toute son attention. Il n’était pas le genre de garçon à s’attacher aussi vite, ni même à s’éprendre autant d’une femme mais avec elle, tout était différent. Il avait l’impression de ne plus être lui même. Elle le rendait complètement fou et il en oubliait toutes les barrières qu’il se fixait généralement. Les choses s’étaient faites si rapidement, qu’il n’avait pas eu le temps de réfléchir à comment se comporter avec elle. Il lui avait tendu, le soir de leur rencontre, son feu et ils avaient engagé la conversation. Il l’avait revu le lendemain, accompagnée de plusieurs autres filles, toutes plus belles les unes que les autres. Des mannequins d’après ce que Valentina disait. Cependant, elle se détachait des autres. Il y avait quelque chose d’inexplicable en elle, un charme fou qui avait de suite attiré l’attention de Giles. Elle avait cette démarche si légère et gracieuse qu’il avait l’impression d’être en face d’un ange, un sourire communicatif et un regard à en couper le souffle. Le coup de foudre. Tout ceci relevait clairement du fantasme pour le jeune homme qui était littéralement tombé sous le charme de la belle sans se poser la moindre question. Elle l’avait en quelque sorte ensorcelée et il n’avait pas la moindre envie de la quitter. Il savait pourtant que cela allait arriver mais il ne préférait pas y penser. La jeune femme, totalement plongée dans son regard, ramenait doucement le drap qu’elle déposa sur sa poitrine avant de venir s’accrocher aux lèvres du garçon. « Et pourtant ça l’est. » Valentina devait avoir l’habitude que les hommes soient à ses pieds, Giles aurait dû en être conscient et s’attendre à n’être un énième nom sur la liste. Cependant, il s’était en l’espace de quelques jours tellement épris de la jeune femme qu’il avait l’impression que leur relation était spéciale, que leurs échanges de baisers et leurs tendres ébats signifiaient réellement quelque chose. Il avait cette impression d’être seul au monde avec la belle et n’avait jamais ressentit une telle chose auparavant. Oui, il était quelque peu dépassé par ce qu’il vivait avec elle, et n’avait qu’une envie : pouvoir arrêter le temps et rester des mois, des années dans cette chambre d’hôtel à ses côtés. « C’est fou, je ne connais absolument rien de toi ! » avoua cependant le jeune homme en replaçant une mèche de cheveux derrière l’oreille de la brune, qui lui tombait sur le visage. Cette dernière afficha un léger sourire. « Tu sais tout ce qu’il y a à savoir sur moi. » Valentina gardait un mystère qui tenait toujours Giles en haleine, le genre de mystère si attractif que vous ne pouvez vous en détacher. La curiosité s’empare de vous, mais vous n’insistez pas, car vous avez besoin de cette personne auprès de vous et vous avez peur de la voir s’envoler si vous en veniez à en découvrir un peu trop. C’était typiquement ce qu’il se passait entre les deux jeunes adultes. Valentina passait doucement ses doigts dans les cheveux courts du garçon, ils étaient tous deux dans un autre monde où seuls eux vivaient. Mais hélas, quelqu’un vint frapper à la porte de la chambre. Ceci les ramena hélas bien trop vite à la réalité. « Valentina, c’est Katrina, essayages dans dix minutes. » Valentina leva les yeux au ciel, elle n’avait pas la moindre envie de retrouver ses partenaires, ses amies. Elle les avait abandonné trois soirs de suite déjà, troquant les soirées de décadence pour des retrouvailles avec Giles. C’est pourquoi, après avoir posé un doigt sur les lèvres de son amant, elle feignit de tousser. « Je ne me sens pas très bien, je crois que je vais rester dans ma chambre aujourd’hui, je vais devoir passer les essayages, je ne voudrais pas vous rendre toutes malades. » Au beau milieu de son discours pourtant convainquant, la jeune femme laissa échapper un rire, distraite par les baisers de Giles. « Chut ! Tu veux me faire virer ? » Chuchota-t-elle alors que Katrina, visiblement curieuse écoutait aux portes. « Je ferais passer le mot ! » s’écria-t-elle en souriant. Giles quant à lui s’amusait de la situation. « Nous aurions plus de temps pour faire ça ! » annonça-t-il avant de l’embrasser tendrement au creux de son cou. « Ou ça ! » dit-il avant de descendre petit à petit. La jeune femme se laissa alors aller et ferma doucement les yeux, profitant du moment présent. « Et je n’aurais plus besoin de te voir que sur un podium, où des centaines d’hommes fantasment en te voyant défiler. » (…) « Je meurs de faim, tout ceci m’a ouvert l’appétit ! » Valentina laissa apparaître un large sourire alors qu’elle enfilait la chemise de Giles qu’il avait laissé tomber la vieille au soir sur la moquette, à côté de leur lit double qu’ils ne quittaient plus. La brune s’empara du menu gastronomique laissé soigneusement par l’hôtel dans chacune des chambres et se issa de nouveau sur le lit, dans les bras de Giles, assis, adossé contre la tête de lit. « Ca fait des années que je n’ai pas mangé un hamburger tu sais, avec tout ce truc de mannequinat ! » lui avoua-t-elle comme si elle le connaissait depuis toujours. Le jeune homme, qui s’amusait avec les cheveux de la jeune femme esquissa un sourire. « Demande donc au réceptionniste de t’en apporter un, c’est moi qui régale. » En réalité, il mettrait cela sur le compte de son père, mais elle n’avait pas besoin de le savoir. La jeune femme, alors qu’il était aux alentours de quinze heures de l’après midi commanda donc un festin qui fut apporté quelques minutes plus tard par le service de chambre. La jeune femme ne tarda pas à se remplir l’estomac comme elle ne l’avait pas fait depuis bien longtemps. Un large sourire au visage, la jeune femme aimait ce genre de moment, des moments simples, sans prétention, loin des paillettes et auprès de cet homme qu’elle ne connaissait finalement qu’à peine. Ce dernier ne put d’ailleurs s’empêcher de laisser échapper un rire face au spectacle. « Est-ce normal que je te trouve toujours aussi adorable avec de la mayonnaise sur le menton ? » Le garçon attrapa une serviette en papier et essuya doucement le menton de Valentina qui baissa les yeux, légèrement honteuse. « Ne te moque pas ! » finit-elle par dire après un petit coup de poing sur l’épaule de son interlocuteur. (…) « C’était une très belle semaine, ravie de t’avoir rencontré. Valentina. » Les yeux du jeune homme se froncèrent à la lecture de la petite carte blanche que la jeune femme lui avait laissé sur son oreiller. Elle était partie, sans un mot de plus. Giles retourna la carte, encore et encore dans l’espoir d’y trouver quelque chose de plus, son numéro par exemple, afin qu’il puisse la recontacter. Hélas, il n’en était rien. Elle était partie et il ne la reverrait surement jamais. Il se sentit tout à coup très mal, envahi par une tristesse qu’il ne connaissait guère. Il se laissa tomber sur le lit et soupira, fermant les yeux. Alors c’était comme ça que ça se terminait entre eux. Il avait surement passé la plus belle semaine de sa vie et elle était partie comme une voleuse en ne laissant la moindre trace. Il était donc temps pour lui de rentrer chez lui aussi et d’affronter la réalité.
Dernière édition par Giles Meade le Jeu 27 Fév - 18:52, édité 6 fois |
| | | Giles Meade
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 19:25 | |
| Listen, to the song here in my heart a melody I start but can't complete Listen, to the sound from deep within it's only beginning to find release oh, the time has come for my dreams to be heard they will not be pushed aside and turned into your own all cause you won't listen.✚ ✚ ✚ Les années étaient passées et Giles avait fini par oublier Valentina. A son retour à Crystal Spring, il avait cependant effectué quelques recherches, dans l’espoir vain de la retrouver. Mais face à l’échec, il avait dû se rendre à l’évidence et tourner la page, ne gardant en mémoire que ces beaux moments passés avec cette belle inconnue. Finalement, il avait presque l’impression d’avoir imaginé son séjour, qu’elle n’était qu’un mirage et qu’il lui était tout bonnement impossible de retrouver une fille pareille. Il avait donc dû reprendre le cours de sa vie normale, retourner travailler en tant que barman du bar de son père et supporter les crises continuelles entre ses parents, en pleine instance de divorce. Cependant, aujourd’hui était un jour spécial pour le jeune homme et sa famille avait accepté de se réunir, promettant de laisser, le temps d’un repas, leurs différends de côtés. Giles savait pertinemment que cela leur était impossible mais il avait tout de même espoir que les choses se déroulent sans trop de drames. Aujourd’hui, Giles devait présenter sa nouvelle petite amie à sa famille. Charlie Hamilton. Il l’avait rencontré au bar alors qu’il travaillait. Il lui avait offert un verre, ce qu’il ne faisait finalement jamais en règle générale mais avec elle, il n’avait pu résister. Il se souvenait encore de leurs premiers mots, leurs premiers regards. Il l’avait écouté, longtemps écouté. Elle s’était étendue, un petit coup dans le nez, sur sa vie sentimentale, laborieuse selon elle. Écouter longuement sa clientèle faisait partie du métier de barman qu’il exerçait mais étrangement, cette fois-ci il avait été intéressé par ses histoires. Elle était touchante. C’est pourquoi, il prit même le soin de la raccompagner chez elle. Oui, il aurait très bien pu se contenter d’appeler un taxi mais, cette fille était bien trop jolie pour ne pas saisir l’occasion. Et finalement, il avait eu raison puisque quelques semaines plus tard, ils avaient fini par se mettre en couple. Cette relation était différente de celle qu’il avait eu avec Valentina. Charlie était bien plus accessible et bien moins mystérieuse mais il était très attaché à elle et plus le temps passait, plus son amour grandissait. Il avait cette fois l’impression d’avoir trouvé la bonne, celle avec qui il pourrait enfin se projeter et avec qui il pourrait vivre heureux. Il avait déjà rencontré sa famille, ou du moins une partie. Il n’avait eu la chance de faire la connaissance de la petite dernière, Tina, bien trop occupée par ses études. C’était donc logiquement à son tour de faire les présentations avec les Meade. Giles était au préalable quelque peu réticent. Il avait pour ainsi dire peur qu’elle ne fuit après un repas avec eux. C’est pourquoi, avant d’entrer dans la demeure aux bras de Charlie, il se tourna vers elle. « Ma famille n’est pas comme la tienne tu sais, ils sont un peu spéciaux. » Giles était clairement anxieux, ce que Charlie remarqua aussitôt. Elle afficha alors un large sourire et s’agrippa doucement sur la chemise du jeune homme. « Tout va bien se passer, ne t’inquiète pas. » Puis elle déposa ses lèvres sur les siennes. Elle aurait dû être stressée, bien plus que lui ne l’était mais c’était finalement elle qui le rassurait. Probablement parce qu’elle ne savait pas dans quoi elle mettait les pieds. Giles esquissa donc un sourire avant d’ouvrir la porte de la demeure des Meade. « Charlie, Giles vous voilà enfin ! » Olivia Meade, la mère de famille toujours dans l’excès débarqua de la cuisine un grand sourire aux lèvres et les bras ouverts afin de les prendre l’un après l’autre dans ses bras. Giles jeta un regard à Charlie, haussant les épaules avec un léger sourire navré. « Je suis enchantée de faire ta connaissance, depuis le temps qu’on souhaite te rencontrer mais que Giles refuse, je crois qu’il avait honte de nous ! » Olivia attrapa le bras de Charlie et l’entraina directement vers la salle de séjour où la table était déjà mise, après un léger rire hautain. « C’est Charlie ? » demanda alors Cameron qui venait de débarquer de nul part, derrière l’épaule de Giles. Celui-ci surpris, sursauta. « Tu m’as fait peur ! Oui c’est elle ! » Ajouta-t-il avec un sourire alors que la jeune femme était en grande conversation avec sa mère. « Sexy ! » Cameron frappa doucement l’épaule de son frère, comme pour le féliciter d’avoir trouvé une fille aussi jolie et alla rejoindre la famille dans le salon où tous étaient déjà en train de faire les présentations. Giles se sentait presque de trop. Hayley était aussi là, mais elle ne disait pour le moment le moindre mot. Giles la reconnaissait bien là, méfiante et un tantinet protectrice. Le dîné se déroula plutôt bien à la plus grande surprise de Giles. Charlie était assaillie de question par les Meade et se prêta volontiers au jeu. Elle questionna même à son tour les frères de Giles, afin d’en apprendre un peu plus sur le passé du jeune homme. Giles ne se gêna pas pour donner des coups de pieds sous la table à Travis et Cameron, lorsque ces derniers s’étalaient sur des éléments dont il n’était pas forcément fier. « Alors Charlie, as-tu vraiment oublié ce mec qui t’as rendu misérable avant de rencontrer mon frère ? » Hayley avait toujours une fâcheuse tendance à poser des questions gênantes au bon moment. Giles, presque choqué de l’attitude de sa jumelle la fusilla du regard. Charlie semblait gênée. « Ne réponds, elle fait ça simplement pour se faire remarquer ! » Hayley pouvait s’avérer être une vraie peste quand elle le voulait, et apparemment, aujourd’hui elle était en grande forme. Elle afficha un parfait sourire satisfait et se laissa tomber contre le dossier de sa chaise, visiblement fière d’elle. « Si tu ne réponds pas, je pourrais croire qu’à la seconde où Killian, Bryan ou je ne sais plus son prénom débarquera, tu lui tomberas dans les bras et abandonneras mon frère. » Derechef Giles fusilla sa sœur du regard, mais celle-ci n’y prêta aucune attention. Elle souriait, face à son assiette, jetant parfois des regards vers Charlie qui ne savait plus où se mettre. Giles leva les yeux au ciel mais ne dit le moindre mot. Bien que la formulation était affreusement mal choisie et surtout très impolie, il était intéressé par la réponse. « Je suis avec Giles maintenant, Nolan n’a plus la moindre importance pour moi. » Giles sembla soulagé de cette réponse, tant qu’il attrapa la main de la brune qu’il pressa doucement sous la table. Ils s’échangèrent un regard complice avant qu’Hayley, face à la scène ne soupire. Une fois le repas fini, la famille se dispersa comme à son habitude après avoir gratifié de compliment Charlie qui avait l’air d’avoir fait grand effet auprès de tous –sauf peut-être auprès d’Hayley. Giles, en cuisine, aida son père à faire la vaisselle jusqu’à ce que ce dernier n’abandonne. « Charlie est absolument parfaite ! » lui dit-il avant de quitter la pièce. Charlie vint le rejoindre quelques minutes plus tard. « On dirait que tu as fait grande impression ce soir. » déclara Giles en jetant le torchon sur son épaule et en s’approchant de la brune. « Je suis plutôt douée avec les familles nombreuses ! » Charlie afficha un sourire fier avant de venir s’accrocher aux lèvres du jeune homme. En effet, elle venait elle-même d’une famille nombreuse où elle avait appris à gérer bon nombre de situation. « Et puis, ils n’étaient pas si terribles que tu me le disais. » Giles esquissa un sourire, il connaissait parfaitement sa famille et savait que lorsqu’ils l’avaient décidé, ils pouvaient se montrer exécrables et particulièrement intolérants mais le fait que Charlie puisse les apprécier le rassura. « Je devrais surement faire plus d’effort avec Hayley, qui a l’air légèrement possessive avec son frangin. » Le garçon laissa échappa un rire. Elle n’avait pas tout à fait tord, Hayley et Giles se surprotégeaient en permanence et avaient tous deux cette fâcheuse tendance à faire fuir les conquêtes de l’autre. « Elle s’inquiète juste pour moi. » Bien sûre, Giles faisait ici référence à Nolan, avec qui il se sentait toujours en compétition malgré le fait qu’il soit à des kilomètres d’eux et que Charlie n’ait plus aucun contact avec lui. Il savait qu’elle était avec lui maintenant, que Nolan ne comptait plus mais il ne pouvait s’empêcher de penser au jour où il referait surface. Charlie, un sourire aux lèvres s’approcha de nouveau de Giles. « C’est toi que j’aime tu sais ! C’est terminé avec Nolan ! » puis elle posa ses lèvres sur les siennes histoire de le rassurer de nouveau. I know you've been hurt by someone else I can tell by the way you carry yourself if you let me, here's what I'll do I'll take care of you I've loved and I've lost✚ ✚ ✚ « Joyeux anniversaire chérie ». Charlie venait à peine de rentrer après une longue journée de travail dans la maison dans laquelle le jeune couple venait de s’installer il y a seulement quelques semaines. De multiples cartons ornaient chacune des pièces de la demeure, certains n’avaient pas encore été déballés alors que d’autres avaient été ouverts mais pas complètement vidés. Giles avait tout de même réussi à mettre les petits plats dans les grands pour fêter leur anniversaire. Cela faisait un an, jour pour jour que Charlie et Giles étaient ensemble. Il préparait déjà depuis quelques jours cette soirée dans le plus grand secret. Il la voulait parfaite, tout comme la femme avec qui il allait la partager. Avec Charlie, il se sentait enfin apte à construire quelque chose, il se sentait bien et pour rien au monde il aurait changé sa vie avec quelqu’un d’autre à ce moment précis. Elle avait tout pour elle et le jeune homme en était pleinement conscient. Il mesurait la chance qu’il avait d’être avec elle. C’est pourquoi il avait décidé de le lui faire comprendre en organisant ce dîné, bien qu’envahit par les cartons. La jeune femme, éreintée par sa journée de travail posa ses clés sur le buffet et leva les yeux vers Giles. Un large sourire s’afficha sur son visage lorsqu’elle découvrit le jeune homme, parfaitement apprêté, lui faisant face. « Oh merci mon amour ! » Elle semblait partagée entre la joie et la confusion. Giles ne put s’empêcher de sourire. Il l’avait bien compris à son expression, elle avait complètement oublié l’événement et n’avait à l’évidence pas la moindre idée de la signification de cette date. D’ordinaire, les femmes étaient bien plus attachées à ce genre de chose que les hommes. Les rôles s’inversaient dans leur couple à de multiples reprises, bien qu’au final, ils partageaient la même vision de la vie. Giles s’avança alors vers la jeune femme et embrassa tendrement sa joue avant de lui glisser quelques mots à l’oreille, histoire de la tenir informée. « ça fait un an aujourd’hui qu’on est ensemble. » Charlie sursauta, définitivement surprise et confuse d’avoir oubliée un tel événement. Il faut dire qu’elle était très occupée par son travail et qu’elle ne voyait plus vraiment les jours passer. Elle entortilla nerveusement une mèche de cheveux autour de son indexe. « Oui exact, joyeux anniversaire mon amour ! » Elle tentait de sauver les apparences, faisant comme si c’était une évidence et qu’elle n’avait pas oublié. Giles laissa échapper un rire. Il ne lui en voulait pas, bien entendu, il ne pouvait lui en vouloir, mais elle n’était vraiment pas douée pour lui faire croire quoi que ce soit. Il lui attrapa donc sa main et l’attira vers le salon qu’il avait spécialement organisé pour leur soirée. Il avait empilé quelques cartons et déposé une nappe blanche dessus, afin de faire une table. Il y avait placé des bougies et des roses ainsi que les couverts. Tout était prêt, l’ambiance cosy qu’il avait tant recherché se faisait ressentir dès l’entrée dans la pièce. Charlie semblait sous le charme. Elle entrouvrit la bouche et attrapa le bras de Giles. « Tu n’aurais pas dû faire tout ça Giles, c’est superbe ! » Alors qu’elle retirait sa veste, elle se laissa aller dans les bras du garçon, histoire de le remercier. Tout deux s’attablèrent autour de la table de fortune et ils commencèrent à dîner. Car oui, Giles avait même fait le repas. En tant qu’aîné de la famille Meade, il avait rapidement dû apprendre à s’occuper de ses frères et de sa sœur et savoir un minimum cuisiner faisait partie des choses qu’il avait eu besoin de maitriser très tôt. Giles attrapa le verre à pied de son interlocutrice et y versa un peu du contenu de la bouteille de vin que son père lui avait offert quelques heures plus tôt pour fêter un tout autre événement. Il se servit à son tour avant de prendre la parole. « A nos un an alors ! » déclara-t-il avec un clin d’œil. Il fit tinter son verre contre celui de Charlie, un large sourire aux lèvres. « On a une autre nouvelle à fêter ! » ajouta-t-il après une gorgée d’un vin rouge d’une qualité définitivement sans précédent. Charlie leva les yeux vers lui, abandonnant pour quelques secondes son verre. « Ne me dit pas que je suis enceinte ! » plaisanta-t-elle avant de piquer sa fourchette dans son assiette. Giles ne put contenir son rire. Bien qu’il était fou amoureux d’elle, il ne s’imaginait pas le moins du monde père pour le moment. Très adepte des choses faites dans le bon ordre, il était inconcevable pour lui d’avoir un enfant avant de s’être marié. Oui, Giles pouvait être vieux jeu lorsqu’il le souhaitait. « J’ai eu une promotion. Mon père me lègue le bar. » En effet, il y a quelques heures de cela, le père de la fratrie Meade avait annoncé à son fils qu’il prenait sa retraite et qu’il lui faisait donc don du bar où Giles officiait en tant que barman depuis plusieurs années. Cependant, ceci était dorénavant une époque révolue pour le jeune homme. Il montait conséquemment en grade et allait devoir endosser la lourde responsabilité de gérant du bar. Certes, il était anxieux à l’idée de ne pas réussir à porter l’entreprise familiale à bout de bras, mais il était surtout excité à l’idée de faire autre chose que d’entendre des clients s’étendre sur leur vie sentimentale laborieuse et surtout autre chose que de préparer des cocktails à répétition. Il sentait que sa vie prenait un nouveau tournant et ceci en sa faveur. Il avait pour ainsi dire l’impression que tout lui souriait. Il avait un nouvel emploi qui lui plaisait déjà et surtout il avait Charlie. Cette ô combien magnifique femme qui partageait sa vie depuis une année. Cependant, tout le monde sait que le bonheur est éphémère.
Dernière édition par Giles Meade le Jeu 27 Fév - 18:45, édité 5 fois |
| | | Giles Meade
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 19:27 | |
| Not really sure how to feel about it something in the way you move makes me feel like I can't live without you and it takes me all the way I want you to stay✚ ✚ ✚ Il se souvenait de ce jour comme si c’était hier. Dans cette chambre d’hôtel luxueuse de la Nouvelle Orléans, coupé du monde, seul avec elle, goutant à ses lèvres, caressant sa peau nue et sentant son souffle se heurter au creux de son cou. Il ne l’avait pas oublié, elle ne pouvait être pas oubliée. Et maintenant elle se trouvait là, face à lui après tant d’années. Qui aurait pu croire que Valentina, l’irrésistible mannequin avec qui il avait partagé de si beaux moments s’avérait être la sœur de Charlie Hamilton, celle avec qui il était justement dorénavant en couple. Ces yeux s’étaient plongés dans les siens et il n’avait réussit à s’en dérober. Il aurait pourtant dû faire le rapprochement. Charlie lui avait dit que sa sœur s’appelait Tina et qu’elle avait été mannequin. Mais hélas, il était bien trop aveuglé par l’amour qu’il portait dorénavant pour Charlie, qu’il avait pensé à une simple coïncidence, que Tina ne pouvait en aucun cas être un diminutif de Valentina. A l’évidence, il se trompait et en payait maintenant les pots cassés. Pourquoi lui avait-il fallut près d’un an pour rencontrer la totalité de la famille Hamilton et pourquoi c’était finalement Valentina qu’il rencontrait en dernier ? Bien trop occupée par ses études de droit avait décrétée Charlie. Certes, mais Giles avait plutôt tendance à opter pour un coup du sort. Il ignorait si cela était un signe du destin, traduisant que deux personnes faites l’une pour l’autre finissent toujours par se retrouver, ou si cela n’était qu’un coup du karma qui ne souhaitait pas le voir heureux et paisible dans une relation saine. En l’espace de quelques secondes tout l’équilibre et la stabilité qu’il avait acquis grâce à la relation qu’il entretenait avec Charlie depuis plus d’un an, avaient été réduits en fumé. Tout était devenu bien trop compliqué sans qu’il ne parvienne à le maîtriser. Il était amoureux de Charlie, il se le répétait sans cesse. Il l’aimait c’était certain mais, il savait aussi que s’il avait pu garder contact avec Valentina, ou simplement s’il avait réussit à la retrouver lors de son investigation très peu fructueuse, il n’aurait probablement jamais été en couple avec Charlie et surtout, il ne s’apprêterait pas à l’épouser. Car oui, depuis quelques jours, Giles avait dans la poche de son manteau une petite boite renfermant une bague de fiançailles. Il attendait simplement le moment parfait pour faire sa demande. Mais cela était sans compter sur la présente de Valentina. Le jeune homme, complètement pris au dépourvu avait alors fait comme si de rien était, comme s’il ne la connaissait guère mais ils savaient tous les deux qu’en jouant cette comédie devant Charlie, cela pourrait courir à leur propre perte. Ils savaient que si la belle venait à apprendre ce qu’il s’était passé entre eux autrefois, la discussion serait autre que celle qu’ils avaient actuellement. Pour tout dire, Giles n’écoutait pas vraiment ce qu’il se disait autour de la table du restaurant qu’ils avaient spécialement réservés pour que Giles puisse enfin rencontrer Valentina. S’il avait su, il aurait probablement dit qu’ils n’en avaient pas le besoin, puisqu’ils se connaissaient déjà et plutôt très bien. Le jeune homme semblait nerveux. Il s’amusait à tourner et retourner son couteau, tout en faisant mine de s’intéresser à la conversation. Il ne parvenait à ne pas poser ses yeux sur elle. Elle n’avait pas changé. Elle était d’une beauté sans précédent. La revoir avait d’un coup d’un seul fait remonter une flopée de souvenirs à la surface qu’il aurait, pour le bien de sa relation avec Charlie, préféré oublier. Il se pinça les lèvres et leva les yeux vers Valentina. Elle semblait tout aussi gênée que lui. Ressentait-elle ce qu’il ressentait ? Probablement pas. Après tout, elle avait mis fin à leur idylle sans lui laisser la moindre chance de pouvoir la recontacter. Elle devait avoir un nombre conséquent d’hommes à ses pieds. Il représentait sûrement une simple distraction pour elle, le temps d’une semaine. Il le savait, mais il ne pouvait se résoudre à résumer ce qu’ils avaient vécu à cela. Il savait pertinemment qu’il ne devait pas penser à ce genre de chose mais il n’avait pour l’heure qu’une envie, se lever et de gouter à nouveau à ses lèvres. Il avait cru ne plus jamais la revoir et maintenant elle se trouvait là, devant lui. Il avait l’impression de rêver, tant qu’il se pinça discrètement le bras, espérant presque se réveiller, en vain. Elle était belle et bien là, en face de Charlie qui était malheureusement bien sa sœur aînée. Il resta silencieux pendant une bonne partie du repas, tout comme Valentina. Elle précipita même son départ, prétextant une urgence que personne n’aurait pu logiquement croire. Mais Giles fut soulagé de la voir partir. Il était nerveux en sa présence, il avait l’impression de revenir à l’époque du collège où il tremblait de peur à l’idée d’aller aborder la fille la plus jolie et surtout la plus populaire de l’école. Il finit alors par se relaxer au fond de sa chaise, laissant échapper un soupire de soulagement. « Tu vas bien ? Tu n’as pas l’air bien ? » demanda Charlie sur le chemin du retour alors qu’elle ne faisait que de parler sans cesse de Valentina. Giles ne l’écoutait pas, il n’avait pas la moindre envie d’en entendre davantage à son sujet, son esprit était déjà bien trop confus pour cela. « Giles ? Je te parle ! » Elle haussait le ton, ce qui eut le mérite de faire sortir le jeune homme de ses pensées. « Oui pardon, tu disais ? » La jeune femme soupira et plissa les yeux, comme si elle se doutait de quelque chose. Le sang du garçon ne glaça, il avait peur, peur de s’être trahi lui-même et peur que la vérité n’éclate au grand jour. « Tu es malade ? Tu n’as vraiment pas l’air dans ton assiette, tu es tout pâle ! ». Soulagée qu’elle ne pense qu’à la présence d’un petit virus, le jeune homme hocha la tête. « Oui ça doit être ça, je vais aller chez le médecin. » En rentrant, le jeune homme avait alors prétexté un appel au médecin généraliste du quartier pour appeler Valentina –il avait entre temps récupéré son numéro dans le téléphone de Charlie. Il avait besoin de la voir. Alors ils s’étaient rejoints dans un parc non loin de leur demeure. Ils avaient discuté brièvement, il lui avait avoué l’avoir longtemps cherché, en vain. Elle avait l’air touchée par cela. Puis il n’avait pas pu résister, il lui avait attrapé la main. Il avait besoin de sentir à nouveau le contact de sa peau contre la sienne. Cela lui remémorait tant de souvenirs qui ne présageaient rien de bon pour la suite. Durant l’espace d’un instant, le temps s’était arrêté. Il se sentait à nouveau comme dans cette chambre d’hôtel. Pendant un instant, ils oublièrent tout ce qu’il se passait autour, ils oublièrent qu’ils étaient dans un lieu public, à l’exposition de tous, ils oublièrent que Giles était dorénavant en couple et qui plus est avec Charlie. Charlie. Son prénom finit par être mentionné par Valentina dans un léger murmure. Ceci eut le mérite de les ramener tous deux à la réalité. Ils n’avaient pas le droit de lui faire ça, d’autant plus qu’il était fou d’elle. I know that in your heart there is an answer to a question that I'm not as yet aware that I have asked and if that tree had not drunk my tears I would have bled and cried for all the years that I alone have let them pass.✚ ✚ ✚ En l’espace de quelques jours, tout était devenu terriblement compliqué dans la vie et surtout dans l’esprit de Giles. Devant la baie vitrée de la demeure qu’il partageait avec Charlie, le jeune homme faisait glisser entre ses doigts le petit boitier noir qui renfermait cette fameuse bague qu’il devait lui offrir. Mais étrangement il n’y était jusqu’alors parvenu. De plus, ces derniers jours se suivaient et se ressemblaient. En effet, Charlie et Giles qui représentaient pourtant auparavant le couple parfait, avaient bien dû mal à ne pas hausser le ton l’un sur l’autre ces derniers temps. On aurait pu croire que Giles avait tout avoué à Charlie son histoire avec Valentina et que cette dernière était source de disputes continuelles dans leur couple, mais ce n’était guère cela. Le jeune homme n’avait absolument pas pris son courage à deux mains et se contentait de fuir le problème. Il faisait comme si de rien était devant Charlie, pour la simple et bonne raison que Valentina provoquait en lui une flopée de sentiments qui lui faisait peur et surtout qu’il ne parvenait à contrôler et à assumer. Elle représentait en lui tout ce qu’il détestait, la faiblesse. Il était faible face à elle et il détestait cela. Mais c’était plus fort que lui. Non, le problème ne venait pas de Valentina, bien qu’à terme, cela engendrerait probablement une crise sans précédent. Le problème venait de Nolan. Nolan Anderson. Ce même Nolan qui s’avérait être le grand amour de Charlie, ce Nolan qui l’avait lâchement abandonné il y a quelques années de cela et ce Nolan qui avait brisé le cœur de la belle. Giles le détestait, jusqu’au plus profond de ses tripes, et cela bien avant de l’avoir vu de ses propres yeux. Il avait rendu Charlie profondément malheureuse et il ne supportait pas l’égoïsme certain qu’avait eu ce type envers elle. Il connaissait l’histoire de leur couple, il savait que Charlie en avait été folle et il savait aussi que s’il en venait à refaire surface, les choses pourraient devenir compliquées. Les choses étaient donc devenues terriblement compliquées. Nolan Anderson avait réapparu un beau matin dans l’unique but de récupérer Charlie. Giles, en l’apprenant de ses propres yeux, puisqu’il les avait surpris discutant non loin, avait eu cette envie criarde d’aller lui coller son point de la figure et de lui dire que la place était dorénavant prise. Cependant, il avait préféré attendre sagement Charlie dans leur maison et lui demander des explications. Une solution bien plus pacifiste qu’il regrettait amèrement. Il se sentait terriblement menacé par cet homme. Il sentait qu’il perdait Charlie, un peu plus chaque jour, à chaque fois qu’il était avec elle. Le jeune homme, qui avait le regard perdu au loin, pensait à ce jour qui viendrait probablement très vite. Ce jour où Charlie lui dirait qu’elle le quitte pour lui. Elle lui avait répété bon nombre de fois qu’elle n’avait plus le moindre sentiment pour Nolan et qu’elle était dorénavant heureuse, en couple avec lui mais il n’y croyait pas. Il avait entendu leur histoire de sa propre bouche, il savait pertinemment qu’elle avait été amoureuse de ce garçon comme jamais elle ne l’avait été et il l’avait observé, lorsqu’elle était avec lui. Pour ainsi dire, il se sentait honteux de l’admettre mais il l’avait suivit, à plusieurs reprises, histoire de vérifier qu’elle n’allait pas le rejoindre en douce. Ce n’était pas le cas, mais Nolan mettait toujours un point d’honneur à être partout où la demoiselle se trouvait. Et lorsqu’ils se croisaient, Charlie était nerveuse, anxieuse. Elle ne cessait de s’amuser avec quelques mèches de ses cheveux, chose qu’elle faisait à chaque fois qu’elle était stressée. Giles avait apprit à la connaître et savait très bien que ce comportement ne signifiait rien de bon pour lui. Encore une fois, il avait l’impression qu’elle lui échappait un peu plus chaque jour. « Bonjour chéri ! » Giles sursauta. Charlie était derrière lui, il ne s’y attendait définitivement pas. Il se précipita et rangea la petite boite dans sa poche, avant qu’elle ne puisse voir quoi que ce soit, mais c’était trop tard. Elle passa ses bras autour de la taille de Giles et posa son menton sur son épaule, un léger sourire aux lèvres « Qu’est-ce que tu caches là ? » Elle était curieuse, bien trop curieuse. Giles, dont les battements de cœur s’étaient bien trop accélérés, haussa les épaules, faisant comme il pouvait pour être le plus convainquant possible. « Rien. » Il afficha un léger sourire, traduisant bien trop sa nervosité. Charlie fronça les sourcils. « Giles ! » la rappela-t-elle à l’ordre. Elle détestait lorsqu’il ne voulait pas lui dire quelque chose, lorsqu’il lui cachait quelque chose. Giles laissa échapper un soupire. « C’est juste une surprise pour la Saint Valentin ! » C’était la première chose qui lui était venu à l’idée pour sauver un peu les apparences. Le sourire de Charlie s’élargit, ça avait marché, elle n’y voyait que du feu. Elle posa ses lèvres au creux de son cou. « Oh, décidemment, j’ai le meilleur petit ami qu’on puisse avoir ! » Cette phrase, qui n’avait pas du tout pour but de le vexer ou quoi que ce soit, piqua tout de même Giles au vif. « Mais je ne suis pas Nolan. » grommela-t-il avant de se dégager doucement de l’étreinte de Charlie. Cette dernière, quelque peu surprise de l’attitude du jeune homme fronça les sourcils, levant lacement les yeux vers le ciel. « Arrête Giles, je t’ai déjà que dit que … » Elle fut coupée au beau milieu de sa phrase. « Je vais courir, à plus tard ». Giles n’avait pas la moindre envie de s’éterniser là-dessus. Il savait ce que cela allait donner, une énième dispute où il lui reprocherait d’être encore malgré elle en contact avec Nolan et surtout d’éprouver encore des sentiments pour lui. Cette situation était plutôt ironique finalement, puisqu’il vivait en quelques sortes, de son côté la même chose avec Valentina. Il embrassa furtivement les lèvres de Charlie et s’éclipsa de la demeure sans que la conversation n’ait pu être achevée. Une fois dehors, il marqua une pause et s’imprégna de l’air frais, fermant doucement les yeux. Puis il posa au creux de ses oreilles ses écouteurs, afin de se couper du monde extérieur. Il ne pouvait faire son jogging matinal sans musique, c’était tout bonnement inconcevable pour lui. Il enclencha alors son iPhone qu’il glissa ensuite dans sa poche et commença sa course en direction de son lieu favori pour courir, où il allait pouvoir réfléchir à une idée divine pour cette fameuse Saint Valentin. Que lui était-il passé par la tête pour dire une chose pareille ? (…) Devant lui, alors qu’il avait trouvé son rythme de course, une jeune femme se prêtait à la même activité que lui. Il l’avait de suite reconnu, malgré le fait qu’elle soit dos à lui. Valentina Hamilton. Il hésita à plusieurs reprises, restant en retrait, ralentissant sa course. Puis au bout de quelques minutes, il abandonna, il avait besoin d’aller à sa rencontre. Après tout, Charlie ne se gênait pas pour s’entretenir avec Nolan, il n’avait donc pas le moindre besoin de culpabiliser pour ceci. Il accéléra donc le pas, afin d’arriver à ça auteur. « Tu ne devrais pas mettre ce genre de mini short pour courir, ça pourrait attirer des garçons malintentionnés ! » Giles sourit alors qu’il ôtait l’un de ses écouteurs, afin de pouvoir entendre Valentina. Celle-ci qui ne s’attendait probablement pas à le voir à ses côtés, ne put s’empêcher de sourire à ce qu’il venait de dire. « Des garçons comme toi c’est ça ? » Elle lui fit un clin d’œil complice, oubliant presque qu’elle ne devait pas jouer avec lui comme cela, ne pas entrer dans un jeu de séduction, et surtout elle ne devait plus le voir, pour le bien de tous, et surtout celui de Charlie. Les deux jeunes adultes ricanèrent avant de ralentir leur course pour finir par l’arrêter. « Ca fait des années que je cours ici, pourquoi nous croisons-nous que depuis que j’ai arrêté de te chercher ? » Valentina haussa les épaules. Elle courrait très fréquemment, pour ne pas dire tous les jours et il est vrai qu’elle n’avait jamais recroisé Giles durant toutes ces années. Cependant, la ville était grande et il y avait toujours du monde. « Le destin ne voulait peut-être pas nous rassembler. » finit-elle par déclarer tout en reprenant peu à peu son souffle. Les deux jeunes finirent par s’arrêter près d’un rocher, histoire de se reposer un peu. « C’est pourtant ce qu’il a fait maintenant. » lâcha Giles en posant ses yeux dans les siens. Il provoquait volontairement la jeune femme, c’était plus fort que lui. Dans un premier temps, elle ne dit mot, tentant tant bien que mal de lui résister et de ne pas emprunter ce chemin semé d’embuches qui courait droit à leur propre perte à tous les deux. Elle prit place sur le rocher, s’asseyant, alors que Giles ne tarda pas à l’y rejoindre. Tous deux posèrent le regard au loin, laissant planer pendant quelques minutes un silence, qui n’avait finalement rien de gênant. « Charlie ne serait pas contente de nous savoir ici tous les deux. » finit par souffler Valentina, sans quitter la mer des yeux. Charlie ignorait totalement le passé de Valentina et Giles mais elle allait tôt ou tard l’apprendre et tous deux étaient conscients que lorsqu’elle le saurait, les choses prendraient surement une tournure bien trop mélodramatique. Cependant, pour l’heure, elle était toujours dans l’ignorance, bien trop occupée par ses propres problèmes, liés au retour inattendu de Nolan. « Charlie doit être occupé avec Nolan » Le ton de Giles était amère. Il était clairement jaloux de cet homme qui n’avait pourtant pas Charlie. Giles l’avait, mais il n’arrivait pas à se défaire cette idée de la tête selon laquelle Nolan parviendrait forcément à ses fins. « Elle ne te quittera jamais pour lui. » Le rassura la jeune femme, toujours sans le moindre regard. De nouveau, un silence s’installa. Giles réfléchissait à ce que Valentina venait de dire. Il semblait partagé par un sentiment rassurant, et une certaine déception. Valentina connaissait mieux que personne sa sœur, si elle disait qu’il pouvait être rassuré, qu’il pouvait avoir confiance en elle, Giles se le devait. Il devait se battre pour Charlie et surtout il devait avoir confiance en elle et en leur couple. Cependant, il ne pouvait se résoudre à abandonner complètement Valentina, à la sortir définitivement de sa tête. Elle était là, juste à ses côtés et elle parvenait presque à lui faire oublier Charlie. « Peut-être que finalement elle devrait. » Son affirmation eut l’effet d’une bombe. Valentina, surprise écarquilla les yeux et tourna immédiatement la tête vers Giles, histoire de lui demander des explications. Le jeune homme, sentant son regard insistant se poser sur lui, se tourna à son tour vers elle. Il haussa les épaules et se justifia. « Les personnes qui sont faites pour être ensemble, finissent toujours par se retrouver. » Cette phrase lourde de sens allait surement avoir le mérite de provoquer bon nombre de rebondissement dans la vie de ces jeunes adultes.
Dernière édition par Giles Meade le Jeu 27 Fév - 18:50, édité 3 fois |
| | | Hayley Meade
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 20:04 | |
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| | | Giles Meade
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 20:57 | |
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| | | Valentina Hamilton
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 21:54 | |
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| | | Giles Meade
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| Sujet: Re: FIRE WE MAKE ★ giles Mer 26 Fév - 22:24 | |
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